Paula Rego

2022 - 6 - 8

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Image courtesy of "lalibre.be"

Mort de l'artiste Paula Rego à 87 ans (lalibre.be)

Elle figurait pourtant en bonne place à côté de Lucian Freud et Francis Bacon quelques mois plus tôt à l'ex-position All to Human à la Tate Britain. Mais si à ...

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Image courtesy of "Connaissance des Arts"

Mort de l'artiste Paula Rego, peintre insoumise (Connaissance des Arts)

Elle s'est éteinte paisiblement ce matin, après une courte maladie, chez elle dans le nord de Londres, entourée de sa famille », a déclaré la galerie.

Et si je commence à avoir de la compassion pour Salazar, il vaut mieux que j’arrête immédiatement de le peindre et que je passe à autre chose ! » Un tableau doit avoir de la chair, des tripes, et faire naître des émotions. Il y a quelque chose de Lucian Freud dans le réalisme froid de ses visages, dans sa manière frontale et sans concession de montrer le corps de ses personnages. À travers ses peintures, ses pastels (sa technique de prédilection) ou ses gravures, Paula Rego évoque notre monde. Au-delà de ses multiples influences littéraires ou artistiques, elle puise la matière de ses tableaux au plus profond d’elle-même, en exprimant sur la toile ce qu’elle a vécu, ce qu’elle vit et ce qu’elle voit. Soutenue par des parents aimants et compréhensifs, elle étudie à la Slade School of Fine Art, à Londres, où elle remporte le Premier Prix pour son œuvre intitulée Under Milkwood. « C’est là que tout a vraiment commencé », précise-t-elle. Sa première exposition est organisée aux Belas Artes, à Lisbonne, en 1963. Elle se rend à l’atelier tous les jours de la semaine, sauf le dimanche. Je lui décris l’histoire que j’ai envie de raconter et, comme le ferait une actrice, elle l’incarne. » Loin d’être découragée, elle fait de Londres sa terre d’adoption. Et c’est dans le quartier de Camden qu’elle vit et travaille toujours aujourd’hui. « Mon atelier est l’endroit où je me sens le plus à l’aise », confie Paula Rego en parlant de ce vaste espace composé de deux pièces aux murs d’un blanc immaculé. Travailler est pour elle un plaisir, mais aussi un besoin. Petite, mon père me disait que le Portugal n’était pas un pays fait pour une femme et qu’il allait me sortir de là. Il m’a envoyée à l’école en Angleterre à 16 ans. Artistes portugaises de 1900 à 2020 » au CCC OD de Tours jusqu’au 4 septembre à l’occasion de la saison France-Portugal. En 2015, Paula Rego nous a reçus dans son atelier à Londres. Pour lui rendre hommage, nous publions ci-dessous son portrait paru à cette occasion. De ces créatures, personnages ou animaux qu’elle crée, transforme ou déguise depuis les années 1970, naissent des scènes composées qui lui inspirent des tableaux d’une grande puissance, où se croisent la réalité et la fiction, les rêves et les cauchemars, l’enfance et la mort, entre passé et présent. À bientôt 80 ans, l’artiste parle volontiers de sa vie et de tout ce qui a pu, consciemment ou non, venir nourrir et enrichir ses images.

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Image courtesy of "kurier.at"

Britisch-portugiesische Malerin Paula Rego 87-jährig gestorben (kurier.at)

Die unheimlichen Bilder der Künstlerin, derzeit auf der Venedig-Biennale präsent, brachten ihr Vergleiche mit Goya ein.

Möglich wird dies in zahlreichen Institutionen, die Regos Kunst bewahren - etwa die britische Tate Gallery oder die Gulbenkian Foundation in Lissabon. In Cascais nahe Lissabon gibt es seit 2009 auch ein eigenes Paula Rego-Museum, die "Casa das Historias" (Haus der Geschichten). Die Künstlerin war Trägerin zahlreicher britischer Auszeichungen und wurde 2010 auch von der Queen in den Adelsstand erhoben. Leider haben Sie uns hierfür keine Zustimmung gegeben.

