Dans ce documentaire coréalisé avec Rémy Burkel et diffusé sur France 2, notre consœur Emmanuelle Anizon revient sur le parcours de la patineuse, ...
- 21h10 - 21h10 « Sarah vit sous antidépresseurs et anxiolytiques depuis plus de vingt ans.
La patineuse artistique Sarah Abitbol revient sur le viol dont elle a été victime à l'âge de 15 par son entraîneur, à l'occasion d'un documentaire diffusé ...
Dans son livre "Un si long silence", la patineuse relatait les agressions sexuelles répétées de son entraîneur entre 1990 et 1992. Dans son sillage, Hélène Godard, une autre patineuse, révélait également avoir été abusée par Gilles Beyer, à l’âge de 13 et 14 ans. Sarah Abitbol, championne de patinage artistique, accusait il y a deux ans son entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée alors qu'elle était âgée de 15 ans.
En janvier 2020, le monde sportif est secoué par les révélations de la championne de patinage Sarah Abitbol. Dans un livre, elle accuse son ancien entraîneur ...
C'est un téléfilm, La Consolation, adapté, en 2017, du livre éponyme de l'animatrice de télévision Flavie Flament, victime elle aussi de viols, qui a décidé Sarah Abitbol à briser le silence. C'est lors d'un stage intensif de patinage que Sarah Abitbol dit avoir, pour la première fois, été agressée sexuellement par Gilles Beyer. "Je venais juste d'avoir 15 ans, confie la patineuse dans le documentaire. Les faits étant prescrits, la patineuse ne porte pas plainte, mais son témoignage provoque une onde de choc dans les sports de glace et permet de libérer la parole d'autres victimes : près de 700 personnes, dans 54 fédérations, vont être mises en cause. Je voudrais crier, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je voudrais fuir, mais je ne bouge pas. À l'occasion d'une soirée consacrée aux violences dans le sport, France 2 diffuse "Un si long silence : une patineuse brise l'omerta". Un documentaire adapté du livre de la championne de patinage artistique Sarah Abitbol, qui a révélé les violences sexuelles dont elle a été victime.
Mercredi 11 mai, sera diffusé sur France 2 « Un si long silence », documentaire inspiré du livre de la patineuse Sarah Abitbol, qui y décrit avoir été ...
Ce mercredi 11 mai, France 2 propose une soirée événement intitulée Sport et violences sexuelles : la fin du silence ?, au cours de laquelle sera d...
Sarah Abitbol : Je vais faire partie d’Holiday On Ice, je vais patiner deux fois dix minutes sur mon histoire donc ça va être très rapide. Sarah Abitbol : Avant de partir, il a lu la quatrième de couverture et il a levé le pouce en me disant : ‘Bravo ma fille, ça va te faire du bien.’ Moi, à la fin, je ne voulais même plus que le livre soit imprimé. Je n’arrivais pas à voir le mot 'viol' écrit sur le livre, je voulais tout arrêter. D'une certaine manière, mon père m’a donné son consentement. Sarah Abitbol : Il m’a aidée dans le sens où je n’arrivais pas encore à poser les mots sur ce qui m’était arrivé, que j’étais encore dans la honte. Je veux aider les autres, c’est ça qui fait que je me sens de mieux en mieux. En parallèle, j’organise un stage de patinage artistique cet été. Je vais être auprès des enfants, à la fois pour les entraîner, mais aussi dans la sensibilisation. Sarah Abitbol : Je lui réponds que ce n’est pas de sa faute. Je lui ai aussi dit que j’avais 15 ans et qu’il fallait qu’elle fasse attention à son corps, que personne n’avait le droit de toucher ses petits 'trésors' - c’est comme ça que j’appelle les parties intimes – on l’a tourné de cette manière-là. Plus elle va grandir, plus elle va me poser des questions et je lui répondrai. Pour l’instant, elle est encore un peu jeune. Il est parti à un moment de ma vie qui était sans doute le plus difficile, puisque je suis sortie de mon silence avec ce livre et il n’était pas là. Mais quelque part, c’est comme s’il m’avait donné sa force, qu’il était au-dessus de moi et qu’il me portait. Aujourd’hui, je ne veux pas qu’elle culpabilise, mais je pense que c’est normal de culpabiliser quand on est maman. On a réfléchi et je me suis dit que je préférais que ce soit un documentaire, parce que c’était réel. Je ne voulais pas que mon histoire soit trahie. Je lui ai parlé avec des mots d’enfants, en lui disant que mon entraîneur s’était assis sur mon lit, qu’il avait touché mon corps et qu’une personne adulte n’avait pas le droit de toucher le corps d’une petite fille. Sarah Abitbol : Beaucoup de producteurs se sont succédés aux éditions Plon avec l'idée de faire un film ou un documentaire.
En 2020, la patineuse artistique Sarah Abitbol racontait avoir été violée par son ex-entraîneur et causait une déflagration dans le monde du sport.
Elle a fait de la lutte contre les violences sexuelles dans le sport un combat personnel, et elle a joué un rôle très important dans cette histoire, face à Didier Gailhaguet qui l’a attaquée en justice. Le soir même, Sarah est allée sur le plateau de Quotidien, moi sur celui de C à vous avec Anne-Line Rolland [violée par son entraîneur à l’âge de 12 ans, ndlr]. Nous avons été assaillies de demandes d’interviews, en France et dans le monde entier. À la rédaction, nous avons monté une petite cellule de 4-5 journalistes pour traiter ces témoignages et en publier certains sur le site. Mais on n’en a pas fini, et c’est aussi un motif du film : il faut continuer à mettre la pression. Son cerveau a oublié, sauf que le mal est là et la rappelle à la réalité avec une rupture du tendon d’Achille. Toute sa vie, avec sa volonté de championne, elle s’est battue pour dépasser ce qui lui est arrivé. Mais le corps rongé revient à la charge à chaque fois : à la fin de sa carrière, elle pèse 42 kilos. Dans le cas de Sarah, la démonstration est remarquable : quand elle est agressée à 15 ans, son corps l’empêche de patiner à son niveau. Elle est sous anxiolytiques, dans un état de dépression avancé. Elle respire de l’huile essentielle de menthe pour rentrer sur la glace où elle tient quelques minutes. Quelques journalistes ont été prévenus la veille (France Inter, Quotidien, C à vous). Pour son premier entretien, Sarah Abitbol est face à Léa Salamé. Elle qui, la veille, voulait tout annuler, lit un extrait du livre, son petit chien sur les genoux. Élodie Polo Ackermann, dont nous avions aimé la série sur Grégory Villemin diffusée sur Netflix, a compris notre volonté : raconter l’histoire de Sarah Abitbol, mais aussi comment son témoignage a libéré la parole et montrer l’impact que cette révélation a eu dans d’autres sports, pour d’autres athlètes. Je ne voulais pas raconter « juste » une victime face à son agresseur, mais bien dénoncer un système qui dépasse largement ce qu’a vécu Sarah. Au début des années 1990, son entraîneur Gilles Beyer (2) commence à la violer à 15 ans, lors d’un stage de patinage. Fin janvier 2020, sortait Un si long silence, le témoignage de la championne de patinage artistique Sarah Abitbol sur les violences sexuelles imposées par son ex-entraîneur alors qu’elle était adolescente. En 2020, la patineuse artistique Sarah Abitbol racontait avoir été violée par son ex-entraîneur et causait une déflagration dans le monde du sport.