Philippines

2022 - 5 - 9

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Aux Philippines, Marcos Junior hérite de l'affaire familiale (L'Obs)

Batac (Philippines) (AFP) - La porte latérale de la camionnette blanche s'ouvre, un siège motorisé pivote et l'ancienne première dame des Philippines, ...

A Batac, personne ne serait surpris, dans cinquante ans, de le voir arriver à l'école pour voter pour le dernier membre de la tribu Marcos cherchant à emménager dans le palais présidentiel de Malacanang. À 92 ans, son aura s'est un peu ternie. Dans le couloir, un vieillard pousse un cri de surprise en voyant Imelda. Il doit avoir à peu près le même âge, mais les années ont été moins clémentes pour lui: il est maigre et n'a plus de dents, son T-shirt usé est trempé de sueur et ses tongs partent en lambeaux. Elle fait ensuite signe à un assistant, qui fait signe à un autre assistant, qui fait signe à un troisième assistant qui lui fournit un paquet de mouchoirs en papier pour tamponner son front. Il faut dire que les talents d'acteur de Marcos Junior sont moins développés que ceux de sa mère. Et que son apparence physique est assez banale, si l'on exclut sa chevelure noire à la Beatles. Une ironie quand on sait que les mythiques "Fab Four" s'étaient brouillés avec Imelda lors d'une tournée dans le pays et avaient juré de ne plus jamais remettre les pieds aux Philippines. Sa rare apparition publique a lieu à l'école élémentaire Mariano Marcos de Batac, la ville de feu son mari le dictateur Ferdinand Marcos, dans le Nord de l'archipel.

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Elections aux Philippines : le mandat du président Duterte marqué ... (FRANCE 24)

Les Philippins ont commencé lundi 9 mai à voter pour désigner leur prochain président, un scrutin à fort enjeu pour lequel Ferdinand Marcos Junior, ...

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Philippines : vers un retour de la dynastie Marcos au pouvoir (M6info by MSN)

À quelques jours du scrutin de l'élection présidentielle aux Philippines, le fils du dictateur Marcos se retrouve largement en tête des sondages.

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Marcos Junior, président des Philippines, 36 ans après son père ? (Franceinfo)

Dans la famille Marcos, après le père, voici le fils... Les Philippines votent lundi 9 mai pour désigner leur nouveau président. Et c'est Marcos Junior, ...

Pourtant, la Commission présidentielle sur la bonne gouvernance, qui enquête sur les biens mal acquis n'a pas terminé son travail. Leur désenchantement est tel qu'un héritier Marcos ou un autre, aujourd'hui ils ne voient pas bien la différence. Les Philippines votent lundi 9 mai pour désigner leur nouveau président. Et c'est Marcos Junior, le fils de l'ancien dictateur, qui est donné largement gagnant. Les affaires du clan, elles, pourraient être définitivement enterrées. Et les sondages lui promettent la majorité absolue, loin devant sa principale rivale, Leni Robredo, actuelle vice-présidente et avocate défenseur des droits de l'homme – alors même qu'il est resté plutôt discret dans les médias et n'a participé à aucun des débats organisés pendant la campagne et qu'il refuse de répondre aux questions à la volée lancées par les journalistes. Le scrutin, aux Philippines, est à un seul tour.

Élections aux Philippines: Marcos Jr vers une victoire écrasante ... (RTL 5 Minutes)

Les Philippins votaient lundi pour désigner leur prochain président, un scrutin émaillé de violences et pour lequel Ferdinand Marcos Junior, fils du défunt ...

