Le journaliste et militant Taha Bouhafs avait été investi par la France Insoumise à Vénissieux (Rhône). JULIEN DE ROSA / STR / AFP. Législatives : candidat ...
À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Parmi les points d'accroche : une brouille avec le PCF local qui a dénoncé le parachutage du militant Isérois, et engendré la candidature dissidente de la maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard. La veille, le secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF), Fabien Roussel, a demandé aux Insoumis de « revoir » la candidature du militant à Vénissieux (Rhône) pour « créer les conditions de gagner » dans cette circonscription. Je m'en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire.— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 10, 2022 Ça me fait de la peine », a expliqué le député de Seine-Saint-Denis sur France 2. Taha Bouhafs était l’exemple de ces milieux sociaux, loin de la politique, et qui s’engagent et qui ne sont pas toujours parfaits.
Le journaliste militant Taha Bouhafs a annoncé sur Twitter mardi qu'il retirait sa candidature aux législatives après "une tempête d'attaques" le visant ...
C'est tout ce qu'il n'y a pas à l'Assemblée. Combien d'ouvriers ? Combien de maçons ? Ce qui m'inquiète pour la démocratie, c'est cette uniformité", déclare-t-il sur franceinfo. Et nombre de gens qui ne sont pas parfaits ne subissent pas, en raison de ces imperfections, les différents procès médiatiques que M. Bouhafs a subi", a-t-il estimé. Le député affirme que Taha Bouhafs n'a été la cible d'aucune pression de la part de LFI pour retirer sa candidature. Je m'en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire", ajoute le leader de la France insoumise. "M. Bouhafs était l'exemple de ces jeunes gens issus de milieux sociaux parfois défavorisés dans des quartiers populaires qui s'engagent et qui, parfois dans leur engagement ne sont pas toujours parfaits. Le journaliste militant Taha Bouhafs a annoncé sur Twitter mardi qu'il retirait sa candidature aux législatives après "une tempête d'attaques" le visant depuis l'annonce de son investiture par La France insoumise. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, avait demandé lundi à LFI de "revoir" sa candidature.
Investi par la Nupes dans la 14e circonscription du Rhône, le journaliste a expliqué dans un communiqué ce mardi avoir encaissé « une tempête d'attaques ...
« Il y a des candidatures qui dérangent et c’est aussi pour ça qu’elles doivent être soutenues ! » Ça me fait de la peine », ajoute le cadre de LFI. Alexis Corbière, député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis, a confirmé son retrait ce mardi matin sur France 2 : « Je crois qu’il faut l’interpréter comme ça. » « C’est un grand constat d’échec, je prends acte de sa décision et je la respecte […]. Ce qu’on veut faire, c’est que l’Assemblée nationale soit à l’image du peuple.
Alors qu'il devait être candidat aux élections législatives dans la 14e circonscription du Rhône, sous les couleurs de La France Insoumise, le journaliste ...
Lundi, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, avait déclaré sur France 2 que l'investiture de Taha Bouhafs posait "problème" et avait invité LFI à "revoir" sa décision : "Je ne comprends pas que LFI puisse présenter sous ses couleurs quelqu'un qui a été condamné en première instance pour injures raciales." Engagé contre l'islamophobie, très critique envers le gouvernement, Taha Bouhafs s'est fait connaître en étant le seul à filmer Alexandre Benalla en train de molester un couple de manifestants à Paris, le 1er mai 2018. Il "n'arrive plus" à "se battre" face à ce qu'il estime être une "tempête d'attaques sans précédent" : Taha Bouhafs renonce.
En l'espace de quelques jours, la candidature de Taha Bouhafs pour les élections législatives a cristallisé les dissensions qui pourraient apparaître ...
"À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes", a complété le leader de La France Insoumise. Problème : il n'y a pas qu'au niveau local que la candidature de Taha Bouhafs fait grincer des dents au sein de la Nupes. Jusqu'à la prise de position sans ambiguïté de Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle, lundi matin sur France 2. À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Face à tous ces vents contraires, Taha Bouhafs a décidé de jeter l'éponge, annonçant son retrait dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi. Dans la foulée de cette annonce, les réactions au sein de LFI n'ont pas tardé à parvenir. Cette décision serait regrettable et irait à contre-courant de la volonté d’union du peuple de gauche.— Taha Bouhafs \ud83d\udd3b (@T_Bouhafs) Le 28 avril, sur les ondes de Sud Radio, la présidente du groupe France Insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, montait déjà au créneau pour défendre le jeune militant. De quoi provoquer les regrets de Taha Bouhafs, qu'il a exprimés sur Twitter. Et immédiatement, l'entourage politique du militant d'extrême-gauche qui se présente également comme journaliste indépendant, a dénoncé une campagne d'intimidations et de menaces à l'encontre de l'homme qui vient de fêter ses 25 ans. Après plusieurs jours de polémique, retour sur cet épisode qui a suscité des tensions au sein de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes). Jusqu'au retrait de sa candidature ce mardi, qu'a dit regretter Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise. Retour sur une polémique en trois actes. On va répondre collectivement aux attaques visant Taha Bouhafs & sa potentielle investiture par l’Union Populaire…en attendant, relire ce thread sur le procès Bouhafs/Kebbab & ses enjeux politiques.
