L'armée russe a quitté la ville, située au nord-ouest de Kiev (Ukraine). Selon les habitants, des civils auraient été abattus sans raison par des soldats russes ...
Les-ils responsables de ces exactions ?Des Etats-Unis à l'Europe, la condamnation est, en tout cas, unanime.L'armée russe rejette quant à elle toute accusation. accuse la Russie de génocide. Ils tiraient sur tous ceux qui passaient par là, sans aucune distinction",un habitant.
En Ukraine, des cadavres de civils ont été découverts à Boutcha après le retrait de l'armée russe. Kiev dénonce un "massacre délibéré" / 19h30 / 2 min.
Boutcha et la ville voisine d'Irpin, toutes deux rendues méconnaissables par les bombardements, ont été le théâtre de certains des combats les plus féroces depuis que la Russie a attaqué l'Ukraine, quand les soldats russes tentaient alors d'encercler Kiev. Les Russes se sont retirés d'Irpin, Boutcha, Gostomel et de toute la région de Kiev ainsi que de Tcherniguiv, dans le nord du pays, pour se redéployer vers l'est et le sud. Les corps de 57 personnes ont été retrouvés dans une fosse commune à Boutcha, a déclaré dimanche le chef des secours locaux. Le communiqué a en outre affirmé que les images de cadavres dans les rues de la ville étaient "une nouvelle production du régime de Kiev pour les médias occidentaux".
Après l'annonce de l'enterrement de 300 corps dans une fosse commune samedi, la découverte de 57 corps dans cette ville de 30 000 habitants a choqué toute ...
La cruauté des massacres de civils désarmés est terrifiante et intolérable », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Les autorités russes devront (...) rendre des comptes ».Massacres en Ukraine : comment les enquêteurs vont travailler pour prouver les «crimes de guerre» russesLe ministre des Affaires étrangères espagnol a lui demandeé une enquête sur les « crimes de guerre » face aux « images insoutenables » en Ukraine. Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a pour sa part estimé que ces violences étaient « horribles », dénonçant une « brutalité inédite en Europe depuis des décennies ». « Il est absolument inacceptable que des civils soient pris pour cibles et tués, et cela souligne l’importance de mettre fin à cette guerre », a-t-il estimé sur la même chaîne.De son côté, la Russie poursuit sa stratégie et dément avoir tué des civils à Boutcha. Elle affirme que les images de civils tués sont une fabrication de l’Ukraine. Il a réaffirmé que les États-Unis contribuaient à « documenter » d’éventuels « crimes de guerre » auprès des institutions internationales pour que leurs responsables « rendent des comptes », refusant toutefois de dire s’il considérait qu’il s’agissait de « crimes contre l’humanité » ou même d’actes de « génocide ».Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné les meurtres « choquants et horrifiants » de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, estimant que la Russie en porte la responsabilité. « Nous condamnons fermement le meurtre de civils en Ukraine, restons mobilisés pour faire rendre des comptes au régime russe », a-t-il tweeté. « Les responsables de ces attaques choquantes et horrifiantes seront amenés devant la justice », a-t-il ajouté.Guerre en Ukraine : viols, exécutions... Human Rights Watch affirme avoir documenté les «crimes de guerre» russesLe chancelier allemand Olaf Scholz a lui exigé que la lumière soit faite sur les « crimes commis par l’armée russe » à Boutcha. « Nous devons faire toute la lumière sur ces crimes commis par l’armée russe », a indiqué le chef du gouvernement dans une courte déclaration transmise par son service de presse. Dans les rues, des centaines de civils lâchement assassinés. Ma compassion pour les victimes, ma solidarité avec les Ukrainiens. Les autorités russes devront répondre de ces crimes », a tweeté Emmanuel Macron.Après avoir pris connaissance des cadavres découverts à Boutcha, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian « condamne avec la plus grande fermeté de tels actes constitutifs, s’ils sont confirmés, de crimes de guerre ». « Nous travaillerons, en lien avec nos partenaires, les autorités ukrainiennes et les juridictions internationales compétentes, notamment la Cour pénale internationale, pour que ces actes ne restent pas impunis et que leurs responsables soient jugés et condamnés », a-t-il déclaré.