Finlande

Le Championnat du monde en Finlande (Helsinki et Tampere) débute ce vendredi. La sélection helvétique entre en lice samedi contre l'Italie (15h20).

Le défenseur suédois, qui a d’ailleurs pris part au All Star Game de NHL en début d’année, participe aux Mondiaux pour la première fois avec le Tre Kronor. Le grand défenseur droitier (1,93 m) a été le quatrième choix de la draft 2013 (Nashville Predators). Preuve que son réservoir de joueurs de haut niveau est particulièrement fourni, la Finlande dispute son tournoi à domicile sans stars de NHL, mais avec la plupart des champions olympiques de février dernier. Le prodige slovaque, qui évolue au TPS Turku en Finlande, va très probablement être repêché dans le Top 5 de la prochaine draft de la NHL. Un tournoi mondial réussi pourrait encore considérablement augmenter sa cote en vue du repêchage où les Canadiens de Montréal, soit dit en passant, ont hérité du premier choix. Il avait obtenu sept points en 10 matches lors des Mondiaux 2018 sous le maillot du Canada. La Suisse affronte la sélection à feuille d’érable le 21 mai (15 h 20). Salaire NHL 2021-2022: 6 millions d’USD. Il sera l’atout offensif numéro un des «Bleus» dirigés par Philippe Bozon. La Suisse affrontera les Français le 22 mai (19 h 20). Le capitaine des New Jersey Devils a lui aussi bouclé sa meilleure campagne en NHL. Avec 60 points en 70 matches, dont 21 buts, le Valaisan a franchi un palier en termes de production offensive. Avec 76 points en 77 matches, dont 35 buts, l’Appenzellois a explosé toutes ses meilleures marques offensives depuis ses débuts en NHL lors de la saison 2016-2017. L’Allemagne affrontera la Suisse le 24 mai (11 h 20). Avec Tim Stützle, le prodige de 20 ans des Ottawa Senators, Seidler sera la grande attraction dans le camp allemand. Le Championnat du monde en Finlande (Helsinki et Tampere) débute ce vendredi.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé vendredi 13 mai son hostilité à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, au risque de...

La candidature finlandaise, défendue par le président et la première ministre, doit être officialisée par le tandem exécutif ce dimanche, après la réunion d'un conseil gouvernemental. Pourtant, la Finlande avait exprimé sa confiance dans le soutien turc: après s'être entretenu début avril sur le sujet avec Recep Tayyip Erdogan, son homologue finlandais, Sauli Niinistö, avait alors estimé sur Twitter que «la Turquie soutient les objectifs de la Finlande». Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé vendredi 13 mai son hostilité à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, au risque de bloquer l'ensemble du processus qui requiert l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique.

La Finlande toujours aussi olympique? Par Philippe Ducarroz. L'absence de la Russie à ce championnat du monde (et sans aucun doute aussi au minimum pour le ...

