"Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a estimé le chef de la diplomatie russe selon l'agence de presse russe Interfax.
L'appel a également été prolongé de trois à six mois", a indiqué l'ONU. Les détails et notamment le nombre de chars, spécialisés dans la défense anti-aérienne, doivent être dévoilés dans la journée par la ministre de la Défense, Christine Lambrecht, lors d'une réunion sur la base militaire américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, selon cette source. "Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a estimé le chef de la diplomatie russe selon l'agence de presse russe Interfax. Sur Twitter, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, n'a pas manqué de tacler son homologue russe. "Nous suivons tout cela de façon quotidienne", a-t-il ajouté. Les Russes haussent le ton.
Le chef de la diplomatie russe a estimé lundi que ce danger était "réel". Franceinfo fait le point sur ce qui constituerait un conflit mondial.
"La guerre mondiale n'est pas l'objectif de Poutine, qui veut seulement l'Ukraine, avance Tatiana Jean, spécialiste de la Russie à Institut français des relations internationales (Ifri), dans les colonnes des Echos. Mais en condition de guerre, comme je le disais, un incident est vite arrivé." On ignore toutefois où se situe cette ligne rouge pour Moscou, pointe la spécialiste des politiques de sécurité et défense russes. L'Europe a le droit de prendre des contre-mesures licites contre celui qui viole extrêmement gravement le droit international [en envahissant un pays voisin]." Isabelle Facon, directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique Courant avril, les Occidentaux se sont donc résolus à livrer des armes lourdes à Kiev. La Pologne, la République tchèque et la Slovaquie ont envoyé des chars et des batteries antimissiles à leur voisin. Le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre le risque d'une troisième guerre mondiale, lundi 25 avril, alors que les tensions entre Moscou et les Occidentaux sont au plus haut.
DÉCRYPTAGE - Lundi soir, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a estimé qu'il ne fallait pas «sous-estimer» le risque de Troisième Guerre ...
Le timing de cette mise en garde n'est pas un hasard, et plusieurs hypothèses l'expliquent. La première pourrait être liée à un résultat insuffisant de la Russie sur le terrain en Ukraine, commence par expliquer le général François Chauvancy, consultant… Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois Dans une interview diffusée à la télévision d'État lundi 25 avril au soir, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays s'efforçait de réduire le risque de guerre nucléaire, rappelant toutefois que le danger était «réel et sérieux». Au cours de son entretien télévisé, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en garde contre le danger d'une Troisième guerre mondiale : «Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer». En parallèle, des explosions se sont produites lundi 25 et mardi 26 en Transnistrie. L'Ukraine accuse Moscou de chercher à déstabiliser la région séparatiste moldave prorusse, et la présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité national, craignant un débordement du conflit en Ukraine.
Les Etats-Unis réunissent ce mardi en Allemagne une quarantaine de pays alliés pour armer davantage l'Ukraine face à l'envahisseur russe, qui a mis en garde ...
Celle-ci a appelé au "calme" et à renforcer la sécurité de son pays. L'appel a également été prolongé de trois à six mois", a indiqué l'ONU. La déclaration a été faite par le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place, 36 ans exactement après la pire catastrophe de l'histoire du nucléaire civil. Il ajoute que l'Ukraine "accélère autant que possible son mouvement vers l'Union européenne". Mais que pour le moment "il est trop tôt pour parler d'avancées". "La situation est difficile. Toute la région est en feu", a-t-il indiqué sur notre antenne. "Nous suivons tout cela de façon quotidienne", a-t-il ajouté. Nous sommes prêts à coopérer avec nos collègues des Nations unies pour soulager les souffrances des populations civiles", a-t-il dit. Une des quatre centrales nucléaires ukrainienne est aujourd'hui toujours sous contrôle de la Russie. "Ce discours est dangereux et ne fait pas avancer les choses. Celle-ci pourrait être supervisée par la Croix-Rouge et l'ONU.