« Ces images sont un coup de poing à l’estomac »Les États-Unis et l’Otan ont exprimé dimanche leur horreur face aux récits d’atrocités contre les civils imputées aux forces russes à Boutcha. « Ces images sont un coup de poing à l’estomac », a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken sur la chaîne CNN, rappelant avoir prévenu « avant l’agression de la Russie » qu’elle risquait de « commettre des atrocités ».« Nous ne pouvons pas normaliser cela. Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a dénoncé dimanche « les massacres de civils désarmés » en Ukraine et prévenu que « les autorités russes devront rendre des comptes ». « Les images des crimes commis à Boutcha et dans les autres zones libérées par l’armée ukrainienne nous laissent sans voix. Les corps de 410 civils ont été retrouvés dans les territoires récemment libérés près de Kiev, selon la procureure.Boutcha : cadavres dans les rues, soupçons d’exécutions... ce que l’on sait du «massacre délibéré» après le retrait russe« Les images qui nous parviennent de Boutcha, ville libérée près de Kiev, sont insoutenables. Des images des corps de 57 personnes, retrouvés dans une fosse commune à Boutcha, ville proche de Kiev reprise par les forces ukrainiennes où de nombreux cadavres avaient déjà été découverts, ont été dévoilées suite aux déclarations dimanche du chef des secours locaux, en montrant à une équipe de l’AFP ce site.Une dizaine de cadavres étaient visibles, certains seulement partiellement inhumés, derrière une église du centre de cette localité située au nord-ouest de la capitale ukrainienne. Selon la procureure, 410 corps de civils ont été retrouvés dans les localités libérées. Emmanuel Macron a dénoncé des "centaines de civils lâchement assassinés" à Boutcha (illustration). LP/Olivier CorsanElles ont fait l’effet d’une bombe et ont été un choc pour la communauté internationale. Après la découverte la veille de nombreux corps sans vie à Boutcha le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a dénoncé dimanche un acte « délibéré » des forces russes.L’AFP avait vu samedi les cadavres d’au moins vingt hommes portant des vêtements civils gisant dans une rue de Boutcha, reconquise cette semaine par les troupes ukrainiennes. Guerre en Ukraine en direct : après le massacre de civils à Boutcha, la Russie demande une réunion du conseil de sécurité de l'ONUUkraine : au moins 10 morts et plus de 40 blessés par des frappes russes dans le secteur de Kharkiv«On va vous montrer l’enfer» : de Boutcha à Hostomel, voyage en désolationMassacres de civils en Ukraine : face à la condamnation internationale, Moscou choisit la stratégie du démentiMassacres en Ukraine : comment les enquêteurs vont travailler pour prouver les «crimes de guerre» russesGuerre en Ukraine : viols, exécutions... Human Rights Watch affirme avoir documenté les «crimes de guerre» russes Massacre de Boutcha : «Les autorités russes devront répondre de ces crimes», prévient MacronAprès l’annonce de l’enterrement de 300 corps dans une fosse commune samedi, la découverte de 57 corps dans cette ville de 30 000 habitants a choqué toute la communauté internationale qui a fermement condamné ces crimes imputées à l’armée russe. « Les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires doivent rendre des comptes », a-t-il ajouté réclamant notamment que des organisations internationales aient accès à la région pour « documenter ces atrocités ».Boris Johnson a, lui aussi, qualifié de « crimes de guerre » les « attaques abjectes » contre des civils. L’un d’eux avait les mains liées et les corps étaient éparpillés sur plusieurs centaines de mètres. 300 corps ont été enterrés dans des fosses communes selon le maire.
L'Ukraine a accusé dimanche l'armée russe d'avoir commis un «massacre délibéré» à Boutcha, une ville au nord-ouest de Kiev, ainsi que d'autres «horreurs» ...
