La Française qui martelait que «la vieillesse est une maladie incurable» a fait son dernier voyage à 78 ans.
Mon droit aussi», a-t-elle écrit. «Je ne veux pas assister à ma propre déchéance. Je ne veux pas être déjà mourante pour avoir le droit de mourir. (…) Aujourd’hui je revendique mon droit à l’IVV (interruption volontaire de vieillesse). Un vieillard qui meurt, c’est dans l’ordre des choses, tout comme un bébé qui naît.»Selon ce dernier texte, Jacqueline Jencquel s’est donné la mort chez elle, à Paris. Elle aurait pu obtenir un suicide assisté en Suisse. Mais «je n‘ai pas eu envie de m‘exiler pour mourir», a-t-elle précisé.La Française a pesté une dernière fois contre les lois de son pays, qui n’autorisent ni l’euthanasie ni le suicide assisté. Et qui l’ont contrainte à partir seule, a-t-elle regretté. Si elle avait été accompagnée, ses proches auraient pu être poursuivis pour «non-assistance à personne en danger», a-t-elle relevé.«Je regrette de ne pas pouvoir être entourée de ceux que j‘aime. J‘espère que la loi va changer et que d‘autres, après moi, auront la possibilité de partir, entourés de leurs proches, lorsqu‘ils l‘auront décidé et qu‘ils auront atteint l‘hiver de leurs vies. Mais je suis chez moi», a-t-elle encore écrit. «Je regarderai intensément le visage de mes enfants avant de fermer les yeux pour toujours. Je ne veux pas devenir plus vieille», a écrit Jacqueline Jencquel. Jacqueline Jencquel a longtemps milité pour l’Association française pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle tenait un blog hébergé par «Le Temps» au titre limpide: «La vieillesse est une maladie incurable». La Française avait défrayé la chronique en disant sa volonté d’en finir avant de souffrir ou de trop perdre de son autonomie, avec des termes parfois très crus. Elle s’est donné la mort la semaine dernière, rapporte «Libération».Elle avait aidé de nombreux Français à obtenir un suicide assisté en Suisse. Elle avait planifié son propre départ, pour janvier 2020, à Bâle. Avant de renoncer suite à la naissance d’un de ses petits-enfants. La Française qui martelait que «la vieillesse est une maladie incurable» a fait son dernier voyage à 78 ans.«La dépendance et la décrépitude me font bien plus peur que la mort.
Depuis 2018, Jacqueline Jencquel revendiquait la liberté de choisir le moment de sa mort. Fin mars 2022, elle s'est donné la mort à l'âge de 78 ans.
Le contenu de ce site est le fruit du travail des 135 journalistes de la rédaction de l'Obs, qui oeuvrent chaque jour pour vous apporter une information de qualité, fiable, et complète. Nos revenus proviennent de l'abonnement et de la publicité. Afin de nous permettre de poursuivre ce service, nous vous invitons à vous abonner. Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de cookies, notamment ceux de publicité personnalisée. Nous respectons votre choix. Fin mars 2022, elle s’est donné la mort à l’âge de 78 ans.
VU DANS LA PRESSE - Jacqueline Jencquel a mis fin à ses jours fin mars. Elle militait pour le droit à une "interruption de vieillesse volontaire".
Elle se serait donné la mort chez elle en ingérant un barbiturique. Seulement, elle ne souhaitait pas vieillir. Elle n'avait pas de maladie grave.
Cette grand-mère de 78 ans revendiquait depuis 2018 la liberté de choisir le moment de sa mort. Elle est allée jusqu'au bout de son combat à la fin du mois ...
Elle s’est finalement donné la mort aux premiers jours de ce printemps 2022, indique Libération.Une mort choisie : c’est ce que revendiquait cette femme en bonne santé, qui voulait partir avant de connaître Alzheimer, Parkinson ou une fin de vie « en mouroir ». Militante de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), Jacqueline Jencquel avait initialement décidé de mourir en janvier 2020, en Suisse, où la mort médicalement assistée est autorisée.« La naissance de mon petit-fils le jour de mon anniversaire a été comme un moment volé au destin », justifie-t-elle dans la dernière note de son blog, publiée le 29 mars. Jacqueline Jencquel s’est finalement donné la mort en absorbant un barbiturique à son domicile, si l’on en croit son texte d’adieu.Un geste qu’elle a dû effectuer seule, contrairement à ce qu’elle aurait voulu, en raison de ce qu’elle qualifie de « loi idiote » : celle qui punit la non-assistance à personne en danger. Jacqueline Jencquel avait occupé le poste de vice-présidente de l'Association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD). MAXPPP/Leon Tanguy« Il faut bien fixer une date, à un moment ou à un autre, si on veut partir comme on veut partir.
La septuagénaire s'était fait connaître du grand public à l'été 2018, quand elle avait annoncé vouloir mourir bien que ne souffrant d'aucune maladie la ...