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Décès de la peintre et plasticienne britannico-portugaise Paula Rego (Sud Ouest)

Paula Rego était connue pour ses œuvres représentant la condition féminine et ses multiples souffrances. Elle est décédée ce mercredi 8 juin à l'âge de 87 ...

Elle « est particulièrement célébrée pour ses œuvres qui abordent avec force les aspects des capacités d’actions et détermination féminines, de la souffrance et de la survie, telles que la série Dog Women, commencée en 1994, la série Abortion, 1998-99, qui est considérée comme ayant influencé le deuxième référendum du Portugal sur la légalisation de l’avortement en 2007, et la récente série Female Genital Mutilation, 2008-09 », souligne la galerie Victoria Miro sur son site internet. L’artiste britannico-portugaise Paula Rego, peintre et plasticienne connue pour ses œuvres reflétant souvent des sujets féministes ou inspirés de contes populaires est décédée mercredi à Londres à l’âge de 87 ans, a annoncé la galerie Victoria Miro. Nos plus sincères pensées vont à ses enfants, Nick, Cas et Victoria Willing, ainsi qu’à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants », a ajouté la galerie dans un communiqué.

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Image courtesy of "Libération"

Mort de Paula Rego, l'art à corps et à cru (Libération)

La plasticienne portugaise, installée à Londres depuis des décennies, peignait des saynètes cruelles chargées de colère et d'ironie, où l'homme se confond ...

Même si elle a déjà livré quelques toiles (dont Salazar vomissant la patrie qui, en 1960, tire du dictateur un portrait abstrait tout en boudins boiteux), l’artiste trouve son rythme et la confiance à ce moment-là. Mais, la Portugaise rentre d’abord un temps au Portugal, tâtonne, traverse une période de creux et de doute, retourne de temps à autre en Angleterre, avant de s’y établir définitivement en 1975 avec son mari et ses trois enfants. L’artiste portugaise Paula Rego, installée à Londres depuis des décennies, a tiré sa révérence sur cette exposition grinçante à souhait.

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L'artiste féministe britannico-portugaise Paula Rego est morte à 87 ... (Franceinfo)

Paula Rego était connue pour ses œuvres très crues sur la condition féminine, souvent inspirées de légendes folkloriques. La peintre et plasticienne ...

Née le 26 janvier 1935 à Lisbonne, Paula Rego est venue en Angleterre en 1952 pour étudier à la Slade School of Fine Art. Elle s'est mariée avec l'artiste britannique Victor Willing, décédé en 1988. Nos plus sincères pensées vont à ses enfants, Nick, Cas et Victoria Willing, ainsi qu'à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants", a ajouté la galerie dans un court communiqué. Paula Rego était connue pour ses œuvres très crues sur la condition féminine, souvent inspirées de légendes folkloriques.

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Image courtesy of "Le Quotidien de l'Art"

Paula Rego, l'art de montrer (Le Quotidien de l'Art)

La série est née de mon indignation... », expliquait Paula Rego en 2002, au sujet de ses peintures montrant des femmes en train d'avorter clandestinement.

Vivant entre le Portugal et le Royaume-Uni, Paula Rego voit son œuvre régulièrement censurée par le gouvernement du dictateur António de Oliveira Salazar dans les années 1960 et en 1962, elle prend part à une exposition avec l'École de Londres, groupe d'artiste dont elle était l'unique femme. Né en 1935 à Lisbonne dans une famille antifasciste, l'artiste britannico-portugaise est décédée le 8 juin à l'âge de 87 ans des suites d'une courte maladie et laisse derrière elle une œuvre riche et féministe, que l'on peut actuellement admirer dans le pavillon central de la Biennale de Venise, aux Giardini. Après avoir passé une partie de son enfance au Portugal, Paula Rego vient étudier à la Slade School of Fine Art, à Londres, en 1952. » Alors que l'accès à une IVG sûre et légale semble de moins en moins évidente dans le monde et que le droit à interrompre une grossesse est menacé par la Cour suprême aux États-Unis, l'œuvre de l'artiste Paula Rego n'a jamais semblé si contemporaine.