Les Russes se sont retirés d'Irpin, Boutcha, Gostomel et de toute la région de Kiev ainsi que de Tcherniguiv, dans le nord du pays, pour se redéployer vers l'est et le sud et «garder le contrôle» des territoires qu'elles y occupent. «Nous travaillerons, en lien avec nos partenaires, les autorités ukrainiennes et les juridictions internationales compétentes, notamment la Cour pénale internationale, pour que ces actes ne restent pas impunis et que leurs responsables soient jugés et condamnés», a indiqué le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. J'exige de nouvelles sanctions dévastatrices du G7 MAINTENANT», a écrit sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, qui a réclamé un embargo total sur l'énergie, la fermeture des ports à tout bateau ou marchandise russe et la déconnection de toutes les banques russes de la plateforme financière internationale. Organiser un autre sommet pour s'inquiéter et secouer la tête?», a-t-il écrit. L'OTAN dénonce des actes «horribles» et «absolument inacceptables» contre les civils Son homologue britannique Liz Truss s'est dite «horrifiée par les atrocités à Boutcha et d'autres villes» et a réclamé une «enquête pour crimes de guerre».
L'Ukraine a repris du terrain autour de Kiev, où ses forces ont découvert un spectacle horrible, avec de nombreux civils massacrés par l'armée russe.
J’exige de nouvelles sanctions dévastatrices du G7 MAINTENANT», a écrit sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est également dit, sur Twitter, «choqué par les images obsédantes des atrocités commises par l’armée russe dans la région libérée de Kiev». «L’UE aide l’Ukraine et des ONG à rassembler les preuves nécessaires pour des poursuites devant les cours internationales», a-t-il dit, en ajoutant: «Plus de sanctions et d’aide de l’UE sont en chemin.»Londres réclame une «enquête pour crimes de guerre»La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a dénoncé, dimanche, les «actes révoltants» commis par l’armée russe contre des civils en Ukraine, notamment à Boutcha, réclamant une «enquête pour crimes de guerre». «Alors que les troupes russes sont contraintes de battre en retraite, nous voyons de plus en plus de preuves des actes révoltants commis par les forces d’invasion dans des villes comme Irpin et Boutcha», a-t-elle déclaré. «Leurs attaques indiscriminées contre des civils innocents durant l’invasion illégale et injustifiée de l’Ukraine par la Russie doivent faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre!»«Nous ne permettrons pas à la Russie de dissimuler son implication dans ces atrocités au moyen d’une désinformation cynique», a poursuivi la cheffe de la diplomatie. L’Ukraine a accusé dimanche l’armée russe d’avoir commis un «massacre délibéré» à Boutcha, après la découverte de nombreux cadavres dans cette ville au nord-ouest de Kiev, qui a suscité l’indignation de responsables européen et britannique, le jour même où l’ONU tente une mission à Moscou.Selon l’Ukraine, les localités d’Irpin, Boutcha, Gostomel et toute la région de Kiev «ont été libérées de l’envahisseur», qui abandonne des villes clés près de la capitale ainsi que Tcherniguiv, dans le nord du pays, pour se redéployer vers l’est et le sud et «garder le contrôle» des territoires qu’il y occupe.Mais les Russes laissent derrière eux «un désastre total et de nombreux dangers», a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Facebook, en les accusant de «miner les territoires qu’ils quittent, des maisons, des munitions et même des cadavres».Dans un communiqué dimanche, l’organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW), a, elle, dénoncé des exactions contre des civils assimilables à des «crimes de guerre» de la part de soldats russes dans les régions de Tcherniguiv, Kharkiv et Kiev. HRW dit avoir documenté plusieurs cas de «violations des lois de la guerre», citant celui d’une femme violée à plusieurs reprises et battue par un soldat russe, les exécutions sommaires de sept hommes, «d’autres cas de violence» et «menaces à l’encontre de civils», ainsi que des pillages.À Boutcha, un journaliste de l’AFP a vu, samedi, les corps d’une vingtaine d’hommes, gisant dans une rue. Ces personnes ont été «toutes tuées d’une balle à l’arrière de la tête», selon Anatoly Fedorouk, le maire de cette ville reprise aux Russes, où près de 300 cadavres ont été enterrés dans des fosses communes.
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé des images « insoutenables », affirmant que « les autorités russes devront répondre de ces crimes ».
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a évoqué pour sa par « un coup de poing à l’estomac », martelant que « cela doit s’arrêter ». Boutcha et la ville voisine d’Irpin, en banlieue de Kiev, ont été rendues méconnaissables par les bombardements. J’exige de nouvelles sanctions dévastatrices du G7 MAINTENANT », a écrit sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. À Boutcha, un journaliste de l’AFP a vu samedi les corps d’une vingtaine d’hommes, gisant dans une rue. Nous devons les arrêter et les mettre dehors. « Nous avons trouvé des fosses communes.
