Si on le surnomme « le pianiste du rap français », cette affinité ne s'entend pas nécessairement sur enregistrement. Mais lorsque l'on voit Sofiane Pamart ...
Cette première présence à Montréal, sa deuxième sur le sol québécois, a été couronnée de succès. Presque tous les sièges étaient occupés à la Maison symphonique. Nul doute, les spectateurs, de tout âge et de tout style, ont été touchés, émerveillés. Lorsque se termine sa deuxième pièce, il la clôt sur deux accords qu’il nous envoie dans un ample mouvement de bras. Son doigté est léger, mais acéré et net. Chaîne au cou, bagues aux doigts, il n’a pas fait mentir sa réputation de musicien classique à l’allure de rappeur. Souliers cirés ou chaussures Nike colorées. Des jeunes et des plus vieux, beaucoup de Français, mais pas seulement, alors que le public québécois aussi commence à le découvrir.