Le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde lundi contre un risque "réel" de troisième guerre mondiale et de guerre nucléaire.
La déclaration de monsieur Lavrov entre dans ce cadre en disant, 'attention, on n'est pas loin de la limite'." Dans un long entretien à la télévision publique russe, Sergueï Lavrov a accusé l'Ukraine de "faire semblant" de négocier pour la paix et a mis en garde les Occidentaux sur un risque d'escalade. Interrogé sur l'importance d'éviter une troisième guerre mondiale et sur une comparaison avec la crise des missiles nucléaires à Cuba de 1962, il a assuré que la Russie faisait tout pour éviter de recourir à l'arme nucléaire : "L'inadmissibilité de la guerre nucléaire est notre position de principe. "Il faut prendre ces menaces au sérieux", ajoute Cyrille Bret, enseignant à Sciences Po et spécialiste des questions internationales sur franceinfo. Sergueï Lavrov a toutefois assuré vouloir éviter une troisième guerre mondiale et promis de continuer à mener des négociations. Le danger est grave, réel. Et nous ne devons pas le sous-estimer." L'invasion russe qui devait être extrêmement rapide en Ukraine s'est transformée en une guerre qui dure depuis plus de deux mois désormais. Et le ton monte entre les deux camps.
«Les Russes sont frustrés et voient tout ce nouvel équipement donné par l'OTAN qui aide les Ukrainiens à résister davantage et à infliger des coûts encore plus ...
«Je ne crois pas qu’on soit plus près ou plus loin d’une Troisième Guerre mondiale qu’on l’était le mois dernier ou au début de la guerre il y a 60 jours. Les Russes avec ce type de discours veulent dissuader les pays de l’OTAN de continuer à donner de l’équipement. Ils veulent diviser les pays de l’OTAN et créer dans les esprits un doute à aider les Ukrainiens afin de limiter les investissements en armes à l’Ukraine», croit l’expert. «Ce que son message signifie, c’est la frustration de la Russie à ne pas être capable, même dans l’offensive dans le Donbass, à faire les avancées qu’elle souhaiterait», explique-t-il en entrevue à Mario Dumont.
GUERRE NUCLEAIRE. Le conflit en Ukraine pourrait-il dégénérer en une Troisième guerre mondiale ? "Le risque est réel" selon les déclarations du Kremlin ...
Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe a nié en bloc ces accusations : "La fédération de Russie, contrairement à de nombreux pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, ne s'adonne pas à du banditisme d'Etat". Les premières rumeurs sur les demandes adressées à la Chine par son ami la Russie ont été relayées par le New-York Times le 13 mars. Le Kremlin en premier a suspecté les laboratoires ukrainiens d'être en train d'effectuer des recherches militaires sur des armes biologiques avec l'aide des Américains. L'arme en question serait un germe maintenu actif dans les laboratoires pour être éventuellement utilisé à des fins de guerre sur des populations civiles. Le politique a également jugé les hauts responsables américains auteurs des accusations de "désinformation". Si le menace matérielle est réelle, d'un point de vue stratégique une offensive nucléaire desservirait la Russie à plusieurs égards. L'opération militaire massive et l'encerclement de Kiev traduisent l'objectif du Kremlin de prendre le pouvoir de la capitale ukrainienne pour placer le pays sous son giron, le gouvernement russe ayant martelé sa volonté de "maintenir la paix" et de "libérer" les Ukrainiens des "nazis au pouvoir". Mener une offensive nucléaire sur l'Ukraine reviendrait à anéantir le pays et serait une action contradictoire avec le projet de Poutine, surtout que le chef russe n'est pas porté en haute estime dans l'opinion du peuple ukrainien. Aux Etats-Unis, où ces allégations ont été taxées de "mensonges purs et simples" par la diplomatie, on s'inquiète que la "propagande russe" puisse servir de "prétexte" à Vladimir Poutine pour lancer sa propre arme chimique. Les deux organisations ont au contraire décidé l'envoi d'équipements militaires pour permettre à l'Ukraine de se protéger contre les menaces nucléaires et chimiques ainsi que "des armes défensives et léthales à l'Ukraine". Fin mars, la seule limite était encore de ne pas envoyer de matériel offensif et "de ne pas devenir cobelligérant", selon les propos d' Emmanuel Macron, une stratégie qui pourrait évoluer. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne cache plus sa "vive inquiétude" quant à la "sûreté et à la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes". Deux d'entre elles sont tombées dans les mains des occupants russes depuis le début de la guerre en Ukraine : Tchernobyl le 24 février et Zaporijjia, plus grande centrale d'Europe le 4 mars. L'AIEA a appelé "à cesser l'usage de la force et avertit d'un grave danger si les réacteurs sont touchés". La France de son côté a envoyé des troupes militaires sur les bases de l'OTAN voisines de l'Ukraine comme en Roumanie. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est d'ailleurs rendu en Russie mardi 26 avril pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères et demander un "cessez-le-feu dans les plus brefs délais". [Mis à jour le 26 avril à 15h10] Les craintes se concrétisent. Le conflit en Ukraine est en passe de devenir une Troisième guerre mondiale, "le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer" a affirmé Sergueï Lavrov, le ministre russe des affaires étrangère, lundi 25 avril.
ÉCLAIRAGE - Le chef de la diplomatie russe a mis en garde lundi 25 avril contre le risque d'une Troisième guerre mondiale.
À ce sujet, Emmanuel Macron assurait encore vendredi 22 avril, chez nos confrères de France Inter, qu'il fallait "peser les choses". Intervenir en Ukraine, "cela veut dire que l'on décide d'une escalade du conflit. De là à voir, du côté du Kremlin, une cobelligérance de Washington dans le conflit ukrainien, il n'y a qu'un pas. La guerre en Ukraine peut-elle nous faire basculer dans un nouveau conflit mondial ? Dans un contexte de tensions sans précédent entre Moscou et l'Occident, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a en tout cas mis en garde lundi 25 avril contre le risque d'une Troisième guerre mondiale.
Au 62e jour de l'invasion russe, une quarantaine de pays se réunissent mardi en Allemagne pour renforcer la défense de l'Ukraine qui, selon le ministre ...
Une Troisième Guerre mondiale, un risque «réel» selon Lavrov. La Russie a assuré lundi soir vouloir poursuivre les négociations de paix avec l’Ukraine, tout en avertissant du danger «réel» que le conflit dégénère en conflit mondial. Au moment où Moscou vise le contrôle total du sud de l’Ukraine et de la région du Donbass, cette réunion organisée sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne, est destinée à «générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes», a déclaré lundi Lloyd Austin, au retour de sa visite à Kyiv. Il a également déclaré que la Russie commettait des «atrocités indéfendables» et que la guerre était un «défi pour les peuples libres du monde entier». Enfin, Lloyd Austin a assuré que les participants à la réunion s’efforceraient d’élaborer un cadre pour aider l’Ukraine à gagner le conflit et à soutenir le pays une fois la guerre terminée. Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a fait l’éloge de la «vaillance et de la compétence» des forces armées ukrainiennes et a déclaré que la défense de leur pays contre l’invasion russe entrerait dans l’histoire. Le général Austin a par ailleurs déclaré que la force de la résistance ukrainienne avait permis à l’OTAN de gagner du temps pour fournir des équipements et un soutien. Le Spiegel évoque une cinquantaine de modèles de chars Gepard qui pourraient être rendus opérationnels «rapidement» par l’entreprise d’armement KraussMaffei Wegmann (KMW). Des chars du même type ont déjà été revendus par KMW au Brésil et ainsi qu’au Qatar, où ils ont notamment servi à assurer la sécurité des