"C'est un autre carrefour pour nous", a déclaré Judy Taguiwalo, 72 ans, une militante anti-Marcos qui a été arrêtée deux fois et torturée pendant la loi martiale. Pour gagner ce scrutin à un seul tour, il lui suffirait d'être celui qui obtient le plus de voix. Au moins quatre personnes ont été tuées dans des attaques contre des bureaux de vote dans deux villes du pays, selon la police. Des Philippins font la queue pour voter aux élections générales, le 9 mai 2022 à Tanay dans la province de Rizal / © AFP Une vaste campagne de désinformation pour réhabiliter les vingt années de dictature de Marcos Senior, le système clientéliste et le désenchantement des électeurs à l'égard des récents gouvernements ont alimenté le retour en grâce des Marcos. Des électeurs remplissent leurs bulletins de vote à Tanay, dans la province philippine de Rizal, le 9 mai 2022 / © AFP

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Aux Philippines, Marcos Junior hérite de l'affaire familiale (TV5MONDE Info)

La porte latérale de la camionnette blanche s'ouvre, un siège motorisé pivote et l'ancienne première dame des Philippines, Imelda Marcos, est descendue ...

A Batac, personne ne serait surpris, dans cinquante ans, de le voir arriver à l'école pour voter pour le dernier membre de la tribu Marcos cherchant à emménager dans le palais présidentiel de Malacanang. À 92 ans, son aura s'est un peu ternie. Dans le couloir, un vieillard pousse un cri de surprise en voyant Imelda. Il doit avoir à peu près le même âge, mais les années ont été moins clémentes pour lui: il est maigre et n'a plus de dents, son T-shirt usé est trempé de sueur et ses tongs partent en lambeaux. Elle fait ensuite signe à un assistant, qui fait signe à un autre assistant, qui fait signe à un troisième assistant qui lui fournit un paquet de mouchoirs en papier pour tamponner son front. Il faut dire que les talents d'acteur de Marcos Junior sont moins développés que ceux de sa mère. Et que son apparence physique est assez banale, si l'on exclut sa chevelure noire à la Beatles. Une ironie quand on sait que les mythiques "Fab Four" s'étaient brouillés avec Imelda lors d'une tournée dans le pays et avaient juré de ne plus jamais remettre les pieds aux Philippines. Sa rare apparition publique a lieu à l'école élémentaire Mariano Marcos de Batac, la ville de feu son mari le dictateur Ferdinand Marcos, dans le Nord de l'archipel.

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Philippines: au moins quatre morts dans des violences pendant la ... (Le Journal de Québec)

Au moins quatre personnes ont péri lundi dans deux attaques de bureaux de vote aux Philippines, a indiqué la police.

En 2009, Maguindanao avait été le théâtre de l'épisode de violence politique le plus meurtrier du pays. Parmi les victimes figuraient des journalistes qui couvraient le scrutin. Au moins quatre personnes ont péri lundi dans deux attaques de bureaux de vote aux Philippines, a indiqué la police, au moment où des millions de personnes se rendaient aux urnes pour les élections générales dans un pays où les agressions en politique sont habituelles.

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Philippines: trois agents de sécurité ont été tués dans l'attaque d'un ... (Pressafrik)

Trois agents de sécurité ont été tués, lundi 9 mai, dans le sud des Philippines quand des hommes armés ont ouvert le feu dans un bureau de vote, ...

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Philippines : Marcos Junior, le fils du défunt dictateur, aux portes du ... (L'Express)

L'héritier du clan Marcos pourrait remporter l'élection présidentielle, grâce à une campagne de désinformation bien ficelée et un contexte économique ...

En parallèle, la famille Marcos peut compter sur leur allié Rodrigo Dutertre pour les réhabiliter à l'intérieur du monde politique. Même soif de pouvoir chez sa mère. Aujourd'hui âgée de 92 ans, celle qui était appelée "le papillon d'acier" se présente deux fois à la présidence (en 1992 et 1998). De son côté, sa fille Imée Marcos occupe le siège de sénatrice depuis 2019. Mais l'héritier ne court pas après les plateaux télévisés - il n'a participé à aucun débat pendant la campagne - préférant les vidéos sur YouTube où il tente de redorer le blason de son clan. "Une résurrection" pour la famille Marcos, passant ainsi de "paria à la présidence", note l'hebdomadaire Nikkei Asia, le 27 avril. Lors d'un rare entretien accordé fin avril à CNN Philippines, Marcos Jr a loué les compétences politiques de son père et de sa mère, Imelda : "Même mon père, je ne pense pas, s'y opposerait si je dis qu'Imelda est le politicien suprême de la famille. Les Philippins s'apprêtent-ils à faire un saut dans le passé ? La population se déplace aux urnes, ce lundi 9 mai, pour désigner leur prochain président, un scrutin important pour lequel Ferdinand Marcos Junior, fils du sinistre dictateur Ferdinand Marcos, se dirige vers une victoire écrasante, selon les sondages.

