PIZZA BUITONI. Il ne faut plus consommer de pizzas Buitoni de la marque Fraich'Up car elles peuvent contenir la bactérie Escherichia Coli responsable ...
On parle de syndrome "Hémolytique" car cela signifie qu'il y a "une destruction des globules rouges du sang" (responsable d'une anémie et d'une baisse des plaquettes) et "Urémique" car il y a de l' urée dans le sang. Les autorités demandent aux personnes qui détiendraient des pizzas Fraîch'Up de marque Buitoni de ne pas les consommer (même après cuisson) et de les détruire. Chaque foyer est invité à s'assurer que son congélateur n'en contient pas. Ce syndrome est une grave complication d'une intoxication provoquée par la bactérie Escherichia coli ou E.coli. "Les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas (de SHU, ndlr) et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines", confirme l'agence de santé. 75 cas sont en cours d'investigation, dont 41 cas de SHU présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés, soit 14 cas de plus par rapport au dernier point de situation du 17 mars. Escherichia Coli ou "E.coli" est une bactérie présente dans l'intestin des êtres humains et de certains animaux, en particulier des ruminants. Selon Santé Publique France, au 30 mars, deux enfants sont décédés. En cause, le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Il s'agit d'une complication infectieuse le plus souvent d'origine alimentaire rare en France mais grave. [Mise à jour le 31 mars 2022 à 10h45] De nouveaux cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) sont signalés en France chez des enfants, indique Santé Publique France le 30 mars.
La marque Buitoni est dans la tourmente. Le lien entre l'intoxication alimentaire grave de dizaines d'enfants, contaminés par la bactérie E.Coli et les pizzas ...
Pour l’instant, le groupe Nestlé, propriétaire de la marque Buitoni, assure ne pas savoir d’où vient la bactérie E.Coli, détectée dans les pâtes à pizzas. D’autres sont passés tout près de la mort, après plusieurs jours passés à l’hôpital. Mais ces contaminations ne surprennent pas cet ancien salarié qui a travaillé pendant 18 mois dans l’usine de Caudry dans le Nord, où sont produites les pizzas Buitoni.
Mercredi, les autorités sanitaires ont formellement établit un lien entre des pizzas surgelées de la marque Buitoni et plusieurs cas d'intoxication ...
Mais également une grande fatigue, un teint pâle et une diminution du volume des urines, "qui deviennent plus foncées". Il avait une couche, il ne pouvait pas se lever, il ne parlait pas", se souvient son père. Deux enfants sont décédés", continue la DGS. Ce n'est pas possible", s'exaspère-t-il. À l'hôpital, "il était allongé dans son lit, il ne bougeait pas. Pour notre fils Liam, ça s'est attaqué aux reins, avec des petits marqueurs au pancréas", déclare aujourd'hui le père de Liam, Geoffrey Luzinski.
Des pizzas de la marque italienne de Nestlé contaminées par la bactérie «Escherichia coli» sont à l'origine d'insuf.
Alors que Buitoni est dans la tourmente après les nombreuses contaminations liées à des pizzas de la marque, un ancien salarié d'une usine est sorti du ...
Concernant l'hygiène des employés, celle-ci semble également laisser à désirer. "La plupart des gens ne se lavaient pas les mains, même en revenant des toilettes. Les autorités sanitaires ont confirmé un lien entre les pizzas surgelées Fraich'up et la vague de contaminations à la bactérie E. coli. Le témoignage est glaçant, et lui-même le dit, il est étonné qu'il n'y ait pas eu de contaminations avant.
En France, deux enfants sont morts et des dizaines d'autres gravement contaminés par la bactérie E. coli après avoir mangé une pizza Buitoni surgelée.