Figure controversée du monde médiatico-politique, le jeune homme a finalement décidé de se retirer.
Je m’en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire”, a réagi Jean-Luc Mélenchon. Pour ma part, j’ai essayé mais je n’y arrive plus”, écrit-il dans son communiqué. Après son annonce, beaucoup à gauche regrettent sa décision. ”“Il aurait fait un très bon député”, a déploré le patron des écolos, Julien Bayou, dénonçant un ”échec collectif”. ”À 25 ans c’est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, le jeune homme a fait face d’intenses tirs de barrage. Il faut dire que la galaxie insoumise a de quoi regarder avec bienveillance le jeune homme, qui compte plusieurs révélations à son actif. Gilbert Collard, alors député Front national, prend un malin plaisir à partager la vidéo, qui vaut à Taha Bouhafs un bad buzz en bonne et due forme. Le jeune homme de 25 ans a publié un communiqué dans la soirée du lundi 9 au mardi 10 mai pour s’en expliquer.
VIDÉO. Cible de nombreuses critiques, le journaliste et militant a annoncé ce mardi qu'il ne se présenterait pas dans la 14e circonscription du Rhône.
Face aux critiques qui se sont abattues sur sa candidature, Taha Bouhafs dit avoir « été soutenu, pas assez pour tenir, mais assez pour être reconnaissant », dans un communiqué publié sur Twitter qui, ce mardi en début d’après-midi, avait été « liké » plus de 20 000 fois. Taha Bouhafs a été condamné à 1 500 euros d’amende pour avoir qualifié la policière Linda Kebbab d’« Arabe de service ». Il a fait appel de sa condamnation. mais aussi des rangs de la Nupes elle-même, par la voix de Fabien Roussel, secrétaire général du Parti communiste français. « Je ne comprends pas que La France insoumise puisse présenter quelqu’un qui a été condamné pour injure raciale [en fait pour injure publique en raison de l’origine, NDLR] », avait grincé le chef du PCF, qui soutient une candidature dissidente.
Au cœur d'une polémique après sa condamnation à l'automne 2021 à 1.500 euros d'amende, notamment pour injure publique pour avoir traité la syndicaliste ...
Malgré le retrait de Taha Bouhafs, la tension ne retombe pas. C'est en tout cas une nouvelle épine dans le pied de la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin. Mais "si les uns et les autres nous nous mettons à analyser et décider pour nos partenaires qui sont leurs candidats, on ne va pas s'en sortir", a-t-il lâché, ciblant le leader des communistes. "J'ai sous-estimé la puissance de ce système quand il veut vous broyer", y écrit-il en estimant qu'"aux yeux de beaucoup", il n'a "pas le droit d'exister politiquement". "J'ai été soutenu, pas assez pour tenir, mais assez pour être reconnaissant. Adrien Quatennens a assuré ce mardi que LFI n'avait pas fait pression pour obtenir le retrait de Taha Bouhafs, et qu'il n'aurait "pas un mot contre" les "partenaires" de LFI dans la nouvelle Union populaire. Pour ma part, j'ai essayé mais je n'y arrive plus", conclut-il.
Le journaliste a regretté une « tempête d'attaques sans précédent » contre sa candidature aux législatives. « Une meute s'est acharnée contre lui », a réagi ...
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Taha Bouhafs a annoncé ce mardi retirer sa candidature aux législatives dans la 14e circonscription du Rhône, après les attaques dont il a fait l'objet.