Jeux olympiques d’été et de la future Coupe du monde de football. Pour les Britanniques, l’Ukraine a le droit d’attaquer la Russie. Au micro de la radio britannique TimesRadio, le sous-secrétaire d’État parlementaire aux Forces Armées James Heappey a soutenu le droit de l’Ukraine d’attaquer le territoire russe et d’utiliser les munitions fournies. Il y évoque «la fourniture d’équipements de défense aux forces ukrainiennes, notamment dans le domaine de l’artillerie compte tenu des besoins ukrainiens particulièrement importants et urgents». Le communiqué rappelle également que «les deux ministres ont également évoqué les paramètres d’un renforcement des sanctions européennes à l’encontre de la Russie soutenu par la présidence française du Conseil de l’Union européenne.» Enfin, ils ont évoqué ensemble la situation «dramatique» de Marioupol. La France continue de demander que l’aide humanitaire puisse entrer dans la ville, «comme dans le reste de l’Ukraine». Guterres face à Lavrov, «des interprétations différentes» de ce qui se passe en Ukraine. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a rencontré ce matin à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Il a assuré qu’il cherchait à trouver des moyens de trouver une «solution pacifique» le plus rapidement possible. Pour Lavrov, «les négociations se poursuivent». Aux côtés d’Antonio Guterres, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie était prête à «coopérer» avec l’ONU pour aider les civils en Ukraine. Il en a profité pour revenir sur les relations entre l’ONU et la Russie. «Cette situation se détériore petit à petit. A Tchernobyl, le niveau de radioactivité de la centrale est «anormal». C’est le constat des experts de l’AIEA qui sont actuellement à la centrale nucléaire de Tchnernobyl. «Le niveau de radioactivité est, je dirais, anormal», a déclaré Rafael Grossi, chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Jusqu’à présent, la mission a recensé jusqu’à 5 000 victimes civiles, a déclaré Matilda Bogner, précisant que le nombre réel sera «des milliers» plus élevé. L’ONU enquête actuellement sur 150 cas de disparitions forcées. «Encore une fois, le nombre de cas est plus élevé que cela, ce sont juste les cas sur lesquels nous avons suffisamment d’informations pour les examiner», a-t-elle déclaré. Au moins neuf morts dans des bombardements en Ukraine. Au moins neuf civils ont péri mardi dans des bombardements de l’armée russe dans l’Est et le Sud de l’Ukraine, selon des bilans diffusés ce mardi par les autorités locales.
Le sous-entendu du ministre russe des Affaires étrangères sur une possible escalade militaire est surtout un moyen de pression sur les Occidentaux, ...
L'objectif est de mettre la pression sur les dirigeants occidentaux en faisant planer dans les opinions publiques la menace d'une escalade. L'escalade passerait surtout par l'emploi de l'arme nucléaire, ce qui serait une rupture fondamentale de la dissuasion comme elle s'exerce depuis 70 ans. Olivier Schmitt : C'est surtout une manière d'intimider l'Occident. Comme la Russie n'atteint pas ses objectifs militaires en Ukraine, elle cherche à empêcher les livraisons d'armes qui changent fortement le rapport de force sur le front. La rhétorique de Lavrov ne risque pas d'effrayer puisque beaucoup considèrent déjà être en guerre contre le camp occidental. L'objectif ? Ralentir voire suspendre les approvisionnements ukrainiens en armes et prendre une avance concrète dans sa bataille stratégique dans le Donbass. Le message est passé. Le ministre russe des Affaires étrangères a accusé l'Ukraine de "faire semblant" de négocier pour la paix et mis en garde les Occidentaux sur leurs livraisons d'armes répétées au pays dirigé par Volodymyr Zelensky, ce qui rapprocherait le monde d'un conflit global.
Plus que des banderilles, la surenchère d'un chiffon rouge agité sous le nez de Moscou. Ce même lundi, le chef de la diplomatie russe Sergeï Lavrov dit quant à ...