Bien sûr, le gardien de Columbus n'est pas seul et Rudolfs Balcers (San Jose) est aussi estampillé NHL. Sinon, on a le sentiment que la Lettonie a de la peine à faire sa transition entre anciens et nouvelle génération. Pour preuve les présences conjuguées des parfois dinausores Dzerins, Sotnieks, Kulda ou Bukarts. De quoi bien entourer toutefois les petits nouveaux parmi lesquels les "Suisses" Smons, Lapinskis et Smirnovs. Heureusement, il y a les "intermédiaires" parmi lesquels Kenins, Jaks, Dzerins, Cukste ou encore Abols feront office de liant. Certes, il y a plus d'expérience dans la sélection avec quelques joueurs de NHL (le gardien Nedeljkovic, Peeke, Blankenburg, Hayden, Bellows, Gaudette, Lafferty, Bordeleau), mais même en y ajoutant Matthews, Hughes, Zegras ou Larkin (qui ne sont pas en Finlande), on n'est pas certain que les States arriveraient à leurs fins. Des filets bien gardés, une défense à forte coloration de 2e division suédoise (Johannesen, Nørstebø, Krogdahl) et du champion Stavanger (Klavestad, Rokseth). À l'avant, les Salsten et autres Olimb sont toujours là. On se réjouit de redécouvrir le Biennois Trettenes à leurs côtés. On ne sait pas si les États-Unis avaient envisagé à Pékin de renouveler le "Miracle on the Ice", mais leur sélection formée prioritairement de joueurs universitaires avait fait mieux que se défendre, même si elle avait raté le rendez-vous de la ronde des médailles en s'inclinant contre la Slovaquie. Cette fois-ci, Hockey USA. annoncé la couleur: l'or! Voilà qui nous semble très optimiste. Et puis, on ne sait pas trop où en est l'hôte de la compétition. Championne olympique, la Finlande a semé le doute dans l'esprit de ses supporters lors de ses dernières sorties. Autre ancien "Suisse" absent, mais définitivement, Patrick Thoresen (ex-ZSC) qui finira sans doute sa carrière tranquillement à Storhamar. Sondre Olden est toujours blessé, Mats Zuccarelo toujours en playoffs NHL. Enfin, il y a Alexander Bonsaksen qui a décidé de quitter la Finlande (KooKoo) et l'équipe nationale de concert pour rejoindre les rangs de Frisk Asker. Que reste-t-il donc au sélectionneur Petter Thoresen pour son dernier championnat du monde? Et pourtant il a de quoi être chancelant. On ne peut évidemment pas imaginer la Tre Kronor manquer une deuxième fois consécutivement les quarts de finale, mais on est très loin de cette flamboyante - mais disciplinée - équipe qui était toujours portée par un leader offensif comme Peter Forsberg ou Mats Sundin. Bref, la Suède est aujourd'hui mieux armée dans son arrière-garde qu'à l'avant, même si l'équipe a marqué la bagatelle de 32 buts en 10 matchs depuis les Jeux Olympiques, ce qui nous donne une respectable moyenne de 3,2 buts/match. Enlevons les 6 buts contre les Danois et les 7 contre la Norvège et la moyenne retombe déjà à 2,3. La Tchéquie est en train de se reconstruire. La Suède va-t-elle connaître une traversée du tunnel? Mais aucun n'a le statut de franchise-player... Sauf sur la fin de sa préparation et notamment lors des Beijer Hockey Games (trois défaites contre la Tchéquie, la Suisse et la Suède). Cela dit, le groupe - sans star, ce qui est devenu une habitude - est suffisamment solide pour d'abord se qualifier sans problème dans le Top 8, puis jouer le titre avec l'appui d'un public qui a gardé en mémoire la belle épopée pékinoise. Bon, vous me direz que Dahlin, Tömmernes, Asplund ou Ekman-Larsson ne sont pas des manches et vous aurez raison.

Les consultations parlementaires débutent ce jeudi à Helsinki après que le Président et la Première ministre ont déclaré leur soutien à une entrée dans ...

En termes de politique étrangère, les deux pays ont depuis une dizaine d'années toujours fonctionné en tandem, se rapprochant graduellement de l'Otan et multipliant les relations bilatérales avec ses membres. Le parlement finlandais débat ce jeudi matin de ce choix qui met fin à une politique de non-alignement militaire et de neutralité vis-à-vis de son puissant voisin russe depuis le traité d'amitié signé par les deux pays en 1948. « Personne ne veut être le dirigeant politique qui aura raté l'occasion », constate Douglas Brommeson, professeur de sciences politiques à la Linnaeus University en Suède. La Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, fera connaître sa position dimanche. Le secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, a rapidement salué cette annonce. Les consultations parlementaires débutent ce jeudi à Helsinki après que le Président et la Première ministre ont déclaré leur soutien à une entrée dans l'Otan pour mieux défendre le pays après l'agression russe en Ukraine. La position suédoise sera connue dimanche.

La Finlande, pays frontalier de la Russie, semble décidée à rejoindre l'alliance militaire occidentale, l'Otan. Ce jeudi 12 mai 2022, le président finlandais et ...