« Notre circonscription a besoin de la meilleure candidate pour rassembler toutes les populations de toutes nos communes », a indiqué le PCF dans un communiqué. « Michèle Picard incarne le courage des femmes qui défendent les valeurs féministes et laïques. […] La Nupes doit maintenant reconnaître Michèle Picard comme la candidate qui peut rassembler toute la gauche. Mais là où LFI a fait une erreur, c’est qu’ils ont sous-estimé la force et la réaction du PCF à Vénissieux. Le PCF est vraiment très ancré sur ce territoire, avec des personnages très forts. En attendant de connaître la décision de LFI, Daniel Navrot, politologue, confirme que « Michèle Picard a le champ libre à gauche, maintenant. « La raison l’a emporté », s’est félicité le Parti communiste de Vénissieux, en remettant en avant sa candidate. On avait un candidat issu de la diversité qui représente une grande partie de la jeunesse de la circonscription, ils pouvaient s’identifier à son parcours ». Je m’en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire », a écrit le leader LFI.
TAHA BOUHAFS. Taha Bouhafs, jeune militant de gauche radicale, s'était présenté à la députation dans la 14e circonscription du Rhône sous la bannière de la ...
Cette manifestation, organisée pour dénoncer la stigmatisation des Français de confession musulmane, a suscité les critiques de l'extrême-droite, et avait même fait controverse à gauche, le PS ayant refusé d'y participer. Les polémiques se sont alors enchaînées, entre la fausse rumeur qu'il a relayé concernant la mort d'un étudiant après une intervention policière durant l'occupation du campus parisien de Tolbiac ou l'affaire Linda Kebbab. Cette dernière est une syndicaliste policière que Taha Bouhafs avait qualifiée d'"arabe de service" sur Twitter en juin 2020. De manière générale, les attaques à son encontre sont venues de toutes parts, le communiste Fabien Roussel ayant demandé à ce qu'il retire sa candidature : "Je ne comprends pas que la France insoumise investisse un candidat condamné pour injure raciale", avait-il expliqué, en référence à l'affaire Linda Kebbab. À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. "Je souhaite que l'Assemblée nationale soit représentative de la diversité de la société française et on peut considérer que Taha Bouhafs représente une partie de la sensibilité de la population française", a-t-il poursuivi. Taha Bouhafs est un militant des quartiers populaires dont peut-être la forme et l'expression ne plaît pas à certaines belles personnes" au micro de LCI. Enfin, ce fut au tour de Clémentine Autain, députée LFI, d'affirmer qu'elle soutenait l'investiture de Taha Bouhafs sur le plateau de Public Sénat. A seulement 25 ans, ce journaliste indépendant est une personnalité qui fait couler beaucoup d'encre. Originaire d'Isère, il a d'abord couvert l'actualité des luttes et des mouvements sociaux pour les médias Là-bas si j'y suis et Média. Il s'est fait connaître en filmant Alexandre Benalla en train de violenter un couple de manifestants place de la Contrescarpe à Paris, le 1er mai 2018. Clémentine Autain a quant à elle publié un tweet de soutien, s'indignant du racisme et des discriminations s'abattant en rafales contre un "jeune homme sans diplôme, issu des quartiers populaires et de l'immigration". Surtout, c'est Jean-Luc Mélenchon en personne qui a regretté ce retrait, estimant qu'une "meute s'est abattue contre lui", et que cette exposition aux injures devait être "dure à vivre à 25 ans". Il s'est même désolé de ne pas avoir "su le réconforter autant que nécessaire". A l'heure de son retrait de la campagne législative, il peut une fois encore compter sur leur soutien. Taha Bouhafs, Insoumis de longue date, s'était présenté sous la bannière du Nupes dans la 14e circonscription du Rhône, composée des villes de Vénissieux, de Saint-Fons et de Saint-Priest. Ce poste était jusqu'ici occupé par lé député LREM Yves Blein, qui l'avait emporté au second tour des législatives de 2017 face à Damien Moncheau, candidat FN. A l'époque, les candidats de la gauche étaient arrivés au pied du podium, avec seulement 14,59% des voix au premier tour pour le LFI Benjamin Nivard et 10,45% pour Michèle Picard du PCF. Cette année, Taha Bouhafs devait faire face au policier youtubeur Bruno Attal, engagé pour le parti Reconquête!, qui est également un personnage connu pour ses prises de position très radicales. "J'espère que cette déclaration ne vous fera pas baissez les bras", a-t-il écrit aux militants de la Nupès qui le suivent de près sur les réseaux sociaux. Il ne s'était pas caché de sa volonté de gagner cette confrontation avec Taha Bouhafs, le qualifiant de "raciste, antisémite et antiflic". Pour sa part, l'ex-candidat LFI avait écrit sur Twitter : "Cet agent de l'État qui parle de grand remplacement et qui stigmatise les musulmans et les Français d'origine maghrébine ne gagnera que 2 choses : 1 plainte en justice, 1 raclée électorale le 12 juin".