On attendait plus de cet ambitieux film de science-fiction de Joseph Kosinski avec Chris Hemsworth et Miles Teller.
Rapidement, Jeff en vient à douter du bien-fondé de ce à quoi il accepte de se soumettre. La première demi-heure est intéressante et juste assez surprenante pour donner envie d’en savoir plus. Et c’est le plus frustrant.
Avec Miles Teller et un Chris Hemsworth en roue libre. Alors que Top Gun : Maverick, le précédent film de Joseph Kosinski, est encore en train de ravager le box ...
Adapté d’une nouvelle de l’écrivain George Saunders publiée dans le New Yorker (le vénérable magazine new-yorkais produit d’ailleurs le film via sa division ciné), Spiderhead déroule son historiette SF sans charme ni mystère. Le vague intérêt suscité par les prémisses de l’intrigue s’évapore très vite, la faute à un rythme anémique, à une absence totale de suspense, et à la prestation en roue libre de Chris Hemsworth, quelque part entre le tech-gourou cintré, le loup de Wall Street à lunettes et le Docteur Folamour cocaïné, qui se trémousse sur du Roxy Music à la nuit tombée. Les difficultés de l’acteur à rendre crédible son personnage de savant fou sont raccords avec un film qui ne trouve jamais son ton, entre SF "prophétique" vaguement psyché et comédie noire rythmée par des tubes FM des années 70-80, utilisés ironiquement (Supertramp, Hall and Oates, et le "She Blinded Me With Science" de Thomas Dolby en guise d’hymne). On reconnaîtra ici ou là des éléments empruntés à The Island, à Black Mirror, au Alex Garland d’Ex Machina et de Devs, ainsi que cette espèce de néo-expressionisme technophile qui agitait déjà les deux premiers longs du réalisateur, TRON : l’héritage et Oblivion… Mais on préfère Kosinski quand il dialogue avec le fantôme de Tony Scott. Dans un centre de détention ultra-secret, dont l’architecture évoque le repère d’un méchant de James Bond, ou le décor d’un nouveau Christopher Nolan, se niche le labo high-tech d’un scientifique survolté (Chris Hemsworth), qui expérimente des drogues de synthèse sur des prisonniers ayant accepté de jouer aux cobayes (dont Miles Teller, dans son troisième Joseph Kosinski d’affilée après Line of Fire et Top Gun : Maverick). Les drogues en question portent des noms évocateurs (Lovactine, Ténébraxx…) et visent à transformer le comportement, les émotions et les sentiments des sujets, comme dans une sorte de variation chimique sur l’expérience de Milgram. Mais les intentions du suave savant sont-elles aussi nobles qu’il le prétend ? Alors que Top Gun : Maverick, le précédent film de Joseph Kosinski, est encore en train de ravager le box-office aux quatre coins de la planète, voici déjà pour lui l'heure du "film d’après" : Spiderhead, thriller SF labellisé Netflix, avec Chris Hemsworth et Miles Teller. Pas tant le signe d’une boulimie créative de la part du réalisateur que la conséquence de l’embouteillage des sorties post-COVID – le tournage de Spiderhead a commencé fin 2020, l’année où Top Gun 2 devait initialement sortir au cinéma. Le film, d’ailleurs, a le look confiné et l’atmosphère claustro de ces œuvres mises en boîte alors que l’industrie apprenait à travailler selon les protocoles sanitaires – un huis clos, une poignée de personnages, et des murs contre lesquels se cogner la tête.
Découvrez la critique du film Spiderhead de Joseph Kosinski - Puisque Top Gun : Maverick est resté dans les cartons de Paramount pendant de longs mois à ...
Le réalisateur construit ses images sur les barrières symboliques que ses héros façonnent entre eux et un potentiel bonheur qu’ils estiment ne pas mériter. Tout le cinéma de Joseph Kosinski pourrait être résumé à cette idée : il faut reconstituer la ligne, tel un fil d’Ariane qui indique la direction à prendre. Dans ces moments-là, où la mise en scène de Kosinski centralise par sa gestion du décor le regard des corps en présence, Spiderhead parvient à créer un réel sentiment de malaise, surtout lors de son pivot à mi-parcours. Malheureusement, c’est aussi à partir de là que le film se perd, et enclenche une suite de révélations qui ne vont jamais au bout de leur logique, y compris dans un dernier acte finalement très sage. À vrai dire, le personnage d’Abnesti, sorte de pervers narcissique qui n’assume qu’à moitié l’inhumanité de ses jeux pervers, représente toute l’impossibilité du film à construire une réelle ambiguïté morale, pourtant au cœur de son postulat. Puisque Top Gun : Maverick est resté dans les cartons de Paramount pendant de longs mois à cause de la pandémie, Joseph Kosinski a eu l’opportunité de réaliser un autre film en 2022. Adapté d’une nouvelle de George Saunders, Spiderhead possède une dimension ouvertement orwellienne, qui montre dès ses premières minutes que les prisonniers consentent à ces tests qui accaparent leur corps et leur esprit.