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Image courtesy of "Le Figaro"

Paula Rego, peintre des femmes et des «Contes cruels» (Le Figaro)

DISPARITION - Figure de l'art portugais, seule femme marquante de l'École de Londres, cette peintre figurative laisse une œuvre où le merveilleux côtoie le ...

Formée à la Slade School of Arts, elle y a côtoyé Francis Bacon, Lucian Freud, Frank Auerbach, David Hockney. La Tate Britain les avait réunis dans All Too Human : Bacon, Freud and a Century of Painting Life en 2018 : elle était la seule femme à tenir tête à tous ces mâles de la peinture. Cette rebelle souriante est morte le 8 juin à Londres à 87 ans. Unique artiste femme du groupe de l'École de Londres, Paula Rego se distinguait par une œuvre fortement figurative, littéraire, incisive et singulière, comme l'a démontré la Tate Britain par sa rétrospective l'an dernier à Londres. Née en 1935 à Lisbonne, Paula Rego avait quitté, adolescente, le Portugal et l'oppressante dictature de Salazar, pour faire ses études à Londres où elle vivait depuis plus de cinquante ans.

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Image courtesy of "DER SPIEGEL"

Britisch-portugiesische Künstlerin: Paula Rego ist tot (DER SPIEGEL)

Sie war Malerin, Antifaschistin und Feministin: Nun ist Paula Rego im Alter von 87 Jahren gestorben. In ihren Werken rebellierte sie gegen das ...

In den Jahren 2008 bis 2009 schuf sie eine weitere Serie mit dem Titel »Female Genital Mutilation« (Weibliche Genitalverstümmelung). 1935 in Lissabon geboren, wuchs Rego als Kind liberaler Eltern im von Salazar geführten »Estado Novo« auf. Die britisch-portugiesische Malerin Paula Rego ist tot.

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Image courtesy of "Le Monde"

La mort de l'artiste anglo-portugaise Paula Rego (Le Monde)

Son œuvre abstraite, marquée par une veine surréaliste, s'inspirait d'histoires, de romans, de pièces de théâtre et surtout de contes pour enfants.

Il était beau, talentueux (il était encore à l’école qu’il exposait déjà à la mythique Hanover Gallery, où Erica Brausen avait montré Giacometti, Bacon ou Freud), mais velléitaire, coureur de jupons et parfois violent : elle en fut, toute sa vie, éperdument amoureuse. Le père, tout grand bourgeois qu’il était dans un pays verrouillé par la dictature de Salazar et l’omniprésence, jusqu’au gouvernement, de l’Eglise catholique, était anticlérical et libéral. C’est lui qui, trouvant l’atmosphère portugaise oppressante pour une jeune fille, l’envoya faire ses études à Londres. Née Maria Paula Figueiroa Rego, à Lisbonne, le 26 janvier 1935, elle était la fille unique d’une famille aisée. Ancien ingénieur chez Marconi en Angleterre, son père avait créé, de retour au Portugal, une entreprise d’accessoires électriques. Il eut, comme la mère et la grand-mère de Paula Rego, mais pour des raisons diamétralement opposées, un rôle crucial dans la jeunesse de sa fille.

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Image courtesy of "Bilan"

Peinture – La Portugaise Paula Rego disparaît à 87 ans (Bilan)

La femme avait fait carrière en Angleterre depuis les années 1950. Elle a été reconnue sur le tard avec des tableaux figuratifs terrifiants.

