Si la centrale de Tchernobyl n'est plus en fonction, elle est au cœur d'une zone toujours très irradiée que les mouvements de troupes peuvent déstabiliser.
Et l’on sait qu’ils ont libéré des matières radioactives dans l’air et les ont dispersées à grande échelle. Un impact direct sur les piscines où ils sont conservés ou sur les installations de stockage en fûts secs de la centrale pourrait libérer dans l’environnement beaucoup plus de matières radioactives encore que la fusion et les explosions initiales de 1986. De fait, la poussière perturbée devrait retomber à nouveau une fois les troupes parties. Dans certaines parties de la « Forêt rouge » située autour de la centrale, il est possible de recevoir une dose de rayonnement dangereuse en quelques jours d’exposition seulement. La zone industrielle du site du réacteur est, en fait, un grand parking où peuvent être stationnés les milliers de véhicules d’une armée d’invasion. normale. Par endroit, là où les niveaux de radiation ont suffisamment baissé avec le temps, les plantes et les animaux sont revenus en nombre significatif.
L''inquiétude est maximale concernant un éventuel accident nucléaire en Ukraine. Un risque rehaussé par l'incendie récent dans la centrale de Zaporijia.
La radioactivité était très importante». Dans un premier temps, il est nécessaire de se rappeler que l’équipement sur place est à l’arrêt depuis trente à trente-cinq ans. Certains éléments combustibles seraient retenus dans des piscines, destinées à assurer le refroidissement des éléments usés. «S’il y a un bombardement, il faudra se demander si les éléments combustibles vont être dénoyés», a indiqué Francis Sorin. Autrement, «savoir s’il ne seront plus baignés dans l’eau».
La coupure a ravivé les craintes sur l'état des installations nucléaires, et notamment la capacité de refroidissement du combustible radioactif sur le site.
L’AIEA a également réaffirmé, mardi, son inquiétude quant à la situation « stressante et particulièrement difficile » des quelque 200 personnes qui travaillent sur le site, et qui n’ont pu quitter les lieux depuis la prise de contrôle de la zone par les forces armées russes le 24 février. Une fois que sa radioactivité et sa puissance thermique ont suffisamment décru, au bout de quelques années, il peut être transporté pour être, en général, transféré vers des sites d’entreposage à sec. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé, mercredi 9 mars, que le site nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, avait été complètement déconnecté du réseau électrique en raison d’actions militaires russes, ravivant les craintes liées à l’état des installations.
La centrale nucléaire de Tchernobyl, à l'origine de la plus grande catastrophe nucléaire civile, est coupée du réseau électrique ukrainien en raison d'actions ...
Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale explosait accidentellement lors d'un essai technique. Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale explosait accidentellement lors d'un essai technique. L'AIEA a demandé à la Russie de les autoriser à effectuer des rotations, le repos et les horaires fixes étant essentiels à la sécurité du site."
Le 9 mars à 11h22, l'autorité de sûreté ukrainienne SNRIU a informé l'AIEA d'une perte des alimentations électriques externes de toutes les installations de ...
Si la perte de l’alimentation électrique du site de Tchernobyl n’a pas de conséquences susceptibles de conduire à des rejets dans l’environnement, elle induit la perte du contrôle commande des installations. Ainsi, l’ensemble des données techniques qui permet la surveillance en temps réel des installations (niveau d’eau, température, radioactivité…) ainsi que le système d’alarme ne seront plus disponibles, ce qui pourrait retarder les actions du personnel en cas d’événement sur une installation. Les systèmes de sûreté de cette installation sont secourus par deux diesels qui disposent d’une autonomie en carburant de 48 heures.
L'opérateur nucléaire ukrainien a annoncé que l'alimentation électrique de la centrale nucléaire a été coupée par les militaires russes qui contrôlent le ...