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L'espoir ténu d'un «réveil» après les élections aux Philippines (Vatican News)

Des élections générales se tiennent dans l'archipel du Pacifique ce lundi 9 mai. Ferdinand Marcos junior, le fils de l'ancien dictateur Ferdinand ...

Le long confinement durant la pandémie de Covid-19 a également nui à la scolarisation des jeunes. Environ 67 millions de Philippins sont appelés à voter pour ces élections, qui permettront aussi de désigner le vice-président, les députés, la moitié des sénateurs, les 81 gouverneurs de province et d’autres élus locaux. Leni Robredo, actuelle vice-présidente et farouche opposante de Duterte est quant à elle deuxième dans les sondages.

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Les Philippins ont voté pour la présidentielle, large victoire attendue ... (La Provence)

Dix candidats sont en lice pour succéder au président Rodrigo Duterte, et Ferdinand Marcos Jr, largement en tête dans les sondages, semble en passe de réaliser ...

"C'est un autre carrefour pour nous", a déclaré Judy Taguiwalo, 72 ans, une militante anti-Marcos qui a été arrêtée deux fois et torturée pendant la loi martiale. Pour gagner ce scrutin à un seul tour, il lui suffirait d'être celui qui obtient le plus de voix. Au moins quatre personnes ont été tuées dans des attaques contre des bureaux de vote dans deux villes du pays, selon la police. Si les pronostics des sondages se confirment, Marcos Jr deviendrait le premier candidat à la présidence à être élu avec une majorité absolue depuis le renversement de son père en 1986. Dans une école de Batac, bastion de la famille Marcos, les électeurs ont fait la queue lundi matin, ventilateur portatif à la main pour tromper la chaleur tropicale. Les Philippins ont voté pour la présidentielle, large victoire attendue de Marcos Jr

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Aux Philippines, le camp Marcos porté par les « fake news » (Le Monde)

La prolifération des récits alternatifs en faveur de l'ancien dictateur et de ses enfants fait mouche auprès d'un électorat peu informé et crédule.

La désinformation aux Philippines a la vie dure. La « gauche », c’est « des attentats, le chaos », croit cette dame aux cheveux grisonnants. Et puis, la « gauche », ce sont les « oligarques ».

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Présidentielle aux Philippines: Philippines: vers une victoire ... (Quotidien Jurassien)

Ferdinand "Bongbong" Marcos Junior, fils de l'ancien dictateur du même nom, se dirige vers une victoire écrasante à l'élection présidentielle de lundi aux ...

Pour gagner ce scrutin à un seul tour, il lui suffirait d'être celui qui obtient le plus de voix. Au moins quatre personnes ont été tuées dans des attaques contre des bureaux de vote dans deux villes du pays, selon la police. Marcos Jr a obtenu plus de deux fois plus de voix que sa principale adversaire, l'actuelle vice-présidente Leni Robredo, selon ces résultats portant sur près de la moitié des quelque 70'000 bureaux de vote du pays et publiés par les médias locaux citant la Commission électorale. Lors de ce scrutin à un tour, il suffit à un candidat d'obtenir plus de voix que ses rivaux pour l'emporter.

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Philippines: Marcos Junior se dirige vers une victoire écrasante à la ... (La Croix)

Ferdinand "Bongbong" Marcos Junior salue le public après avoir voté, le 9 mai 2022 à Batac, le fief du clan Marcos aux Philppines AFP/Archives.

