Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, ...
Son assassinat avait provoqué une onde de choc. Après avoir été hospitalisé à Arles (Bouches-du-Rhône), il a été transféré à Marseille où il était en coma post-anoxique, un type de coma consécutif à une privation d'oxygène dans le cerveau, selon le procureur. Yvan Colonna a été victime "d'une strangulation à main nues, puis d'un étouffement", a-t-il ajouté. Son agresseur a mis un "sac" sur sa tête, avait indiqué plus tôt une source proche de l'enquête.
L'agresseur du militant, un jihadiste camerounais, aurait expliqué aux enquêteurs du Parquet antiterroriste avoir attaqué son codétenu parce que celui-ci ...
Huit ans plus tard, et après trois procès, celui qui a toujours affirmé n’avoir «jamais tué» personne avait été condamné le 20 juin 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac. Il l’a toujours nié. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en début d’après-midi à Corte pour définir la suite de la mobilisation. Après des rassemblements à Ajaccio, Bastia et Corte mercredi soir, c’est l’Université de Corte qui était bloquée jeudi matin.
Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en France pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 ...
Son assassinat avait provoqué une onde de choc. Le 21 mai 1999, quatre hommes sont interpellés et passent aux aveux. Un mandat d'arrêt est lancé contre un cinquième, Yvan Colonna, qui devient l'homme le plus recherché de France après avoir été accusé durant les gardes à vue d'être le tireur. Aujourd'hui âgé de 61 ans, le berger et militant indépendantiste avait été interpellé en juillet 2003 pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, après quatre ans de cavale dans le maquis corse. Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en France pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a été très grièvement blessé en prison mercredi par un détenu - un jihadiste de 36 ans. Après avoir été hospitalisé à Arles (Bouches-du-Rhône), il a été transféré à Marseille où il était en coma post-anoxique, un type de coma consécutif à une privation d'oxygène dans le cerveau, selon le procureur.
Yvan Colonna condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac ... Le 6 février 1998, le préfet de Claude Erignac est abattu de trois balles de calibre 9mm dans le dos, tirées par un homme depuis un pistolet volé à des gendarmes quelques mois plus tôt.
Avant d'être incarcéré à Arles, Franck Elong-Abé l'était à Condé-sur-Sarthe (Orne), dans une prison où il a été condamné à de multiples reprises pour plusieurs incidents, dont une prise d'otage en 2019 et une mise à feu de sa cellule. Dès l'annonce de la mort d'Yvan Colonna le lundi 21 mars au soir, les réactions se sont multipliées, avec de nombreuses personnalités qui ont présenté leurs "condoléances à sa famille", à l'instar de Marie-Antoinette Maupertuis, présidente autonomiste de l'assemblée de Corse. Mais en Corse, les messages d'adieu réservés au militant indépendantiste corse sont avant tout portés sur le symbole qu'il est devenu pour l'ile : un étendard de l'indépendance, un homme "mort pour la Corse", tel que l'a posté Core in fronte, le principal parti indépendantiste. Pour marquer le coup, le parti a même accompagné son message d'une photo en noir et blanc du militant qui disait "A toi l'étreinte de cette terre". Le parti Femu a Corsica a de son côté réagit par un tweet en langue corse : "Yvan Colonna, patriote corse, bien vivant pour l'éternité !". Cet émoi s'est propagé jusqu'en Espagne, où d'autres indépendantistes, les catalans et les basques, ont rappelé ce qui les unissait au destin corse : ainsi, l'Assemblée nationale de Catalogne présente ses condoléances "à l'ensemble du mouvement indépendantiste corse", sans oublier de renouveler son "soutien aux mobilisations contestataires", tandis que le parti basque Sortu écrit : "Deux peuples, un combat. A l'inverse, pour l'ancien premier ministre Manuel Valls, l'essentiel a été d'apporter son soutien aux "figures de la République" : c'est ainsi qu'invité sur RMC, il a comparé le préfet Claude Erignac à l'enseignant Samuel Paty. Certains ont pris une voie médiane, comme Valérie Pécresse qui a déclaré sur CNews : "C'est un drame, et j'appelle à garder le calme et le sang-froid et à ne pas embraser la Corse". Pour celle qui a dit envisager "l'autonomie" de la région, le plus important était que les Corses restent dans "le calme et la retenue" le 21 au soir. "L'heure est au recueillement et dans un second temps, les responsabilités qui apparaissent avec évidence devront être assumées par les intéressés. [...] Dans quelques jours nous reprendrons les actions judiciaires que nous avons engagées", a indiqué Emmanuel Mercinier-Pantalacci, avocat d'Yvan Colonna, sur Franceinfo au lendemain de la mort de l'assassin du préfet Erignac. Le magistrat fait référence au "statut de détenu particulièrement signalé qui a été maintenu" pour Yvan Colonna et dont il juge le gouvernement français responsable et à "l'interdiction qui a été faite à Yvan Colonna de purger la peine près de