Ce contexte complique considérablement le travail des salariés en charge de la sécurité et de la sûreté des installations. Les capteurs qui mesurent le niveau de l'eau des piscines, la température de l'eau, le niveau de radioactivité ne sont plus alimentés », détaille Karine Herviou. La communauté internationale s’indigne et dénonce de possibles crimes de guerre par l’armée russe. L'opérateur nucléaire ukrainien a annoncé que l'alimentation électrique de la centrale nucléaire a été coupée par les militaires russes qui contrôlent le site. Le dernier réacteur du site a été arrêté en 2000 et le combustible nucléaire a été déchargé depuis. « Après l'accident de Fukushima, une étude a été réalisée pour évaluer l'impact d'une perte totale d'électricité sur le site.
L'ancien site à l'origine de l'accident nucléaire de 1986 est privé d'électricité. Certains experts craignent une autre catastrophe nucléaire à Tchernobyl.
Maintenant, que la centrale a été déconnectée du réseau électrique, les quelque 20 000 unités de combustible nucléaire usées et conservées dans les réservoirs de refroidissement de la centrale ne bénéficieront plus d’un refroidissement actif. Cependant, les prises répétées de centrales nucléaires comme cibles par les Russes représentent un danger bien réel. Les forces russes ont attaqué l’ancienne installation nucléaire de Tchernobyl le tout premier jour de l’invasion (24 février). Ils s’en sont emparés après de violents combats et ont pris en otage les 210 employés de la centrale.
Le 9 mars, en fin de matinée, l'autorité de sûreté nucléaire ukrainienne (SNRIU) a confirmé la perte des alimentations électriques desservant la centrale de ...
La centrale de Tchernobyl, à l'origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, "a été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires de l'occupant russe. Le site n'a plus d'alimentation électrique", a-t-il ...
- La Chaîne du Bonheur, associée à la SSR, a récolté mercredi plus de 51 millions de francs en faveur des victimes de la guerre en Ukraine au cours d'une journée spéciale. Le total des dons destinés à l'Ukraine dépasse désormais les 80 millions. - Alors que la ligne de front était encore il y a cinq jours à une centaine de kilomètres au nord-est de Kiev, des colonnes de chars russes ne se trouvaient plus mercredi qu'à une quinzaine de kilomètres du centre de la capitale ukrainienne. - Au moins 35'000 civils ont été évacués mercredi de plusieurs villes ukrainiennes assiégées, a annoncé le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky. Des couloirs humanitaires ont pu être mis en place à Soumy, à Enerhodar et dans des zones proches de la capitale Kiev.
Que s'est-il passé? Selon l'opérateur ukrainien Ukrenergo, l'alimentation électrique du site de Tchernobyl a été «complètement déconnectée du réseau, en raison ...
«Cette fois, si un accident survient, la cause ne sera pas un tsunami causé par Mère nature mais le résultat de l’incapacité humaine à agir au moment où nous savions que nous le pouvions et le devions», avait-il lancé en début de semaine. Une coupure de courant «poserait plus de problèmes» dans les quatre centrales en fonctionnement du pays, «où il faut absolument assurer un refroidissement du combustible présent dans le coeur du réacteur ou en piscine», estime la responsable de l’IRSN. Des groupes d’électrogène pourraient «alimenter les systèmes de refroidissement «pendant 7 à 10 jours». Mais au-delà, sans électricité, «surviendrait un scénario de type Fukushima avec un risque de fusion du coeur du réacteur». Dans un tel cas, des études réalisées après l’accident de la centrale de Fukushima au Japon en mars 2011 «montrent une montée lente en température de l’ordre de jusqu’à 60°C mais pas de dénoyage des assemblages». «L’eau va se réchauffer progressivement mais ne va pas être portée à ébullition», précise-t-elle. Compte tenu du temps qui s’est écoulé depuis l’accident de 1986, «la charge thermique de la piscine et le volume de l’eau de refroidissement sont suffisants pour assurer une évacuation efficace de chaleur sans électricité», a estimé l’AIEA. Des générateurs diesel de secours ont pris le relais et «seront en mesure d’assurer l’activité vitale du site pendant un maximum de 48 heures», a rapporté le régulateur.