Et si Jurassic World, c'était bien en fait ? Peu ou prou quatre ans après Jurassic World : Fallen Kingdom, Colin Trevorrow est de retour à la barre de la ...
Enfin, l'ironie est biologique : le "monde" promis par les humains devient progressivement celui des animaux, comme pour rappeler que notre espèce quelque peu ambitieuse ne peut pas proclamer son propre royaume naturel à la seule force du marketing, quand bien même elle est à l'initiative de la faune et la flore environnante. Il incarne à merveille cette petite caste de patrons millionnaires travaillant leur image de prophètes du cool, assurant cultiver les sourires et le bien-être animal, mais oeuvrant en secret à maltraiter la nature. C'est d'ailleurs lorsqu'elle s'emploie à reconvoquer la magie de la saga que la mise en scène est la plus efficace. Si le film est intitulé Jurassic World, il se déroule quasi intégralement dans quelques dizaines de kilomètres carrés. Et les personnages finissent par tourner en rond, puisqu'ils reviennent toujours sur cette allée centrale pas très sexy et aux abords de ses boutiques de produits dérivés, au sein desquelles ils trouvent refuge. Moins généreux en la matière que ses deux (voire ses trois, l'opus de Joe Johnston comportant quelques beaux moments de tension) prédécesseurs, Jurassic World assume une échelle plus large et par conséquent, il se doit de consacrer un peu moins de temps aux moments de flippe. C'est l'exemple parfait d'un clin d'oeil utile à la narration et au propos de l'oeuvre, puisqu'il signifie autant pour nous que pour les protagonistes en délicate position. Plus de trente ans plus tard, le culte qu'il inspire n'est plus seulement une occasion pour multiplier les clins d'oeil... Mais un motif narratif ! C'est bien beau de disserter sur un retour de la culture pop "à l'ancienne", encore faut-il jouer le jeu. Il est question d'un monstre dévastant tout sur son passage, d'un parc visité par quelque 20 000 âmes et d'un retour massif à l'état sauvage de plusieurs dizaines d'espèces de dinosaures. Bien trop puissants pour une seule personne, ils finissent par triompher d'une surenchère cynique (l'Indominus), à condition d'être menés avec sincérité. Encore une fois, le symbolisme est lourd, mais plus au service d'une honnête déclaration d'amour aux divertissements dont Jurassic Park est le parangon que d'un spectacle bas de gamme. Sa mission ? Clore la trilogie qu'il a lui-même initiée en 2015, avec un immense succès à la clé. Jurassic World premier du nom avait en effet récolté quelque 1,6 milliard de dollars... Peu ou prou quatre ans après Jurassic World : Fallen Kingdom, Colin Trevorrow est de retour à la barre de la saga initiée par Spielberg en 1993.
Wir hatten die Gelegenheit, die starken Frauen des Films vor dem Filmstart zu befragen. Was Bryce Dallas Howard, Isabella Sermon und Dewanda Wise über ...
Nein, ich musste nun einmal vor allem viel Schreien und da war es nötig, die Stimme zu trainieren und keine Erkältungen zu riskieren. Und ja, natürlich: In einem neuen Film der Reihe würde ich mit dabei sein wollen, keine Frage. Ob hinter oder vor der Kamera: ich bin offen für alles. Ich wollte zwar mehr Dino-Babies im Film haben, aber dass «Blue» dann ein Junges bekommen hat, war eine Entscheidung im Team. Aber sie ist so niedlich! Und die Männer waren natürlich umwerfend und ich habe es sehr genossen, mit ihnen arbeiten zu dürfen. Bryce Dallas Howard: Ich habe früh schon mit Lauftraining begonnen. Dazu habe ich dieses Mal gut und richtig gegessen. Bryce Dallas Howard: Das Robben im Schlamm, bevor ich ins Wasser tauchen musste. Dewanda Wise: Das ganze letzte Drittel. Wer den Film schaut, der wird sehen, warum ich diese Szenen so toll und aufregend finde. Meine Flecken sind eh speziell, die werden immer grün und deshalb hat Regisseur Colin Trevorrow gemeint, ich solle das öffentlich zeigen. Mit Jurassic World: Dominion startet dieses Jahr der bereits sechste Teil der Reihe um die bekanntesten Dinosaurier der Filmgeschichte. Angefangen wurde 1993 mit Jurassic Park. Nun präsentiert man ein neues und spektakuläres Abenteuer, das die «alten» mit den «neuen» Filme vereint. Und wie fühlt es sich an, jetzt selber in dieser Reihe dabei zu sein? Dewanda Wise: Das war eigentlich kein grosses Thema für uns.