Les autorités de santé rappellent la nécessité de consulter un médecin en cas d’apparition, dans les dix jours après la consommation de la pizza, de diarrhées, de douleurs abdominales ou de vomissements. 75 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle-Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Ile-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Centre Val-de-Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas). La consultation s’impose aussi si, dans les 15 jours, apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées. « Je suis de tout cœur avec ces familles qui ont des cas d’intoxication, souvent avec de jeunes enfants », a-t-il ajouté, en rappelant qu’un numéro vert était mis en place (0800 22 32 42). C’est lui qui m’a demandé de la faire mais c’est moi qui l’ai mise dans le four. C’est moi qui ai acheté la pizza, c’est moi qui l’ai cuite.
La société a fermé les deux chaînes de production de Caudry, où 200 personnes fabriquaient des pizzas commercialisées essentiellement en France.
Mais «ce qu'elles montrent ne représente pas l'état normal, habituel ou acceptable de l'usine», a déclaré Alexandre Teulié à l'AFP. Certains de ces cas sont liés à la consommation de pizzas Fraich'Up, ont confirmé les autorités sanitaires mardi. La France connaît depuis fin février une recrudescence de cas d'insuffisance rénale chez des enfants liés à une contamination à E. coli.
Après le rappel de pizzas de la marque Buitoni, des nombreux enfants souffrent d'un syndrome hémolytique et urémique. Certains parents réfléchissent à une ...
Un groupe Facebook de plusieurs parents, sur lequel de nombreux témoignages affluent, a été créé dans le but de recenser les victimes. Depuis le retrait des produits, de nombreux témoignages de parents ont été relayés par les médias ou sur les réseaux sociaux. « En l'absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter », conclut la direction générale de la Santé.
Le site de Caudry dans le Nord a produit les pizzas Fraîch'Up de Buitoni, qui font l'objet d'un rappel depuis mi-mars. En mai 2021, des photos de l'usine ...
En mai 2021, des photos diffusées sur le site Internet Mr Mondialisation et reprises ce jeudi par RMC, montraient une chaîne de production souillée. Elles semblent effectivement « avoir été prises au sein de l’usine », a reconnu Pierre-Alexandre Teulié. Mais « ce qu’elles montrent ne représente pas l’état normal, habituel ou acceptable de l’usine », a-t-il ajouté. Nestlé a mené 75 prélèvements sur la ligne de fabrication concernée et dans toute l’usine, « tous négatifs », a indiqué Pierre-Alexandre Teulié, directeur général de la communication de Nestlé France. « La priorité, c’est de trouver la cause de la contamination », a-t-il ajouté. La société a fermé les deux chaînes de production de Caudry, où 200 personnes fabriquaient des pizzas commercialisées essentiellement en France. Elle avait rappelé le 18 mars toutes les pizzas Buitoni de la gamme Fraich’Up après l’identification d’un possible lien avec des contaminations à l’E. Coli.
Malgré le lien établi entre les cas d'E.Coli et ses pizzas, ainsi que les révélations d'un ex-salariés, le groupe veut rassurer. Par Capital avec AFP.
La France connaît depuis fin février une recrudescence de cas d'insuffisance rénale chez des enfants liés à une contamination à l'E.coli, et deux enfants sont morts depuis le début de l'année. Certaines contaminations sont liées à la consommation de pizzas Fraîch'Up, ont confirmé les autorités sanitaires mardi. Certaines des photos d'une chaîne de production souillée, diffusées en mai 2021 sur un site internet, Mr Mondialisation, semblent effectivement avoir été prises au sein de l'usine, a-t-il reconnu. Nestlé avait rappelé le 18 mars toutes les pizzas Buitoni de la gamme Fraîch'Up après l'identification d'un possible lien avec des contaminations à l'E.coli.
L'entreprise qui fabrique les pizzas dont certaines ont été contaminées à la bactérie E. coli a assuré que les prélèvements sur sa chaîne de production ...
La contamination de dizaines d'enfants par une bactérie pathogène a priori contenue dans des pizzas surgelées suscite de nombreuses interrogations.
Des pizzas surgelées de la marque Buitoni sont dans le viseur des autorités après l'hospitalisation d'enfants pour des maladies rénales graves.
