Yvan Colonna, le militant indépendantiste corse condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, est mort lundi soir à Marseille, ...
Selon plusieurs sources, l’agresseur d’Yvan Colonna avait justifié son acte par le fait que le militant corse aurait blasphémé et «mal parlé du Prophète». Yvan Colonna avait été victime «d’une strangulation à mains nues puis d’un étouffement» avec un sac plastique, avait précisé le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau. L’annonce de ce décès n’a pas bouleversé le calme sur l’île de Beauté lundi soir.
Yvan Colonna, le militant indépendantiste corse condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, est décédé lundi soir des suites de son agression ...
Cette agression dans ces conditions avait provoqué une explosion de colère, avec des manifestations parfois violentes, à travers toute la Corse, et ce pendant près de deux semaines. La Cour d'appel du Rwanda a confirmé lundi la condamnation à 25 ans de prison pour "terrorisme" de l'opposant Paul... » La petite-fille de Joe Biden, Naomi Biden, a annoncé lundi qu'elle célébrerait ses noces en novembre à la Maison-... » Le calme est revenu la semaine passée avec une visite de trois jours en Corse du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, visite lors de laquelle le locataire de la place Beauvau a promis des discussions avec les élus corses et les forces vives de l'île qui pourraient mener à une éventuelle autonomie pour la collectivité. Yvan Colonna était dans le coma depuis son agression début mars à la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait sa peine de prison pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio. Yvan Colonna, le militant indépendantiste corse condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, est décédé lundi soir des suites de son agression à la prison d'Arles le 2 mars, a annoncé sa famille à l'AFP, via son avocat Patrice Spinosi.
Au lendemain de sa mort, l'île de Beauté a rendu hommage à l'indépendantiste, tué par un codétenu, sur fond d'appels au calme du gouvernement pour éviter ...
«Toute la lumière sera faite sur l’enchaînement qui a conduit à cette situation qui n’est pas acceptable», a-t-il de nouveau promis. Dans les rues, peu acceptent de parler, par respect pour la famille. Devant la cathédrale d’Ajaccio, bougies et drapeaux frappés de la tête de Maure ont été disposés depuis la nuit sur les marches.
Pas seulement en Corse et pas pour les mêmes raisons partout. Tel fut le cas en mai 1988, quand la Nouvelle-Calédonie s'était invitée dans le face-à-face entre ...
Tel fut le cas en mai 1988, quand la Nouvelle-Calédonie s’était invitée dans le face-à-face entre François Mitterrand et Jacques Chirac. À lire aussi La Corse sous tension après la mort de Colonna À quelques jours d’une élection présidentielle, la mort d’Yvan Colonna aurait dû provoquer un tsunami de questions et d’indignation. Pas seulement en Corse et pas pour les mêmes raisons partout.
Yvan Colonna ist nach etwa dreiwöchigem Koma gestorben. Nachdem er durch einen Mithäftling verletzt worden war, kam es auf Korsika zu mehrtägigen Protesten ...
Der korsische Separatist Yvan Colonna ist nach rund dreiwöchigem Koma infolge eines Angriffs durch einen Mitgefangenen gestorben. Demonstranten warfen den französischen Behörden vor, mitschuldig an dem Angriff auf Colonna zu sein, weil sie ihn entgegen seiner Bitte nicht in ein Gefängnis auf Korsika verlegt hatten. Colonna war 1998 wegen Mordes am Präfekten von Korsika zu lebenslanger Haft verurteilt worden.
Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, emprisonné à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 et qui se trouvait en mort ...
Cette agression dans ces conditions avait provoqué une explosion de colère, avec des manifestations parfois violentes, à travers toute la Corse, et ce pendant près de deux semaines. Le calme est revenu la semaine passée avec une visite de trois jours en Corse du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, visite lors de laquelle le locataire de la place Beauvau a promis des discussions avec les élus corses et les forces vives de l'île qui pourraient mener à une éventuelle autonomie pour la collectivité. Yvan Colonna avait été violemment agressé dans la salle de sport de la prison par un Camerounais de 36 ans présenté comme un "djihadiste", qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans pour "association de malfaiteurs terroriste". Ce détenu radicalisé a depuis été mis en examen pour tentative d'assassinat terroriste.
Yvan Colonna war Anfang März in Haft von einem islamistischen Mitgefangenen angegriffen worden. Auf Korsika führte die Attacke zu mehrtägigen Protesten.