SPIDERHEAD NETFLIX. Chris Hemsworth et Miles Teller se donnent la réplique dans le film "Spiderhead", disponible sur Netflix ce vendredi 17 juin 2022.
Que vaut Spiderhead, le dernier film d'anticipation sorti sur Netflix ? Selon Allociné, "Spiderhead a une ambiance étrange bien à lui. [Mis à jour le 17 juin 2022 à 15h21] Spiderhead est le nouveau film de science-fiction mis en ligne sur Netflix. Les abonnés de la plateforme de streaming peuvent le découvrir depuis le 17 juin 2022. Récit d'anticipation et manipulation psychologique sont au cœur de Spiderhead, autant d'éléments qui peuvent faire que le film devienne le nouveau carton de la plateforme de streaming.
Chris Hemsworth et Miles Teller sont à l'affiche de "Spiderhead", thriller disponible sur Netflix réalisé par Joseph Kosinski.
Il a un détenu-cobaye chouchou, Jeff, interprété par Miles Teller. L'acteur en est déjà à sa troisième collaboration avec Joseph Kosinski, après Line of Fire et Top Gun : Maverick. Ils sont notamment accompagnés au casting de Jurnee Smollett et Tess Haubrich. En l'espèce, il déroule un récit situé dans une prison next gen où les détenus sont soumis à des expériences sociales sous perfusion de drogues, contre des conditions de détention améliorées. La suite de Top Gun, tournée essentiellement en 2019, a vu sa sortie repoussée par la pandémie de Covid-19. Une période de latence qui a ainsi permis au réalisateur de mettre en scène un 5e long-métrage, Spiderhead, disponible sur Netflix à partir du 17 juin 2022.
Synopsis : Des détenus enfermés dans un pénitencier deviennent les cobayes d'un médicament expérimental qui agit sur leurs émotions en échange d'une ...
Une bouffée de fraîcheur qui ne tarde cependant pas à se tarir lorsque des intentions plus dramatiques et psychologiques se font ressentir, aussi superficielles soient-elles. Un texte fascinant et troublant qui a été artificiellement gonflé pour son passage au cinéma. Dans les mains des scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick (les auteurs des diptyques sur Deadpool et Zombieland), cela donne un récit dystopique particulièrement générique. Le long métrage débute pourtant en trombe.
Quoi de neuf sur les plates-formes de streaming ? Voici nos cinq conseils de séries et films pour bien occuper votre week-end.
Le réalisateur de “Top Gun : Maverick” a tourné pour Netflix ce film SF sur une prison de luxe où les détenus sont les cobayes d'un apprenti sorcier – Chris ...
Avant qu’il soit rattrapé par les souvenirs d’un nuit d’horreur où, conduisant sous les effets grisants de l’alcool, il a tué son meilleur ami. Les dangers du progrès avancent encore plus masqués dans Spiderhead, qui s’ouvre par les grands éclats de rire d’un prisonnier ravi. En attendant que le Covid veuille bien laisser Top Gun : Maverick sortir dans les salles de cinéma, Joseph Kosinski a tourné ce film d’anticipation qui le ramène à l’inspiration d’ Oblivion, sa première collaboration avec Tom Cruise. On y découvrait un monde futuriste où l’être humain résistait encore, mais où la vérité de ses émotions et sa victoire même étaient rendues incertaines par le clonage et l’avancée de la science.
Kopf dieser Einrichtung ist Steve Abnesti (Chris Hemsworth), der an seinen Patienten Experimente mit gefühlsverändernden Drogen durchführt. Auf ihrem Rücken ...