Cela va changer l’approche du concept d’autonomie stratégique. Avec la crise actuelle en Ukraine, on s’aperçoit aussi que l’Otan et l’Union européenne travaillent ensemble, dans une forme de complémentarité et non plus dans une forme d’opposition. Peu après, Vladimir Poutine avait effectué un voyage officiel en Finlande. Tout en disant tout le mal qu’il pensait de l’Otan et de l’éventuelle entrée de la Finlande dans cette alliance, le président russe s’était gardé de procéder à des menaces qui auraient fait fi de la souveraineté finlandaise. Tout change avec le sort réservé à l’Ukraine par l’armée russe, ce qui a entraîné le basculement massif, rapide et radical de l’opinion publique finlandaise. Historiquement, la Finlande a vécu pendant très longtemps sous un statut de neutralité. À la fin des années 1940, l’Union soviétique n’avait ni envahi ni satellisé la Finlande, mais avait obtenu en contrepartie dans les traités que ce pays soit strictement neutre. Dans l’intervalle, il faut faire évidemment une garantie de substitution. C’est ce qu’on a appelé la finlandisation pendant la Guerre froide.

Ces deux pays ont exprimé la volonté d'adhérer à l'organisation de coopération militaire. Un revirement qui s'explique par la politique agressive de la ...

C'est pourquoi l'adhésion d'un seul pays n'a pas de sens pour la Finlande et la Suède. Elles estiment qu'il faut que l'adhésion se fasse de concert pour être stratégiquement et politiquement intéressante. Toute la question serait de savoir si l'on positionnerait des troupes des pays de l'Otan en Finlande, comme cela a été fait dans les Etats baltes. Dans un tel scénario, ils pourraient alors demander assistance aux pays membres de l'Otan. En pratique, la Finlande et la Suède bénéficieraient d'un parapluie nucléaire, car on retrouve trois puissances nucléaires dans l'Otan : les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. C'est d'ailleurs une tendance que l'on retrouve en Suède, de façon plus mesurée, avec une explication en grande partie conjoncturelle : l'invasion de l'Ukraine, soit le pire conflit en Europe depuis le début du XXIe siècle. Les deux pays sont effectivement neutres, mais ils ont une conception différente de la neutralité. Côté suédois, c'est un choix politique, un choix idéologique, et ce, depuis près de 200 ans. Ces deux pays ont exprimé la volonté d'adhérer à l'organisation de coopération militaire.

Le président et la première ministre finlandais se sont prononcés jeudi en faveur d'une adhésion à l'OTAN, ce qui d.

La Finlande accélère le pas pour rejoindre l’OTAN. Jeudi matin, le président Sauli Niinistö et Sanna Marin, première ministre du pays nordique, ont publié un communiqué annonçant leur volonté de rejoindre au plus vite l’alliance militaire occidentale, qui garantit une assistance militaire mutuelle entre ses membres. La menace est clairement identifiée: il s’agit de la Russie, avec laquelle la Finlande partage plus de 1300 kilomètres de frontière. Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’opinion finlandaise a basculé. Traditionnellement réticents à rejoindre l’OTAN, trois quarts des Finlandais sont désormais favorables à une adhésion, selon les derniers sondages. Le président et la première ministre finlandais se sont prononcés jeudi en faveur d’une adhésion à l’OTAN, ce qui doublerait la frontière de l’alliance militaire occidentale avec la Russie. La Suède devrait suivre l’exemple finlandais

Objectif : tenter de dissuader leur voisin russe de les agresser, après l'invasion de l'Ukraine. Une telle décision serait un tournant historique pour les ...

Et si la Suède a fortement désinvesti dans la défense ces 30 dernières années, passant de 2,6% du PIB en 1990 à 1,2% en 2020, elle a commencé à inverser la tendance après l'annexion russe de la Crimée en 2014. Et à bénéficier d'un principe fondateur de l'Organisation : le fait qu'une attaque contre l'un ou plusieurs de ses membres – il y en a actuellement 30 - est considérée comme une attaque dirigée contre tous. Le service militaire obligatoire, supprimé en 2010, a été réintroduit en partie en 2017. Durant des décennies, le pays échappe ainsi au rang d'État satellite de l'URSS, mais reste sous l'œil de Moscou sur sa politique étrangère et militaire. Helsinki et Stockholm campent en effet, depuis des décennies, sur une politique de non-alignement. Après la chute de l'Union soviétique, la Finlande adhère à l'Union européenne (1995) et au Partenariat pour la paix de l'Otan, mais reste officiellement militairement non-alignée. La Suède, elle, a maintenu pendant près de deux siècles une politique officielle de neutralité héritée de la fin des guerres napoléoniennes, notamment durant les deux guerres mondiales.