Sa mère Imelda Marcos, la matriarche du clan âgée de 92 ans, est venue glisser son bulletin dans l'urne un peu plus tard, aidée par sa fille Irene et son petit-fils Sandro, le fils cadet de Marcos Jr. Leni Robredo, avocate et économiste de 57 ans, avait battu de justesse Marcos Jr dans la course à la vice-présidence en 2016. Mais une série de tractations en coulisses avec d'autres clans politiques semble avoir suffi à lui procurer la victoire. Marcos Jr a commencé sa journée en votant dans une école portant le nom de son grand-père à Batac, fief de la famille dans le nord du pays. La journée de lundi a été marquée par des violences, comme c'est souvent le cas lors d'élections aux Philippines. Au moins quatre personnes ont été tuées à travers le pays dans des attaques de bureaux de vote. Le régime avait été renversé en 1986 par une immense révolte populaire, et la famille Marcos était partie en exil aux Etats-Unis, avant de revenir dans le pays pour y retisser un puissant réseau de soutien politique.

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Présidentielle aux Philippines : Marcos Jr se dirige vers une victoire ... (Ouest-France)

Une large victoire à l'élection présidentielle de lundi aux Philippines semble promise à Ferdinand « Bongbong » Marcos Junior, fils de l'ancien dictateur du ...

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Philippines: le fils de l'ancien dictateur, Marcos Junior, largement élu ... (Libération)

Ferdinand « Bongbong » Marcos Junior, fils de l'ancien dictateur du même nom, aurait obtenu plus de deux fois plus de voix que sa principale adversaire, ...

Sur les podiums et les estrades, les flyers et les spots, la «team Marcos» a lancé les grandes manœuvres pour reconquérir la gloire perdue, restaurer la fierté bafouée et racheter l’image de la «plus puissante dynastie du pays, note le politologue Aries Arugay à Manille. Ils n’ont jamais quitté les feux de la rampe politique, mais ils ont investi dans une efficace machinerie de désinformation et de révisionnisme historique. Marcos Jr aurait obtenu plus de deux fois plus de voix que sa principale adversaire, l’actuelle vice-présidente Leni Robredo, selon ces résultats portant sur près de la moitié des quelque 70 000 bureaux de vote du pays et publiés par les médias locaux citant la Commission électorale. BBM aurait déjà engrangé 15,3 millions de voix contre seulement 7,2 millions pour Leni Robredo. Environ 67 millions de Philippins étaient appelés aux urnes pour ces élections générales. Lors de ce scrutin à un tour, il suffit à un candidat d’obtenir plus de voix que ses rivaux pour l’emporter. Ferdinand «Bongbong» Marcos Junior (BBM), fils de l’ancien dictateur du même nom, se dirige vers une victoire écrasante à l’élection présidentielle aux Philippines, selon un premier décompte officieux des voix rendu public dans la soirée de lundi.

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Aux Philippines, Ferdinand Marcos Junior dans les pas de son ... (La Croix)

À 64 ans, Ferdinand Marcos Junior est quasiment assuré de remporter la présidentielle qui s'est tenue ce lundi 9 mai. À travers lui, c'est un clan puissant ...

Annonce de la candidature de Ferdinand Marcos Junior pour les élections générales de 2016. Ferdinand Marcos Junior était en pension en Grande-Bretagne lorsque son père a décrété la loi martiale en 1972 aux Philippines. Il défend aujourd’hui ce régime, dont il loue le « génie politique », en s’appuyant sur la forte croissance économique du début et les dépenses publiques sous la loi martiale, occultant la corruption et la mauvaise gestion qui ont ensuite appauvri la nation. Bongbong Marcos Junior n’a accepté aucun débat télévisé, a fui les journalistes et refuse d’entamer le moindre dialogue sur les violences de son prédécesseur qu’il soutient. Il échoue aux portes de la vice-présidence. Mais la machine Marcos était lancée avec une puissance financière très forte et des soutiens à tous les niveaux de la vie politique », constate Sol Iglesias. Cette fois, le plan du « retour de l’enfant prodigue » au sommet de l’État, orchestré en coulisses par sa mère Imelda, ne pouvait échouer. Mais derrière le mot “unité” se cache un autoritarisme violent car aucun dialogue n’est possible, tout le monde doit obéir. » Ferdinand Marcos Junior, 64 ans, fils de l’ancien dictateur qui régna d’une main de fer sur l’archipel pendant plus de vingt ans (entre 1965 et 1986), va entrer au palais présidentiel de Manille avec une confortable majorité des voix. » Élection de Ferdinand Marcos à la tête des Philippines. Après la mort du dictateur déchu à Hawaï en 1989, les Marcos sont rentrés au pays et ont commencé leur remarquable renaissance, exploitant les allégeances locales pour se faire élire à une série de postes élevés. Ferdinand Marcos Junior a ainsi été vice-gouverneur à deux reprises de la province d’Ilocos Norte, le fief familial, et a également été élu à la Chambre des représentants et au Sénat. « Lentement le pays a glissé vers une forme de plus en plus affirmée d’autoritarisme avec le président Duterte », se désole Sol Iglesias, professeur de sciences politiques à l’Université des Philippines. « Comme si le président sortant avait préparé le terrain à Marcos Junior. On sent que le peu de démocratie qui survivait aux Philippines va disparaître, tout comme les droits de l’homme. »

