Après plusieurs semaines de crise politique au Pakistan, le Premier ministre Imran Khan a été renversé dimanche par une motion de censure votée au Parlement ...
Mais la conjoncture économique et ses mauvais choix ont fini par le rattraper. Ses efforts pour positionner le Pakistan en acteur régional incontournable n'ont guère porté non plus. Mais la Cour suprême a jugé tout le processus inconstitutionnel. Comme chef du gouvernement, il a d'abord capitalisé sur son image d'incorruptible et la lassitude de la société à l'égard des partis traditionnels, qui ont monopolisé le pouvoir pendant des décennies avec l'armée. La motion a été "approuvée" par 174 des 342 députés, a annoncé le président par intérim de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq. Imran Khan est le premier chef de gouvernement pakistanais à chuter sur un vote de défiance. Ses jours à la tête du Pakistan étaient comptés : le Premier ministre, Imran Khan, a été renversé dimanche 10 avril par une motion de censure votée à son encontre par l'Assemblée nationale, à l'issue de plusieurs semaines de crise politique.
C'est une fin de partie abrupte pour l'ancien joueur de cricket de 69 ans arrivé au pouvoir à l'issue des législatives de 2018.
Les liens avec Washington et les pays européens se sont distendus, notamment sous l’effet de ses diatribes contre l’islamophobie, déguisée à ses yeux en Occident sous les traits de la liberté d’expression. Islamabad s’est encore plus rapproché de la Chine. Et la visite officielle à Moscou d’Imran Khan le jour même du déclenchement de la guerre en Ukraine lui a valu nombre de moqueries. Comme chef du gouvernement, il a d’abord capitalisé sur son image d’incorruptible et la lassitude de la société à l’égard des partis traditionnels, qui ont monopolisé le pouvoir pendant des décennies avec l’armée. Pendant la pandémie de Covid-19, son choix de ne pas imposer de confinement national, qui aurait «fait mourir de faim» les gens, s’est révélé populaire et gagnant. La forte inflation, la dépréciation de la roupie depuis juillet et le creusement de la dette l’ont affaibli. Imran Khan a aussi pâti de la dégradation probable de ses liens avec l’armée, qui était accusée d’avoir interféré en sa faveur en 2018, même si celle-ci est restée silencieuse ces derniers jours. Elle a restauré l’Assemblée et ordonné qu’elle procède au vote sur la motion de censure, que M. Khan, lâché depuis quelques jours par plusieurs de ses alliés, a perdu. Imran Khan est arrivé au pouvoir en 2018, après la victoire aux législatives de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), sur une plateforme populiste mêlant promesses de réformes sociales, conservatisme religieux et lutte contre la corruption.
Pakistans Parlament hat Premierminister Imran Khan das Vertrauen entzogen. Die Entmachtung war der Endpunkt eines wochenlangen Machtkampfes.
Einen Strich durch die Rechnung machte dem Premier die Coronapandemie, die dem Land eine massive Wirtschaftskrise bescherte. Außenminister Shah Mehmood Qureshi sprach am Samstag von einer ausländischen Verschwörung und forderte Geschlossenheit im Land. Den Vorwurf, dass die USA Khans Regierung stürzen wollten, hatte der Premier selbst in den vergangenen Tagen immer wieder geäußert. Beweise dafür lieferte er keine. Kurz vor Mitternacht trat Qaiser, der Khans Regierungspartei angehört, überraschend zurück und machte den Weg frei. Zuletzt waren die Preise für Lebensmittel, Benzin oder Gas massiv gestiegen. Seit den Morgenstunden hatte das südasiatische Land gespannt auf das Votum gewartet. Auch die darauffolgende Auflösung des Parlaments durch Präsident Arif Alvi wurde rückgängig gemacht.
Pakistans Parlament hat Premierminister Imran Khan abgesetzt. In einem Misstrauensvotum stimmte die Mehrheit der Abgeordneten gegen den ehemaligen ...
Nach dem Misstrauensvotum könnte das Parlament bereits in Kürze einen neuen Regierungschef wählen. Die Wahl sei für Montag angesetzt, teilte der geschäftsführende Parlamentspräsident Ayaz Sadiq mit. Die Allianz an Oppositionspolitikern, die das Misstrauensvotum vorantrieb, hatte Khan schlechte Regierungsführung und Inkompetenz in Wirtschaftsfragen vorgeworfen. Zuletzt waren die Preise für Lebensmittel, Benzin oder Gas in der südasiatischen Atommacht mit rund 220 Millionen Einwohnern massiv gestiegen. In einem Misstrauensvotum stimmten 174 von 342 Abgeordneten gegen den ehemaligen Kricketstar, wie ein Parlamentsvorsitzender verkündete. Anhänger der Regierungsparteien hatten den Saal zuvor verlassen. Khan ist der erste Premier in der Geschichte Pakistans, der durch ein Misstrauensvotum abgesetzt wird. Seit den Morgenstunden hatte das südasiatische Land gespannt auf das Votum gewartet.