Dans des fosses communes improvisées ou au milieu des rues, les cadavres sont partout dans la ville ukrainienne de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, ...
Les Russes ont fini par autoriser son équipe à rassembler les corps. Un journaliste de l'AFP en a dénombré vingt sur ce seul site. Vitalii Shreka, 27 ans, n'arrive pas à couper le lien. Les employés de la mairie n'étaient pas les seuls fossoyeurs improvisés. Des habitants ont fait de leur mieux pour donner une sépulture provisoire à leurs voisins, dans des jardins ou ailleurs. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que les dirigeants russes devaient être tenus pour responsables de "meurtres" et de "tortures" à Boutcha, où les découvertes macabres ont soulevé l'indignation en Europe et aux Etats-Unis. Dans des fosses communes improvisées ou au milieu des rues, les cadavres sont partout dans la ville ukrainienne de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, où les habitants ont continué dimanche à pleurer leurs morts, après le retrait des soldats russes.
Dimanche 3 avril, à Boutcha (Ukraine), à 30 kilomètres au nord-ouest de Kiev, des dizaines de corps de civils ont été découverts. Les premiers témoignages ...
C’est l’une des banlieues de Kiev (Ukraine) où les combats ont été les plus acharnés et rapprochés. Dans une rue, sur 300 mètres, une vingtaine de corps de civils fauchés par la guerre longent le sol. À Boutcha (Ukraine), une commune de 36 000 habitants, le fracas des bombes n’a jamais cessé durant plus d’un mois, jour et nuit, quotidiennement. Les habitants sont tétanisés, et veulent que tout le monde sache ce qui est arrivé ici.
A Boutcha, une ville au nord-ouest de Kiev, des civils jonchent les rues. Des corps sont enfouis dans une fosse commune. Dans la guerre d'Ukraine, qui est ...
Le président français Emmanuel Macron, qui s’était pourtant distancié des propos de son homologue américain Joe Biden, lequel avait traité Vladimir Poutine de «boucher», a dénoncé les images «insoutenables» de «civils lâchement assassinés» et déclaré que les «autorités russes devront répondre de ces crimes». Pour le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, ces images sont «un coup de poing dans l’estomac. […] Nous ne pouvons normaliser cela.» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse Moscou de commettre un «génocide» en Ukraine. Des images qu’on ne pensait plus voir sur sol européen, en Ukraine. A Boutcha, une ville au nord-ouest de Kiev, des civils jonchent les rues. Paris et Washington condamnent sévèrement ces actes d’atrocité qu’ils attribuent à la Russie. Historienne et sociologue des médias, Valérie Gorin commente cet épisode tragique de la guerre en Ukraine
Boutcha (Ukraine) (AFP) - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé les troupes russes composées selon lui de "meurtriers, tortionnaires, ...
L'annonce jeudi par Moscou d'obliger les acheteurs de pays "inamicaux" à payer le gaz russe en roubles depuis des comptes en Russie pourrait avoir changé la donne. Le porte-parole du président ukrainien, Serguiï Nikiforovil, a pour sa part déclaré à la BBC: "Nous avons trouvé des fosses communes. Plus de 500.000 personnes sont retournées en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, a annoncé dimanche le ministère ukrainien de l'Intérieur. Du côté de Moscou, on anticipe déjà un éventuel alourdissement des sanctions. Les Occidentaux ont dénoncé des "crimes de guerre" ou réclamé une enquête pour établir les faits. Et il y a les fosses communes.
Abandonnée par les soldats russes qui se replient vers l'Est, cette ville de la région de Kiev est désormais jonchée de dizaines de cadavres, retrouvés dans ...
«Le président Poutine et ses soutiens en subiront les conséquences», a-t-il promis, assurant que «les meurtres de civils sont des crimes de guerre». La Russie dénonce une manipulation, mais les pays occidentaux expriment à l'unisson leur effroi. La Russie dénonce une manipulation, mais les pays occidentaux expriment à l'unisson leur effroi. L'ONU aussi évoque ce dimanche soir dans un communiqué de possibles crimes de guerre. Ces images sont «un coup de poing à l'estomac», «cela doit s'arrêter», a déclaré de son côté le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. «Nous ne pouvons pas normaliser cela. «Les images des crimes commis à Boutcha et dans les autres zones libérées par l'armée ukrainienne nous laissent sans voix.