Überhaupt scheint der stets smart wirkende Chef des Hauses nicht mit offenen Karten zu spielen und als ihm Jeff auf die Spur kommt, eskaliert die Situation. Wer hat seine Gefühle im Griff und wer bestimmt über das Schicksal des anderen? Kopf dieser Einrichtung ist Steve Abnesti (Chris Hemsworth), der an seinen Patienten Experimente mit gefühlsverändernden Drogen durchführt. Auf ihrem Rücken tragen die Insassen eine Konsole, die mit Flüssigkeiten gefüllt ist, welche wiederum von Abnesti selbst injiziert werden können. So sieht sich Jeff verschiedenen Gefühlslagen ausgesetzt, die von panischer Angst über wilde Geilheit bis hin zu unstillbarem Hunger reichen. Als sich Jeff mit der Insassin Lizzy (Jurnee Smollett) anfreundet und sogar Gefühle für sie hegt, ändert Abnesti seinen Umgangston und versetzt Jeff in eine Situation, in welcher er eine schwerwiegende Entscheidung treffen muss.
On attendait plus de cet ambitieux film de science-fiction de Joseph Kosinski avec Chris Hemsworth et Miles Teller.
Rapidement, Jeff en vient à douter du bien-fondé de ce à quoi il accepte de se soumettre. La première demi-heure est intéressante et juste assez surprenante pour donner envie d’en savoir plus. Et c’est le plus frustrant.
Le cinéaste Joseph Kosinski retrouve l'acteur Miles Teller (qui joue le personnage de Rooster face à Tom Cruise dans la suite de «Top Gun») dans un film de ...
Si le film jouit d’un certain nombre de points positifs, il s’essouffle dans sa seconde partie avec une histoire d’amour qui peine à captiver, et un dénouement prévisible. Jeff (Miles Teller) fait partie de ces cobayes forcés à tester différentes drogues permettant d’altérer leurs sentiments, sous le regard du directeur du centre, Steve Abnesti (joué par Chris Hemsworth, la vedette de la saga « Thor »). À mi-chemin entre « Black Mirror » et « Vol au-dessus d’une nuit de coucou », le film s’interroge sur les conséquences morales et éthiques des avancées scientifiques, mais aussi sur le système carcéral, et même les préjugés. Après le carton planétaire de « Top Gun Maverick », le réalisateur Joseph Kosinski collabore une nouvelle fois avec Miles Teller (qui joue le personnage de Rooster face à Tom Cruise), cette fois dans un film de science-fiction produit pour Netflix. La plate-forme propose une adaptation de la nouvelle « Escape the spiderhead » par George Saunders, diffusé dans le journal The New Yorker où, dans un futur proche, des coupables ont le choix entre la prison ou le laboratoire.
Spiderhead, avec Chris Hemsworth et Miles Teller dans les rôles principaux, est sorti ce vendredi 17 juin sur Netflix.
« Si le film jouit d’un certain nombre de points positifs, il s’essouffle dans sa seconde partie avec une histoire d’amour qui peine à captiver, et un dénouement prévisible. » a par exemple écrit Le Parisien. Mais peut-on parler de consentement quand les détenus répondent sous l’effet de la drogue ? La nouvelle entière a été publiée en 2013 dans un recueil intitulé Tenth of December. George Saunders met en scène un futur proche dans lequel des coupables ont le choix entre la prison ou le laboratoire.
Critique : Joseph Kosinsky, réalisateur des blockbusters Tron : l'héritage, Oblivion et de Top Gun : Maverick, actuellement au cinéma, prend les commandes ...
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Par ailleurs, les protagonistes restent en permanence hantés par leur passé, interrogeant la nécessité de rompre avec les souvenirs douloureux et les émotions négatives ou, au contraire, d’en tirer une force positive et constructive. De par sa structure en huis clos et le thème qu’il explore, sans doute ce film emprunte-t-il à la célèbre expérience de Stanley Milgram, relative à l’autorité et la soumission.
Aux côtés de Chris Hemsworth, Miles Teller joue le rôle d'un détenu acceptant de se faire injecter des psychotropes en échange d'une réduction de peine.
Tout pourrait arriver dans la vraie vie, et toute cette technologie existe déjà en quelque sorte”, fait-il remarquer dans les notes de production. Pas de menottes, ni de portes verrouillées ou de gardiens: Spiderhead est sûrement le lieu de détention le plus confortable que le monde ait jamais connu. CINÉMA - Maverick n’est pas le seul à reprendre du service.