son foyer contrairement à ce que prévoit la loi." Gabriel Attal n'exclut pas l'hypothèse d'une faille dans le système pénitentiaire dénonçant un "dysfonctionnement grave". Le gouvernement a déjà tenté d'apaiser la situation et les heurts en Corse avec le déplacement du ministre de l'Intérieur sur l'île de Beauté en fin de semaine, Gérald Darmanin avait alors ouvert le dialogue sur l'autonomie de la région. . S'il est resté quelque peu évasif sur le contexte politique actuel de l'ile, pour beaucoup de politiciens et de partis en revanche, réagir à ce décès est l'occasion de rappeler leur positionnement vis-à-vis de la situation corse. Si Emmanuel Macron dirige ses pensées vers les proches d'Yvan Colonna, il n'oublie pas non plus "la famille du préfet Erignac", comme il l'a indiqué au micro de Ma France (France Bleu). En outre, le plus important dans le contexte actuel est selon lui que "les discussions se maintiennent". L'agression en prison d'Yvan Colonna, le 2 mars, par un détenu condamné pour " association de malfaiteurs terroriste ", alors qu'il demandait depuis des années à purger sa peine en Corse mais se heurtait à une fin de non-recevoir de l'État, a soulevé une vague de colère dans l'île. Au plus fort de la mobilisation contre l' "État français assassin", le principal mot d'ordre des manifestants, 7.000 personnes selon les autorités, 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté à Bastia, le 13 mars. Pour les députés de LFI par exemple, l'important a été d'assurer que ce tragique évènement ne serait pas arrivé sous leur responsabilité, comme l'illustre le tweet du député Eric Coquerel : "Si, comme demandé avec d'autres députés, il avait bénéficié d'un rapprochement, jamais cette tragédie ne serait arrivée.", ou celui d'un autre membre du parti, Ugo Bernacilis, qui estime que ce décès "signe un échec de notre justice et de ce gouvernement". Cette dernière phrase a été reprise à l'extrême droite de l'échiquier politique, par nul autre que le porte-parole du RN, Jordan Bardella qui, s'il dit "ne pas avoir de sympathie pour Yvan Colonna", estime lui aussi que le faute revient à la justice française qui n'a pas pris en compte la menace que représentait l'assassin d'Yvan Colonna, un "dangereux djihadiste", comme il l'a martelé lors de son passage dans l'émission Les 4 vérités de France TV. Il a ajouté que ce manquement "devrait entraîner la démission immédiate d'Eric Dupond-Moretti", le garde des Sceaux. Condoléances à sa famille, ses amis et le mouvement de libération nationale en Corse. Cette mort aurait pu être évitée. La politique carcérale de l'Etat français tue". En témoignage de " solidarité " avec Yvan Colonna, le parti de Gilles Simeoni, Femu a Corsica, président autonomiste du conseil exécutif de l'île, avait appelé à mettre tous les drapeaux en berne et à observer une minute de silence et cesser toute activité à 15 heures. Le cercueil, recouvert d'un drapeau corse, a ensuite été porté par ses proches dans les rues du village, dans une lente procession calme jusqu'à l'église. L'office religieux a débuté à 15h40, et s'est clôturé un peu moins d'une heure plus tard, à 16h30.
L'agression par un codétenu de l'indépendantiste corse Yvan Colonna perpétrée mercredi dans la prison d'Arles a été particulièrement violente.
Il a pratiqué un massage cardiaque puis le Corse a été hospitalisé à Marseille, en état de «coma post-anoxique». Il s’agit d’un coma consécutif à une privation d’oxygène dans le cerveau. Après une tentative de suicide, l’homme avait été placé dans l’unité hospitalière de surveillance aménagée de Lille-Seclin, dans le Nord. Là, il avait brièvement pris en otage une infirmière de 27 ans, menaçant de lui enfoncer un poinçon artisanal dans la gorge. Il avait alors multiplié les tentatives d’incendie et de dégradations, manifestement pour obtenir un transfert dans une autre prison. Après quoi, il couvre la tête de sa victime d’un sac en plastique», relate le quotidien français. L’agression par un codétenu de l’indépendantiste corse Yvan Colonna perpétrée mercredi dans la prison d’Arles a été particulièrement violente. Il doit y faire le ménage. Mais à peine la porte refermée, il se jette sur Yvan Colonna, 61 ans.
Yvan Colonna, condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, a été grièvement blessé mercredi par un détenu de la prison d'Arles et son pronostic vital est engagé, a-t-on appris de source policière.
Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007 puis à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans en appel en 2009, il a été condamné une troisième fois à la perpétuité (sans période de sûreté) en 2011 après l’annulation par la Cour de cassation du verdict d’appel pour vice de forme. Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en France pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a été très grièvement blessé en prison mercredi par un détenu, un jihadiste de 36 ans. Condamné à la réclusion à perpétuité pour l’assassinat d’un préfet, Yvan Colonna a été blessé mercredi par un détenu dans la prison d’Arles. Son pronostic vital est engagé