Son éventuel emploi comme arme tactique sur un champ de bataille, à présent ? "Les Américains l’ont réintroduit dans leur doctrine en 2008 et les Russes ont suivi en "miroir" en 2010", rappelle le général Allard. Néanmoins, "si l’engagement militaire devait encore augmenter de la part des Américains, nous pourrions nous rapprocher du seuil nucléaire, ainsi que l’avait déjà évoqué Vladimir Poutine, en le mettant sur la table dès le 27 février", poursuit-il. Les États-Unis sont prêts à "remuer ciel et terre" pour que l’Ukraine l’emporte contre la Russie, a ainsi réaffirmé Lloyd Austin, recevant sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne, 40 pays alliés pour accélérer les livraisons d’armement à Kiev. "Dans tout conflit, il y a la dimension militaire, sur le terrain, et la dimension psychologique, la guerre informationnelle pour influencer l’adversaire. Jusqu’ici, la rhétorique de l’escalade était utilisée par Poutine. Ce qui est nouveau, c’est que les Américains entrent aujourd’hui verbalement dans la danse, confirmant une nouvelle dimension de leur engagement", analyse le général Jean-Claude Allard, chercheur associé à l’Iris. Jusqu’au risque atomique ? "Nous n’en sommes pas là", estime-t-il. Plus que des banderilles, la surenchère d’un chiffon rouge agité sous le nez de Moscou. Ce même lundi, le chef de la diplomatie russe Sergeï Lavrov dit quant à lui : "L’inadmissibilité de la guerre nucléaire est notre position de principe. L’arme nucléaire, l’amiral Alain Coldefy l’a, lui, eue sous sa responsabilité à bord du porte-avions Clémenceau qu’il commandait. Le danger est grave, réel. Et nous ne devons pas le sous-estimer."
En l'espace de 24 heures, le scénario d'un conflit qui dépasserait l'Ukraine a été avancé à deux reprises par Moscou. Simple invective ou véritable ...
Les groupes parlementaires social-démocrate, vert et libéral, qui soutiennent le gouvernement, vont demander cette semaine d’« accélérer la livraison de l’équipement nécessaire à l’Ukraine ». Le soutien de Washington et des Européens pousse Kiev à obtenir plus, persuadé de pouvoir l’emporter. Ainsi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba , a jugé que « les déclarations russes sur un risque de troisième guerre mondiale résonnent comme un aveu de défaite de la Russie ». Pour Richard N. Haass, président du think-tank Council on Foreign Relations, « les États-Unis et leurs partenaires de l’Otan doivent se consulter et consulter l’Ukraine sur les objectifs de la guerre » qui évoluent sans cesse, dictés par le terrain. Ces attaques interviennent au moment où la Moldavie redoute d’être submergée par l’attaque militaire de la Russie en Ukraine et a appelé au calme. Ces bombardements s’avèrent inquiétants dans cette région frontalière de l’Ukraine, soutenue économiquement et militairement par Moscou. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur de la République autoproclamée a confirmé que deux antennes relayant les fréquences radio russes ont été mises hors service. Ces violents échanges n’ont pas fait bouger l’Otan et ses alliés. « L’Ukraine croit clairement qu’elle peut gagner et c’est aussi le cas de tout le monde ici », a réaffirmé, mardi, le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin. Des propos forts en ouverture d’un sommet organisé en Allemagne, sur la base aérienne américaine de Ramstein, à l’invitation de Washington, et qui a réuni une quarantaine de pays. Dans la revue américaine Foreign Affairs, ce proche de Colin Powell estime que « même si l’Ukraine réussissait à évincer les troupes russes, le pays serait toujours vulnérable aux attaques de missiles et d’artillerie émanant de la Russie, sans parler des cyberattaques et des ingérences politiques. Pourquoi une telle déclaration du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov ? La Russie indique clairement à l’Otan et aux États-Unis qu’une ligne rouge est sur le point