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Philippines : Marcos Junior donné large vainqueur à la présidentielle (Le Point)

Le fils de l'ancien dictateur du même nom aurait obtenu plus de 15,3 millions de voix. La campagne a été marquée par une vague de désinformation.

Marcos Jr a commencé sa journée en votant dans une école portant le nom de son grand-père à Batac, fief de la famille dans le nord du pays. Lundi, la journée a été marquée par des violences, habituelles lors des élections. Au moins quatre personnes ont été tuées à travers le pays dans des attaques de bureaux de vote. La personnalité, plutôt que le programme politique, influence généralement le choix du candidat, et l'achat de voix et l'intimidation sont aussi des problèmes récurrents dans le pays. Leni Robredo, avocate et économiste de 57 ans, avait battu de justesse Marcos Jr dans la course à la vice-présidence en 2016. Ceux-ci tentant de faire passer, auprès des jeunes Philippins, les vingt ans de régime de son père comme une ère dorée de paix et de prospérité pour le pays. Selon les règles en vigueur, devient président des Philippines celui qui parvient à obtenir le plus de voix parmi les candidats sur la ligne de départ.

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Aux Philippines, le fils de l'ex-dictateur Marcos remporte la ... (Le Temps)

Après dépouillement de plus de 90% des votes, Ferdinand «Bongbong» Marcos Junior, 64 ans, en a remporté près de 30.

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Le fils de l'ex-dictateur Marcos remporte la présidentielle aux ... (RTS.ch)

Ferdinand Marcos Junior, fils du défunt dictateur du même nom, a remporté mardi une victoire écrasante à la présidentielle aux Philippines, réinstallant son ...

Dans la capitale, ses partisans euphoriques lançaient des feux d'artifice et parcouraient les rues en agitant des drapeaux philippins. Il lui suffisait, lors de ce scrutin à un seul tour, d'être celui des dix candidats qui obtenait le plus de voix pour l'emporter. Le régime avait été renversé en 1986 par une immense révolte populaire, et la famille Marcos était partie en exil aux Etats-Unis, avant de revenir dans le pays pour y retisser peu à peu un puissant réseau de soutien politique.

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Philippines : Le fils de l'ex-dictateur Ferdinand Marcos remporte la ... (20minutes.fr)

Ferdinand Marcos Junior a largement remporté l'élection présidentielle aux Philippines, selon un premier décompte donné mardi matin.

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Présidentielle aux Philippines: Philippines: vers une victoire ... (Quotidien Jurassien)

Ferdinand "Bongbong" Marcos Junior, fils de l'ancien dictateur du même nom, se dirige vers une victoire écrasante à l'élection présidentielle de lundi aux ...