À Libération en 2020, Jacqueline Jencquel rappelait: "je n'ai aucune envie de crever! Emmanuel Macron, lors de la présentation de son programme le 17 mars, s'était dit favorable à une "convention citoyenne" pour trancher le débat sur la fin de vie. La mort est là, elle est palpable", disait-elle. Invitée sur le plateau de BFMTV en juin 2020, elle justifiait ce retard pris avec la mort: "j'attends encore la naissance d'un petit-fils". Pourquoi? J'y ai pensé en amont, c'est tout", peut-on lire dans cette publication mise en ligne le 29 mars, où elle regrettait amèrement l'absence d'un dispositif permettant de choisir sa fin de vie dans l'Hexagone. Elle aimait rappeler qu'elle militait pour l'Interruption Volontaire de Vieillesse. Jacqueline Jencquel, figure médiatique défendant la légalisation du suicide assisté en France, s'est donné la mort fin mars à l'âge de 78 ans.
Jacqueline Jencquel militait pour le droit à une « interruption volontaire de vieillesse » en France. Dans une lettre d'adieu, elle a interpellé les ...
Le danger est de vieillir encore plus. « J’ai l’âge de mourir.
En France, la mort assistée fait débat. Alors que les sondages scindent la France en deux, certaines personnes souhaitent choisir la date de leur décès.
Entre le 29 mars et le 2 avril 2022, une militante pour la fin de vie choisie a décidé de se donner la mort. La semaine dernière, cette mère de famille a décidé de passer à l’acte. Même si elle ne souffrait pas d’une maladie comme Bruce Willis, Jacqueline a toujours voulu choisir le jour de sa mort. Il y a déjà quatre ans, Jacqueline Jencquel, militante pour la fin de vie choisie, a donné une interview à Konbini où elle exposait ses idées sur la question.
Jacqueline Jencquel, cette militante pour le droit de mourir dans la dignité avait fait parler d'elle grâce à une vidéo de Konbini, dans laquelle elle ...
Elle a mis ses paroles à exécutions en cette fin de mois de mars a annoncé Libération. Mère de trois enfants, Jacqueline Jencquel a donc été fidèle à ses convictions. Jacqueline Jencquel, 74 ans, en bonne santé, annonçait vouloir mettre fin à ses jours en janvier 2020.
Jacqueline Jencquel, militante pour une fin de vie choisie, s'est donné la mort, fin mars 2022, à l'âge de 78 ans.
Fervente partisane de l'interruption volontaire de vieillesse, elle avait annoncé vouloir en finir bien que ne souffrant d'aucune maladie incurable, comme le ...
À ce sujet, Emmanuel Macron s’est récemment dit favorable à une « convention citoyenne » pour trancher le débat sur la fin de vie. Ancienne professeure de français et d’anglais, mère de trois garçons, épouse d’un homme d’affaires allemand, la septuagénaire disait avoir « tout fait », comme elle l’a confié dans un entretien à Libération paru en septembre 2020. La militante Jacqueline Jencquel a mis fin à ses jours, fin mars.
Figure emblématique de la lutte pour la légalisation du suicide assisté en France, Jacqueline Jencquel s'est donné la mort fin mars chez elle, à Paris.
Bien que ne souffrant d’aucune maladie dégénérative, elle avait émis la volonté de mourir en Suisse, où le suicide assisté est autorisé depuis plusieurs décennies. » Avant d’ajouter : « Je suis trop vieille pour protéger mes enfants. Et alors ? Je ne cherche pas la compassion car je ne suis pas une victime. « Il faut bien fixer une date à un moment ou à un autre », se justifiait-elle alors. Figure emblématique de la lutte pour la légalisation du suicide assisté en France, Jacqueline Jencquel s’est donné la mort fin mars chez elle, à Paris. Elle avait 78 ans. Figure emblématique de la lutte pour la légalisation du suicide assisté en France, Jacqueline Jencquel s’est donné la mort fin mars chez elle, à Paris. Elle avait 78 ans.
Militante pour le suicide assisté, Jacqueline Jencquel, 78 ans, s'est donné la mort à son domicile le 29 mars 2022. Lors d'un entretien accordé à « Marianne ...
Je veux être incinérée et me transformer en plante dans le jardin de mon fils à Bali. Si ce n'est pas possible, ce n'est pas grave », a-t-elle écrit sur son blog, en guise de dernière volonté. Issue d'un milieu favorisé, Jacqueline Jencquel semblait également ne pas supporter l'évolution d'une société, qui ne correspondait pas à celle qu'elle avait conceptualisée par le passé. Dans son billet de blog, elle écrit : « Le monde ne me plaît plus. En creuset, Jacqueline Jencquel dénonçait les dysfonctionnements institutionnels, qui maltraitent les plus âgés. Le scandale du système Orpéa n'avait pas encore éclaté, mais la militante de l'ADMD relatait déjà à Marianne sa frayeur face aux conditions de vie de ses aînés et sa volonté farouche de les aider. Ses propos, souvent provocants et empreints de jeunisme, survalorisaient la beauté et la vitalité. « La dépendance et la décrépitude me font bien plus peur que la mort. En réalité, ils auraient pu constituer une fable moderne, tant ils dépeignent certains travers de notre époque : la valeur que Jacqueline Jencquel donnait à la vie humaine était directement corrélée à son degré d'indépendance, d'utilité et de reconnaissance sociale. Elle a voulu être auprès de lui pour l'épauler. Ensuite, son petit-fils est né le 29 octobre 2020 : « Sa naissance a eu lieu le jour de mon anniversaire.