Der korsische Nationalist war wegen des Mordes am französischen Präfekten Claude Érignac auf Korsika von 1998 in drei umstrittenen Prozessen zu lebenslanger Haft verurteilt worden. März überfiel ihn dann im Hochsicherheitsgefängnis von Arles ein Mitgefangener – ein Islamist – und verletzte ihn lebensgefährlich. Es folgten Proteste mit Dutzenden Verletzten auf Korsika, junge Leute lieferten sich tagelang in den Städten der Insel Strassenschlachten mit der Polizei. Nach drei Wochen im Koma erlag Colonna am Montag schliesslich seinen Verletzungen, wie der Anwalt seiner Familie bekanntgab. Yvan Colonna war Anfang März in Haft von einem islamistischen Mitgefangenen angegriffen worden.
Der korsische Nationalist Yvan Colonna ist gestorben. Nachdem er in einem Gefängnis in Frankreich angegriffen worden war, ist er seinen Verletzungen erlegen ...
Das Verhältnis zwischen Korsika und der Regierung in Paris gilt seit langem als schwierig. Colonna war 1998 wegen Mordes am Präfekten von Korsika zu lebenslanger Haft verurteilt worden. Etwa zeitgleich gewannen gemässigte Nationalisten politisch an Bedeutung. Mittlerweile haben sie die Mehrheit im Regionalparlament und fordern einen Autonomiestatus.
Elong Abé, prisonnier djihadiste ayant mortellement agressé Yvan Colonna, a raconté en détail son passage à l'acte aux enquêteurs, selon « Libération ».
Le directeur, lui, affirme qu'il « n'y aurait eu aucune raison de craindre un quelconque différend [entre les deux hommes]. Aucune information en la possession de l'établissement ne pouvait laisser présager la survenance d'un tel acte », tant les deux hommes semblaient se côtoyer fréquemment. Yvan Colonna, « détenu modèle », était même l'un des seuls proches de son agresseur au sein de la prison. « Il est revenu à la charge plusieurs fois, il a fait plusieurs allées et venues, détaille-t-elle dans des propos également rapportés par le quotidien. L'individu, passé par les rangs des talibans en Afghanistan, n'aurait pas supporté les remarques métaphysiques d' Yvan Colonna (qui aurait également déclaré « Si Dieu existe, qu'il me fasse mourir maintenant »), au point d'avoir voulu agir pour défendre l'honneur de Dieu. Face aux enquêteurs de la police judiciaire de Marseille, il s'explique ainsi : « Je considère que Dieu a frappé Yvan Colonna à travers mes mains. Le militant corse était en pleine série de pompes quand Elong Abé, chargé du ménage, est entré. Sans un mot, il est passé à l'attaque. « Instantanément, l'ordre m'est venu d'agir, raconte-t-il. » L'homme explique alors avoir utilisé sac-poubelle et serviette pour « étouffer » Yvan Colonna. Le récit correspond aux images de vidéosurveillance. Au lendemain de sa mort, nos confrères de Libération révèlent le contenu des différentes auditions d'Elong Abé, revenant avec calme et détails sur son geste.
L'annonce de la mort d'Yvan Colonna a suscité de nombreuses réactions en Corse et sur le Continent. Pour le sociologue Jean-Louis Fabiani, l'image du ...
Aujourd'hui, Yvan Colonna constitue un symbole de refus de toute compromission et même de toute notion d’autonomie. Alors, la question est de savoir si cette figure va être le moteur des actions à venir ? C’est encore tôt pour y répondre. Néanmoins, sa mort tragique va contribuer à la construction de sa légende et à la dimension du mythe autour de sa personne. C’est plutôt la figure d’une sorte de victime de la répression d’État : l’image de sa longue cavale est celle de sa résistance à l’État qui s’inscrit dans une mémoire longue de la Corse. C’est pour cela que je parle de héros négatif qui a été construit en partie par l’Etat et y compris par Nicolas Sarkozy qui connaissait bien la Corse et la zone de Cargèse-Sagone (sa première épouse était originaire de Vico, ndlr). À ce moment-là, quand l’État met l’accent sur une personne comme ça et qu’elle meurt en prison, on comprend qu'elle puisse être un symbole absolu de la Corse. Il a donc été d’un certain côté fabriqué par l’État. C’est intéressant de voir comment l’Etat en a fait aussi un symbole à travers la recherche, la condamnation et, ensuite, le traitement en prison avec le statut de DPS. Comme souvent, ces constructions symboliques sont le résultat d’un double mouvement : il y a ce que Gilles Simeoni (qui a été son avocat, ndlr) appelle le "patriote corse" mais aussi le fait que l’Etat l’ait désigné comme l’ennemi numéro un. France 3 Corse ViaStella : De sa cavale à son décès lundi soir en passant par ses procès, la figure d’Yvan Colonna est plus que présente dans la société corse. Pour beaucoup de Français du Continent, Yvan Colonna est le symbole d’une lutte absurde et violente.