PPDA

Mediapart a réuni vingt femmes qui accusent Patrick Poivre d'Arvor de les avoir violées ou agressées sexuellement. Voici la vidéo de lancement de cette ...

Ce mardi soir à 19 h, elles raconteront ce que l’ex-présentateur vedette du JT de TF1 leur aurait fait subir. Toutes ont été entendues par la justice pour viols ou agressions dans le cadre de l’enquête pour violences sexuelles ou comportements inadéquats qui vise Patrick Poivre d’Arvor. Selon Me Philippe Naepels, avocat de PPDA, ce dernier «conteste toute violence, sexuelle ou non, à l’égard des femmes qui l’ont accusé.» Mediapart a réuni vingt femmes qui accusent Patrick Poivre d’Arvor de les avoir violées ou agressées sexuellement.

Il dit comprendre la "souffrance" des femmes qui accusent Patrick Poivre d'Arvor d'agression sexuelle et de viols. Nonce Paolini, l'ex-PDG de TF1, a pris la ...

Il dit comprendre la "souffrance" des femmes qui accusent Patrick Poivre d'Arvor d'agression sexuelle et de viols. Dix-sept femmes ont porté plainte contre PPDA, dont huit pour viol. "J'espère qu'elles pourront obtenir la possibilité que leur affaire soit revue par la justice", poursuit M. Paolini. Les faits présumés s'étalent des années 1980 aux années 2000. Le pouvoir de Patrick Poivre d'Arvor était tel qu'on n'avait aucune chance de se faire entendre." "Elles prennent un risque, qui est d'être calomniées, et de ne pas être crues, ce qui est sans doute encore plus pénible. Donc, mon souhait c'est que la justice puisse passer, ces agissements doivent être sanctionnés, d'une façon ou d'une autre. D'ailleurs, si j'ai répondu à votre demande – ce que j'ai refusé à beaucoup d’autres – c'est parce qu'elles viennent témoigner chez vous et que je veux leur dire que leur souffrance ne peut laisser indifférent personne et en particulier pas moi, ni comme homme, ni comme ancien dirigeant", assume Nonce Paolini.

L'ex-dirigeant de la chaîne s'exprimait pour la première fois face à une caméra depuis le début de l'affaire en février 2021.

Au total, au moins 27 femmes ont témoigné contre PPDA dans la presse ou devant la justice, dont deux mineures au moment des faits présumés. Il n’y a aucune raison de croire qu’elles se sont liguées contre Patrick Poivre d’Arvor. Quel serait leur intérêt à faire cela ? C’est une affaire poisseuse, triste et révoltante.» «On ne pouvait pas remettre en cause la réputation d’une entreprise comme celle-là, cotée en Bourse, cotée au CAC 40.

L'ancien patron de TF1 Nonce Paolini comprend «la souffrance» des femmes qui accusent l'ex-présentateur Patrick Poivre d'Arvor d'agression sexuelle et de ...

«On ne pouvait pas remettre en cause la réputation d'une entreprise comme celle-là, cotée en Bourse, cotée au CAC 40. Dix-sept femmes ont porté plainte contre PPDA, dont huit pour viol. A l'époque, «évidemment on ne le savait pas.

Vingt femmes, dont 18 à visage découvert, ont témoigné contre Patrick Poivre d'Arvor dans une émission diffusée par Médiapart mardi soir.

"Ce n'est pas un système qu'il faut dénoncer. Il n'y a pas de système, il y a simplement quelqu'un qui s'est comporté de façon odieuse avec des femmes dans différents contextes sans que personne ne puisse le savoir puisque ces femmes ne s'exprimaient pas", a-t-il estimé. Au total, au moins 27 femmes ont témoigné contre PPDA dans la presse ou devant la justice, dont deux mineures au moment des faits présumés. Pour la première fois, Nonce Paolini, l'ancien patron de TF1, lâche la star. Elles accusent l'ancien présentateur de TF1 de viols et d'agressions sexuelles. Dix-sept femmes ont porté plainte contre PPDA, dont huit pour viol. A l'époque, "évidemment on ne le savait pas.