Sa mère Imelda Marcos, la matriarche du clan âgée de 92 ans, est venue glisser son bulletin dans l'urne un peu plus tard, aidée par sa fille Irene et son petit-fils Sandro, le fils cadet de Marcos Jr. "Rien n'est perdu, nous ne sommes pas tombés", avait-elle déclaré dans un discours télévisé, promettant de poursuivre le combat contre les Marcos une fois les résultats complets officiellement validés, d'ici quelques semaines. Cette dernière disposait elle aussi d'une avance considérable à l'élection à la vice-présidente, qui se déroulait simultanément. Marcos Jr avait commencé sa journée en votant dans une école portant le nom de son grand-père à Batac, fief de la famille dans le nord du pays. Le régime avait été renversé en 1986 par une immense révolte populaire, et la famille Marcos était partie en exil aux Etats-Unis, avant de revenir dans le pays pour y retisser peu à peu un puissant réseau de soutien politique. Dans une allocution mardi à l'aube depuis son quartier général de campagne à Manille, "Bongbong", 64 ans, s'est abstenu de proclamer sa victoire, se contentant de remercier ses partisans pour leurs mois de "sacrifices et de travail". "Attendons que ce soit très clair, que le décompte atteigne 100% des voix, et alors nous pourrons célébrer", a-t-il dit.

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Aux Philippines, Ferdinand Marcos Junior, le fils de l'ex-dictateur, en ... (Le Monde)

Cette victoire écrasante du fils du défunt dictateur du même nom signe le retour au pouvoir du clan familial Marcos, 36 ans après la révolte populaire qui ...

Sa mère Imelda Marcos, la matriarche du clan âgée de 92 ans, est venue glisser son bulletin dans l’urne un peu plus tard, aidée par sa fille Irene et son petit-fils Sandro, le fils cadet de Marcos Jr. Les liens de M. Marcos avec son père, auteur d’une répression sanglante pendant les années de loi martiale, font de lui l’un des politiciens les plus clivants du pays. « Bongbong » a promis de rétablir « l’unité » du pays pendant son mandat de six ans. Ferdinand Marcos Junior, a été élu, mardi 10 mai, nouveau président des Philippines. Selon des résultats portant sur plus de 90 % des circonscriptions, le fils du défunt dictateur du même nom obtient près de 30 millions de voix, soit environ deux fois plus sa principale rivale, la vice-présidente sortante Leni Robredo, une avance impossible à rattraper. Cette dernière disposait elle aussi d’une avance considérable à l’élection à la vice-présidente, qui se déroulait simultanément. Dans la capitale, sans attendre, ses partisans euphoriques lançaient des feux d’artifice et parcouraient les rues en agitant des drapeaux philippins.

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Aux Philippines, le fils du dictateur Ferdinand Marcos élu à la tête du ... (TV5MONDE Info)

Le clan Marcos de nouveau à la tête des Philippines. 36 ans après la chute de Ferdinand Marcos, son fils surnommé Bongbong est élu...

Un cousin se représente en vue de conserver le deuxième. Son neveu - le fils de sa soeur Imee, qui est sénatrice - entend se faire réélire gouverneur, tandis que la veuve d'un autre cousin compte bien conserver son fauteuil de vice-gouverneur. Au début de la campagne du nouveau président en mars, les candidats de la famille ont posé côte à côte devant un panneau "Team Marcos" à Laogag, la capitale de la province. A ce jour, la Commission est toujours engagée dans 87 procès aux Philippines et deux aux États-Unis et en Suisse concernant des actifs d'une valeur de plus de 2 milliards de dollars. La famille du président sortant, Rodrigo Duterte, n'est pas en reste. Certaines ont vu leur pouvoir se faner, mais 234 de ces familles ont conquis des sièges lors des élections de mi-mandat en 2019, relève-t-il. Marcos président, "c'est le renard qui garde le poulailler", s'inquiètait récemment un ancien président de cette agence gouvernementale. Cet ancien prisonnier politique, alors président d'une organisation de jeunesse communiste, raconte le jour où il a été capturé lors d'un raid en 1974, puis a été détenu pendant deux ans dans les geôles de Marcos et torturé à plusieurs reprises. En campagne, Marcos a assuré qu'il "renforcerait" l'agence et étendrait ses prérogatives mais ces assurances n'ont pas convaincu tout le monde. Un récit très éloigné de la réalité des années Marcos. Elle vit librement à Manille et est allée voter ce lundi 9 mai dans le même bureau que son fils. Imelda Marcos, ex-reine de beauté, avait un goût immodéré pour les chaussures qu’elle collectionnait outrancièrement, mais aussi pour les bijoux ou les œuvres d’art. Dix milliards de dollars auraient disparu des caisses de l’Etat philippin, du fait du clan Marcos. On estime que 70.000 opposants politiques ont été tués, violés, mutilés ou détenus arbitrairement sous la dictature.