Des civils de Boutcha témoignent de l'horreur vécue dans cette ville de la banlieue de Kiev au moment de l'invasion russe, alors que la communauté ...
Anatoli Fedorouk a lui aussi été témoin direct de ce qui s'est passé à Boutcha. Le maire de la ville ne savait plus quoi faire des 350 cadavres qu'il a découverts. Samedi soir, il les a inhumés à la hâte près de l'église. "Nous n'arrivons même plus à les compter", raconte Anatoliy Kushnirchuk, aumônier de l'armée, qui s'est chargé de l'inhumation. Il décrit des actes barbares et documentés qui, clairement, relèvent de crimes de guerre. Dans ce conflit, Artem a perdu deux amis : Vitali, qui avait pris les armes, et Sacha, fauché par un obus alors qu'il ramenait de l'eau à une vieille dame. Les soldats russes voyaient bien qu'il y avait des enfants. Le jeune Ukrainien décrit des hommes parfois très jeunes qui, pendant plus d'un mois, ont terrorisé une population réfugiée dans les sous-sols, les caves ou les abris de fortune. Les yeux cernés et rougis par le manque de sommeil, Artem laisse transparaître une colère contenue. Il y avait aussi un blindé. Il passait et tirait sur les voitures.
Ce week-end, le monde a découvert avec indignation l'ampleur des scènes macabres dans les villes dévastées par les combats après le départ des forces russes ...
Les yeux cernés, rougis par le manque de sommeil, Artem témoigne de ces violences. Une ville en particulier témoigne de ces atrocités : Boutcha, au nord-ouest de Kiev, dont les rues sont jonchées de cadavres – à tel point que trois fosses communes ont été creusées près des églises pour les enterrer. Il raconte l'horreur subie par les civils dans cette ville qui témoigne des atrocités commises.
ÉDITORIAL. La découverte de centaines de cadavres de civils ukrainiens dans les environs de Kiev suscite l'indignation. La justice internationale doit ...
Moscou, comme on pouvait s’y attendre, a démenti toute responsabilité de ses troupes dans ces exactions et affirmé qu’il s’agissait d’une « provocation » orchestrée par les autorités ukrainiennes à l’intention des médias occidentaux. Celles qui sont apparues sur leurs écrans dimanche ont fait franchir à cette guerre un nouveau palier, celui de la barbarie : images de civils exécutés d’une balle dans la nuque, parfois les mains liées dans le dos, ou abattus sur leur bicyclette, images de corps calcinés après avoir été criblés de balles, images de fosses communes débordant de cadavres. Editorial du « Monde ». Il y a parfois dans les guerres une bataille plus sanglante que les autres, un massacre plus cruel ou plus massif que les précédents qui provoque un électrochoc sur l’opinion publique.
Après le retrait russe de la petite ville de Boutcha, près de Kiev, l'armée ukrainienne a découvert les cadavres d'au moins 410 civils.
Attention, les images peuvent choquer. Attention, les images peuvent choquer. Attention, les images peuvent choquer. Dites la vérité sur la guerre sur vos réseaux sociaux, à la télé. Soutenez-nous de toutes les manières possibles, toutes sauf le silence. «J'ai pris connaissance des informations faisant état d'exactions massives commises par les forces russes dans des villes ukrainiennes qu'elles occupaient ces dernières semaines, en particulier dans la localité de Boutcha. Je condamne avec la plus grande fermeté de tels actes constitutifs, s'ils sont confirmés, de crimes de guerre», a estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un communiqué transmis à l'AFP dimanche. Dans les rues de Boutcha, d'où l'armée russe s'est récemment retirée, les soldats ukrainiens et les habitants ont découvert des scènes insoutenables et «un massacre délibéré», selon les mots du gouvernement : des civils abattus, abandonnés à même le sol ou dans des fosses communes -au moins 410, selon un bilan encore très provisoire, dressé à mesure que l'armée ukrainienne reprend le contrôle de cette ville de l'oblast de Kiev, à une soixantaine de kilomètres de la capitale.