L'ancien patron de TF 1, Nonce Paolini, comprend « la souffrance » des femmes qui accusent l'ex-présentateur Patrick Poivre d'Arvor d'agressions sexuelles et de ...

Si on l’avait su, on aurait pris les dispositions qui s’imposaient et moi le premier », ajoute-t-il. Si cela avait été su, « des sanctions auraient été prises », affirme-t-il. À l’époque, « évidemment on ne le savait pas.

Vingt femmes ont témoigné mardi soir sur le site de Mediapart dans l'affaire Patrick Poivre d'Arvor, ancien présentateur star de TF1.

L'ancien patron de TF1 Nonce Paolini a, quant à lui, dit comprendre "la souffrance" des femmes qui accusent l'ex-présentateur d'agression sexuelle et de viols. Aux total, dix-sept femmes ont porté plainte contre l'animateur dont huit pour viol. La partie adverse a également été contactée pour une interview dans des conditions similaires, proposition qui a été déclinée", poursuit la journaliste.

[VIDÉO] ▶️ Vingt femmes qui accusent Patrick Poivre d'Arvor d'agression sexuelle ou de viol ont pris la parole mardi dans une émission de Médiapart.

Dans l'ascenseur, "je regardais mes pieds, j'ai relevé la tête [...] et il m'a embrassé", décrit-elle, "je l'ai repoussée". "C'est seulement quand il a compris que je ne serais plus seule qu'il a lâché l'affaire", ajoute-t-elle. Au total, au moins 27 femmes ont témoigné contre l'ancienne star du 20H dans la presse ou devant la justice. Si on l'avait su, on aurait pris les dispositions qui s'imposaient et moi le premier", ajoute-t-il. "Je veux leur dire que leur souffrance ne peut laisser indifférent personne et en particulier moi, ni comme homme, ni comme ancien dirigeant", a-t-il déclaré. À l'époque, "évidemment, on ne le savait pas. Jusqu'à aujourd'hui, dix-sept femmes ont porté plainte contre PPDA, dont huit pour viol. Marie-Laure Eude-Delattre a aussi témoigné pour la première fois après avoir saisi la justice en décembre dernier. Et en fait, je me suis retrouvée dans sa chambre", se rappelle celle qui était une "petite stagiaire guillerette et naïve" à l'époque. "C’en est suivi un moment de sidération, je n’ai pas bougé", lance-t-elle, la voix hésitante. "Je rêvais d’être attachée de presse et surtout comédienne, de jouer Phèdre. C’était ça mon ambition, pas de coucher avec cet homme", ajoute-t-elle. "Ce n'est pas un système qu'il faut dénoncer. Il n'y a pas de système, il y a simplement quelqu'un qui s'est comporté de façon odieuse avec des femmes dans différents contextes sans que personne ne puisse le savoir puisque ces femmes ne s'exprimaient pas", souligne l'ancien DRH puis PDG de TF1, qui prenait la parole pour la première fois depuis le début de l'affaire. "J'espère qu'elles pourront obtenir la possibilité que leur affaire soit revue par la justice", conclut-il. Par la suite, il a insisté pour raccompagner la jeune femme, alors âgée de 23 ans. J'ai voulu être polie [...], je n'osais pas le rembarrer méchamment", raconte-t-elle. "Je lui ai dit que non. "Nous sommes des sœurs d'infortune", déclarent ces femmes sur le plateau de Mediapart. Jusqu'ici discrète dans les médias, Margot Cauquil-Gleizes, enseignante, s'est ainsi exprimée avec émotion : "C’est la première fois que je témoigne publiquement […]. C'est une façon de lui dire que je n’ai pas peur et que je maintiens mon témoignage, à savoir qu’il m’a violée quand j’avais 17 ans et qu'il m’a agressée sexuellement dans son bureau à l’âge de 24 ans". Elle indique être entrée en contact avec Patrick Poivre d'Arvor par courrier à l'âge de 16 ans, car elle avait "des velléités d'écriture" et souhaitait "avoir un retour".