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Philippines. Qui est Marcos Junior, le nouveau président ... (Ouest-France)

Ferdinand Marcos Junior, fils et homonyme du défunt dictateur, a remporté mardi une victoire écrasante à la présidentielle aux Philippines.

Tout au long de sa campagne, Ferdinand Marcos Junior a pu compter sur le soutien sans faille du président autoritaire sortant Rodrigo Duterte, dont la popularité reste forte. Ferdinand Marcos Junior, fils et homonyme du défunt dictateur, a remporté mardi une victoire écrasante à la présidentielle aux Philippines, réinstallant son clan familial au sommet du pouvoir, 36 ans après la révolte populaire qui l’en avait chassé. Ferdinand Marcos Junior, fils et homonyme du défunt dictateur, a remporté mardi une victoire écrasante à la présidentielle aux Philippines. Voici trois choses à savoir sur ce nouveau président.

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Aux Philippines, la victoire de Ferdinand Marcos Junior inquiète les ... (Libération)

Des citoyens ayant subi les atrocités commises par l'administration du dictateur Ferdinand Marcos craignent un retour du clan au pouvoir.

«Elle va prendre la tête de l’opposition et, s’il le faut, de la Révolution. J’en suis persuadé, c’est une battante, pense Rey Baltazar. Et puis espérons qu’elle se représente dans six ans.» Il y a quarante ans, les gens n’osaient rien dire contre le régime, de peur des représailles de la part du gouvernement. Rey Baltazar, la voix rauque, raconte avoir été témoin de violences inouïes entre la police, les forces armées et les étudiants en tête des manifestations contre le régime dans les années 80 : «J’ai vu des gamins de 16 ans se faire tuer devant mes yeux, d’autres se faire molester par la police ou l’armée avant d’être balancés dans des camions et emprisonnés. Ils avaient carte blanche. Depuis des mois, un cauchemar agite les nuits de Rey Baltazar G. Reyes, un homme au visage marqué par le temps et les tempes couleur cendres. Avec plus de 97 % des 65,7 millions voix dépouillées ce mardi matin, le fils du défunt dictateur Ferdinand Marcos obtient plus de 30 millions de voix. Sans surprise, Ferdinand «Bongbong» Marcos, candidat de la droite réactionnaire, a remporté l’élection présidentielle philippine, dont le scrutin s’est tenu lundi 9 mai.

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Marcos Junior remporte la présidentielle aux Philippines (Le Figaro)

Le fils du défunt dictateur du même nom a remporté mardi une victoire écrasante, réinstallant son clan familial au sommet du pouvoir 36 ans après la révolte ...

« Bongbong », son surnom d'enfance devenu cri de ralliement, a capté plus de 50% des voix, plus du double de sa principale rivale, la vice-présidente Leni Robredo, selon le décompte officiel en cours au petit matin du 10 mai, et devient le premier président philippin à remporter une majorité absolue. Avec 30 millions de voix, l'héritier remporte par KO ce scrutin à un tour haut en couleur, face aux neuf autres candidats, dont la légende de la boxe Manny Pacquiao, arrivé troisième. C'est près de deux fois plus que le score de Rodrigo Duterte, il y a six ans, offrant une assise démocratique sans précédent au fils du défunt autocrate… Retour vers le futur aux Philippines. Ferdinand Marcos Junior a remporté haut la main l'élection présidentielle ce 9 mai, ramenant au pouvoir le sulfureux clan familial, trente-six ans après le renversement populaire de son père dictateur qui régna d'une main de fer pendant trois décennies sur l'Archipel d'Asie du sud-est.

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