d’être franchie étant donné l’effort de guerre avec les multiples livraisons d’armes. Un échange qui a continué mardi. « Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu’elle ne puisse pas faire le même genre de chose que l’invasion de l’Ukraine », avait déclaré, lundi, Lloyd Austin. Le risque d’une escalade militaire est bien posé. Pour un certain nombre d’experts, l’issue de la nouvelle phase de ce conflit centrée sur le Donbass dépendra de l’artillerie et des tirs à longue portée. Seulement, même en cas de victoire de Kiev dans cette « guerre d’usure », note Mike Jacobson, un ancien colonel américain spécialiste de l’artillerie, cela « finira par forcer (la Russie) à soit intensifier le conflit, soit négocier de manière réaliste. Elle sera contrariée mais pas vaincue ». Le Royaume-Uni a, lui, donné des missiles antiaériens Starstreak et des blindés. De son côté, le Canada achemine des pièces d’artillerie et des obus téléguidés Excalibur. Quelques heures auparavant, le même ministre avait mis en garde l’Otan et les États-Unis contre le danger « grave » et « réel » d’une troisième guerre mondiale. Car, expliquait-il, l’Alliance est « engagée dans une guerre avec la Russie par le biais d’un mandataire et arme ce mandataire ». Juste après cette sortie médiatique, Sergueï Lavrov a exprimé sa confiance en la « signature d’un accord » dont les modalités dépendraient des « combats sur le terrain » et de la bonne volonté de Kiev.
Faut-il craindre une troisième guerre mondiale ? Selon le chef de la diplomatie Russe, Sergueï Lavrov, le risque est "réel". Une déclaration qui sonne comme ...
Face à la Russie, les soutiens militaires à l'Ukraine se multiplient, et se renforcent. Une phrase prononcée par Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, lundi 25 avril au cours d'une interview, inquiète désormais le monde entier. Les soutiens à l'Ukraine se renforcent
Depuis le début de l'offensive russe de l'Ukraine, et alors que Kiev a démontré sa capacité à résister face aux forces russes, Moscou n'a de cesse de ...
Le maintien d'un relatif équilibre des forces sur le terrain pourrait d'ailleurs pousser Moscou à revenir sérieusement à la table des négociations, puisque comme le croit Pierre Servent, "Poutine ne comprend que le rapport de force. Si bien que le 26 mars, Moscou a annoncé la réorganisation de son offensive, ne se concentrant plus que sur le Donbass, une région en partie occupée par des séparatistes prorusses depuis 2014. Un peu moins d'une semaine plus tard, l'armée russe annonçait le premier tir d'essai réussi d'un nouveau missile balistique intercontinental Sarmat, surnommé "Satan 2", pouvant contenir jusqu'à 12 têtes nucléaires, avec une puissance maximale estimée à 50 mégatonnes, soit 2000 fois Hiroshima. Tiré depuis Moscou, il pourrait même atteindre Londres en 6 minutes et être en mesure de brouiller les radars. Vous imaginez, par rapport à l'orgueil de Poutine?", juge Pierre Servent. Mais plutôt que de gagner les cœurs, on vise à faire trembler les esprits. Depuis le 24 février, la guerre qui oppose la Russie à l'Ukraine se joue aussi sur le champ communicationnel.
- Quatre parlementaires suisses se rendent mercredi en Ukraine pour une visite officielle à l'initiative du président du Parlement ukrainien auprès de son ...
- Quatre parlementaires suisses se rendent mercredi en Ukraine pour une visite officielle à l'initiative du président du Parlement ukrainien auprès de son homologue suisse, l’Argovienne et présidente du Conseil national, Irène Kälin. - L'armée russe a de son côté affirmé avoir détruit une "grande quantité" d'armes livrées à Kiev par les Etats-Unis et des pays européens, lors d'une frappe de missiles dans le sud-est de l'Ukraine. - L'armée ukrainienne a reconnu mercredi une avancée des forces russes dans l'est du pays, avec la prise de plusieurs petites localités dans la région de Kharkiv et dans le Donbass.