Alerté au milieu du mois par les autorités sanitaires de l’existence d’une pizza contaminée - non entamée - dans le réfrigérateur d’une famille malade, Nestlé a mené près de 75 autocontrôles, mais n’a rien trouvé: «Nous continuons à chercher, appuie Pierre-Alexandre Teulié, directeur général de Nestlé France. Nous ne nions pas qu’il puisse y avoir un lien (…) mais nous n’avons pas trouvé l’éventuelle source de contamination. Chez Nestlé, le propriétaire suisse des pizzas et des sauces de la marque, les lignes de production du site de Caudry (Hauts-de-France), qui emploie 200 personnes, ont été arrêtées. Le coup est rude pour Nestlé, dont les pizzas Buitoni représentent une pizza vendue sur trois dans les grandes surfaces françaises. Les Fresh Up ne pèsent qu’une toute petite partie des 85 milliards d’euros de chiffre d’affaires du groupe suisse, mais malgré la réaction immédiate de Nestlé l’impact en terme d’image risque bien de rejaillir sur toute la marque. Enfin, «il faut éviter les antibiotiques après ces diarrhées car, en tuant les bactéries, ils vont favoriser le relargage des toxines», précise le médecin, et éviter les médicaments qui ralentissent le transit (antidiarréhiques) car cela gêne l’élimination rapide de la bactérie. Dans le cas du SHU, sont en cause des bactéries produisent «une toxine appelée “Shiga-toxine”, qui se diffuse dans l’organisme et cible les cellules endothéliales qui tapissent nos vaisseaux sanguins, entraînant une destruction des micro-vaisseaux». Depuis, «les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien» avec «plusieurs cas», indiquaient mercredi les autorités. Au total, selon le dernier décompte établi mercredi, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d’évaluation, là où 100 à 160 cas sont d’ordinaire notifiés chaque année en France. La première alerte a été lancée fin février, les autorités sanitaires évoquant alors «une augmentation du nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infection grave à Escherichia coli, signalés depuis début février 2022».
Depuis fin février, 75 enfants français auraient développé des syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à la bactérie E. coli.
Tomber malade de la bactérie Escherichia Coli cela se manifeste d’abord par une diarrhée, souvent sanglante, des crampes d’estomac et des vomissements dans les trois à dix jours après avoir ingéré un aliment contaminé. Les symptômes peuvent s’arrêter là, mais dans 10 % des cas, une semaine après cet épisode de diarrhée, il est possible que la toxine contenue dans la bactérie (la Shiga-toxine) provoque un syndrome hémolytique et urémique (SHU). « C’est l’action de la toxine à l’intérieur des vaisseaux qui va les abîmer et créer des caillots dans différents organes dont les reins qui sont très sensibles », schématise le médecin du CNR. Dans 1 à 3 % des cas, cela peut entraîner la mort du patient. Ne prenez surtout pas d’antibiotique en automédication. « Elles risquent de détruire trop vite la bactérie et de libérer la fameuse toxine », avertit François-Xavier Weill. Même si c’est assez incommodant, évitez également de prendre des médicaments contre la diarrhée, qui ralentisse le transit intestinal. Si les premiers symptômes de diarrhée apparaissent, contactez votre médecin traitant en lui précisant bien que vous avez consommé un lot contaminé. La contamination à la bactérie Escherichia coli reste rare et le lien n’est pas toujours évident. Dans le cadre de l’épidémie actuelle, il se trouve que c’est la pâte à pizza qui est contaminée et donc possiblement la farine. Dans la majeure partie des cas, les personnes sont contaminées lorsqu’elles consomment des aliments crus ou peu cuits, issus de ces animaux : leur viande, mais également leur lait et des produits transformés comme les fromages à pâte molle. Les bactéries Escherichia Coli, productrice de Shiga-toxine, vivent dans le tube digestif des ruminants comme les vaches, les chèvres et les moutons, mais aussi les chevreuils ou les cerfs.