Les Européens, révoltés par les images de cadavres retrouvés dans les environs de Kiev, élaborent un alourdissement des sanctions contre Moscou, accusé de ...
Les pays baltes sont désormais desservis par des réserves de gaz stockées sous terre en Lettonie.Les États-Unis ont interdit l’importation de pétrole et de gaz russes peu après l’invasion de l’Ukraine, mais pas l’UE, qui s’approvisionnait en Russie à hauteur de 40% environ en 2021.Du côté de Moscou, on anticipe déjà un éventuel alourdissement des sanctions. Selon la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, les corps sans vie de 410 civils ont été retrouvés dans les territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes, qui s’en sont retirées pour se redéployer vers l’est et le sud.L’AFP a vu, samedi, les cadavres d’au moins 22 personnes portant des vêtements civils dans des rues à Boutcha, tuées d’«une balle dans la nuque», aux dires du maire, Anatoli Fedorouk. Moscou a démenti toute exaction de son fait et annoncé, lundi, qu’elle allait enquêter sur une «provocation» visant à «discréditer» les forces russes en Ukraine. La Russie a même demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour statuer sur les «provocations haineuses» commises, selon elle, par «des radicaux ukrainiens» à Boutcha.Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, est arrivé dimanche soir à Moscou, et devait se rendre à Kiev, mandaté pour rechercher un cessez-le-feu humanitaire en Ukraine. Jusqu’à présent, la Russie refusait toute visite d’un haut responsable de l’ONU ayant l’Ukraine pour sujet principal.Les Occidentaux veulent désormais adopter de nouvelles mesures contre Moscou, après avoir déjà acté plusieurs trains de sanctions depuis le 24 février, et le début de l’invasion russe, ciblant massivement des entreprises, des banques, des hauts responsables, des oligarques, et interdisant l’exportation de biens vers la Russie.Quelles sanctions? Après le «génocide» de Boutcha, l’UE prévoit des sanctions contre MoscouLes Européens, révoltés par les images de cadavres retrouvés dans les environs de Kiev, élaborent un alourdissement des sanctions contre Moscou, accusé de «génocide» en Ukraine. Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a expliqué que Bruxelles discutait en «urgence» de nouvelles sanctions contre Moscou.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé les «meurtriers, tortionnaires, violeurs, pilleurs» russes, après le retrait russe de Boutcha, dans la banlieue nord-ouest de Kiev, et la découverte sur place d’un grand nombre de corps de civils dans des fosses communes ou dans les rues.
Les images de cadavres ligotés et de civils abattus en pleine rue racontent l'horreur du passage russe dans la ville ukrainienne de Boutcha.
Après le départ des troupes russes, plusieurs centaines de civils morts ont été retrouvés dans les rues de Boutcha, ville d'Ukraine située en périphérie de ...
« Ce qui s’est passé à Boutcha impose un nouveau train de sanctions et des mesures très claires », a déclaré le président français sur France Inter. « Donc, nous allons nous coordonner avec nos partenaires européens, en particulier l’Allemagne » dans « les prochains jours. De son côté, Emmanuel Macron s’est déclaré ce lundi « favorable » à ce que l’Union européenne décide de nouvelles sanctions vis-à-vis de la Russie, en évoquant le pétrole et le charbon. Certains pays comme la Pologne, mais aussi l’Espagne sont allées plus loin encore lundi (aussi loin que le président ukrainien) en accusant la Russie de « génocide ». Rapidement, un journaliste de l’AFP rapporte ce qu’il voit dans les rues : une vingtaine de personnes portant des vêtements de civils, certains avec les yeux ouverts face au ciel gris, d’autres le visage contre le goudron, jonchent les rues de la ville située au nord-ouest de Kiev. D’autres sont retrouvés dans des cours d’immeubles ou des cages d’escalier, comme le montrent les images envoyées par les photographes aux agences Sipa et AFP. A Boutcha, après des semaines de siège et de frappes russes, le départ des troupes de Vladimir Poutine et la libération de la ville auraient dû laisser place à des scènes de liesse. 20 Minutes fait le point pour vous sur ce que l’on appelle désormais le « massacre de Boutcha ».