Le plus souvent aux rubriques culturelles, il a travaillé de mars 1974 à mai 2013 à la "Tribune de Genève", en commençant par parler de cinéma. Sont ensuite venus les beaux-arts et les livres. Anoblie par Elizabeth II en 2010, aidée par Lula Nunes qui lui sert à la fois d’assistante et de modèle, entourée par une famille qui en a fait la belle-mère du sculpteur australien Ron Mueck (1), veuve depuis 1988, Paula Rego aura connu une fin de carrière éblouissante. Celle-ci doit en dépit des apparences peu au féminisme, mouvement qui rendait l’artiste méfiante en dépit des avancées possibles. Après avoir frôlé l’abstraction avec des œuvres qu’on ne voit jamais (elle semble née pour la peinture, la gravure et la sculpture vers 1980), elle crée une figuration de plus en plus fidèle à la réalité. Mais une réalité inquiétante. Fantastique. Une idée de fiction que la femme admettait mal. Paula Rego se voyait plutôt en indépendante, même quand elle (dé)peignait l’avortement ou les mutilations génitales. Elle se considérait avant tout comme une artiste, une artisane presque, dotée d’un besoin irrépressible de travailler. «Ma peinture parle de la famille, pour le meilleur et pour le pire, parce que tout se passe en son sein.» C’est le père, persuadé du talent de sa fille, qui va envoyer Maria Paula en Angleterre. Elle doit pouvoir y respirer un autre air et y accomplir des études d’art poussées à la Saint Julian’s School de Londres, où la femme enseignera elle-même bien plus tard. Elle décore des lieux prestigieux dont le restaurant de la National Gallery de Londres. La prestigieuse Marlbourough lui offre un contrat en 1987. Elle va rester avec une grand-mère âgée, qui la bourrera de contes et de légendes terrifiants, une tante bipolaire et un personnel dont faisait partie la terrible gouvernante Donna Violetta. C’est entre peurs et impression d’abandon que se forge à ce moment le futur univers de Paula Rego, dont la peinture tiendra de la catharsis après son retour à une pleine figuration. Victor développe une sclérose en plaques, tandis que Paula déprime. En 1974, l’époux provoque la faillite de la firme d’électricité créée par le défunt père de Paula au moment der la Révolution des œillets… Le parcours se révèle pour le moins rude pendant vingt ans. L’exposition de l’Orangerie de 2018, qu’avait voulue à Paris Laurence des Cars (une rétrospective si peu visitée que la presse française ne la cite même pas aujourd’hui), s’intitulait d’ailleurs «Contes cruels». La fillette dessinait déjà. Mais sa mère, bien qu’artiste elle-même, voyait pour sa fille un avenir d’épouse et de mère correspondant à l’idéal du régime. Elle ne l’aidera guère à sortir de sa coquille. Mais un père et une mère tournés vers l’Europe et la démocratie, alors que le Portugal se trouvait placé depuis deux ans sous la férule d’António de Oliveira Salazar. L’homme se maintiendra au pouvoir jusqu’à sa mort en 1970. Le Portugal était devenu l’arrière-cour de l’Occident, loin des regards démocratiques. Il vivait chloroformé à l’intérieur de ses frontières. Les parents de Maria Paula, eux, se passionnaient pour la France ou l’Angleterre. Ils vont du reste passer plusieurs années en Grande-Bretagne, où le père avait trouvé un travail chez Marconi. Il était dans l’électricité, fondant au retour sa propre entreprise.

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Image courtesy of "Courrier International"

Culture. Disparition de Paula Rego, peintre portugaise “qui a ... (Courrier International)

La plus internationale des artistes portugaises s'est éteinte hier, signalent les unes des journaux de son pays. Celle de “Público” célèbre sur plusieurs ...

“Paula Rego, la peintre qui a toujours fait ce qu’elle voulait faire”, titre le quotidien, qui rend hommage sur plusieurs pages à cette figure de l’art portugais pour laquelle son pays observera prochainement un jour de deuil national. Elle a été ce qu’elle voulait être, jusqu’à la fin – une peintre avant tout.” Paula Rego, peintre et plasticienne née à Lisbonne en 1935 et reconnue depuis dans le monde entier, s’est éteinte chez elle, mercredi 8 juin, à 87 ans, à Londres, où elle s’était installée dans les années 1960.

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