Eine Mehrheit der Abgeordneten stimmten für einen Antrag, den Regierungschef zu stürzen. Der Oppositionsführer Shehbaz Sharif könnte sein Nachfolger werden.
How will you use zeit.de?zeit.de with adsUm der Nutzung mit Werbung zuzustimmen, muss JavaScript in Ihrem Browser aktiviert sein.zeit.de with adsVisit zeit.de as usual with ads and tracking.
Shehbaz Sharif, le leader de la Ligue musulmane du Pakistan, devrait être confirmé lundi par l'Assemblée pour rempl.
«Nous mettrons du baume sur les plaies de la Nation», a immédiatement promis Shehbaz Sharif, devant le reste de l'opposition extatique. Un autre parlementaire a pris leur place et la motion a dès lors pu être soumise au vote peu après minuit, non sans que les députés PTI aient décidé de quitter la chambre. Et son gouvernement pourrait n'avoir qu'une courte durée de vie. Imran Khan, célèbre pour avoir mené l’équipe nationale de cricket à sa seule victoire en Coupe du monde en 1992, a tout tenté jusqu'à la dernière minute pour se maintenir au pouvoir. Elle a été «approuvée» par 174 des 342 députés, a annoncé le président par intérim de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq. Les échanges houleux ont continué en soirée, alors que les rumeurs les plus folles agitaient la capitale Islamabad, placée sous très forte surveillance sécuritaire.
La motion a été approuvée par 174 des 342 députés. Imran Khan est le premier chef de gouvernement pakistanais à chuter à la suite d'un vote de défiance.
Mais après plusieurs années d’un calme relatif, les attentats ont repris de plus belle depuis août, menés notamment par les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP). Imran Khan a aussi pâti de la dégradation probable de ses liens avec l’armée, qui était accusée d’avoir interféré en sa faveur en 2018, même si celle-ci est restée silencieuse ces derniers jours. La forte inflation, la dépréciation de la roupie depuis juillet et le creusement de la dette l’ont affaibli. Ses efforts pour positionner le Pakistan en acteur régional incontournable n’ont guère porté non plus. Mais la conjoncture économique et ses mauvais choix ont fini par le rattraper. Malgré deux ajournements dans la journée, la manœuvre de M. Khan pour se maintenir au pouvoir au Pakistan a échoué. Le pays a été largement épargné (30 000 morts).
Pakistans Regierungschef Imran Khan hat das mit Spannung erwartete Misstrauensvotum verloren. Vorausgegangen waren stundenlange Debatten.
Eine Mehrheit der 342 Abgeordneten im Parlament hat ihm die Unterstützung signalisiert. (dpa) Nach dem Misstrauensvotum gegen Pakistans Premierminister Imran Khan könnte das Parlament bereits am Montag (11. 4.) einen neuen Regierungschef wählen. Die Nationalversammlung soll um 14.00 Uhr Ortszeit zusammenkommen, erklärte das Parlamentssekretariat am Sonntag. Es wird eine Neuwahl erwartet, für die Oppositionsführer Shehbaz Sharif als Favorit gilt.
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a été renversé dimanche par une motion de censure votée à son encontre par l'Assemblée nationale, ...
La première tâche de Shehbaz Sharif (PML-N) consistera à former un gouvernement de coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP, gauche) et la petite formation conservatrice Jamiatul Ulema-e-Islam-F (JUI-F). Son successeur à la tête de cette république islamique de 220 millions d'habitants dotée de l'arme nucléaire devrait être Shehbaz Sharif, le leader de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) (voir encadré). Aucun Premier ministre n'est jamais allé au bout de son mandat au Pakistan, depuis l'indépendance du pays en 1947, mais Imran Khan est le premier à chuter sur un vote de défiance.
Imran Khan est le premier chef du gouvernement de l'histoire du pays à tomber sur une motion de censure depuis l'indépendance du pays, en 1947.
Aucun Premier ministre n'est allé jusqu'au bout de son mandat au Pakistan, depuis l'indépendance du pays en 1947. Imran Khan n'aura pas fait exception, mais surtout, il est le premier à tomber sur un vote de défiance. En poste depuis 2018, l'ancien champion de cricket (sport national au Pakistan) a été renversé, dimanche 10 avril, par une motion de censure votée à son encontre par l'Assemblée nationale, à l'issue de plusieurs semaines de crise politique et d'une dernière journée sous très haute tension. Imran Khan est le premier chef du gouvernement de l'histoire du pays à tomber sur une motion de censure depuis l'indépendance du pays, en 1947.