Le chef de l'Etat s'entretient mardi avec les responsables des principaux partis, pour « identifier les solutions constructives envisageables au service des ...
Lui succédant, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a expliqué à Emmanuel Macron, qui l’a « beaucoup interrogé » pendant une heure également, que les socialistes étaient « disposés » à « avancer », si le gouvernement prenait des mesures sur le pouvoir d’achat, notamment une hausse du smic. Christian Jacob, le président des Républicains, a été le premier à avoir une discussion « franche » d’une heure avec lui. Selon lui, « c’est quand même une vision un peu particulière du résultat des élections de dimanche dernier ». Rien ne montre non plus que la place d’Elisabeth Borne à Matignon soit assurée. Mais, dans un premier temps, Emmanuel Macron veut laisser libre cours à la consultation des différentes forces politiques, mardi et mercredi, à l’Elysée, afin de déterminer si des « solutions constructives » peuvent émerger à l’Assemblée nationale malgré sa simple majorité relative, a fait savoir son entourage. (…) Cette politique n’a pas recueilli la majorité absolue aux dernières élections législatives ». Disruptif, encore et toujours.
La Première ministre française Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l'a refusée "afin que le gouvernement puisse demeurer ...
>> Lire aussi: Emmanuel Macron perd la majorité absolue et le RN de Marine Le Pen réalise une percée historique Le reste de l'hémicycle se répartit principalement entre l'extrême droite de Marine Le Pen, qui réalise une percée inédite avec 89 députés, la gauche unie à l'initiative de son tribun Jean-Luc Mélenchon (au moins 150 députés) et la droite classique, avec une soixantaine de candidats. La coalition centriste libérale, qui s'est appuyée pendant le premier mandat de cinq ans d'Emmanuel Macron sur une confortable majorité absolue (fixée à 289 députés), ne conserve que 245 sièges sur 577 à l'issue des législatives.
La présentation de la démission par la Première ministre est de tradition après les législatives. Cette démarche revient généralement à une nouvelle ...
La France est entrée dans une période de grande instabilité politique. Les oppositions ont dénoncé le maintien à son poste de Mme Borne, preuve de «cécité» du président «à l'égard de la colère des Français, du désaveu qu'ils lui ont adressé», selon la députée LFI (gauche radicale) Clémentine Autain. La présentation de la démission par la Première ministre est de tradition après les législatives. Cette démarche revient généralement à une nouvelle légitimation du Premier ministre, aussitôt renommé à son poste par le président. Mme Borne demeurera au pouvoir «afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours», a annoncé la présidence.
Mardi 21 juin, Emmanuel Macron a refusé la démission de la Première ministre Élisabeth Borne. Celle-ci reste cependant en sursis, explique la journaliste ...
"Certains affirment depuis dimanche, même dans la majorité, que le profil plus techno, comme on dit, que politique d'Élisabeth Borne n'est pas idéal en cette période de vents contraires", explique la journaliste Anne Bourse, en direct du palais de l'Élysée (Paris). La Première ministre, qui a réussi à sauver son poste, est donc toujours en sursis. Pour faire taire ses détracteurs, Élisabeth Borne a rassemblé son gouvernement dans l'après-midi. "Des décrets sur les urgences ou le point d'indice des fonctionnaires pourraient être pris rapidement. À l'Élysée, on insiste, il n'y a pas de cohabitation, le pays continue à être gouverné", poursuit Anne Bourse. La Première ministre a décidé de tout faire pour sortir le pays du blocage et rester à Matignon, assure son entourage.
La Première ministre se donne dix jours pour trouver un moyen de sortir le pays du blocage et casser le récit de son départ inévitable.
Voilà 3 choses à savoir sur le parc nucléaire français. Trop techno ? Elle a son brevet de réformes difficiles et de CMP parlementaires (commissions mixtes paritaires) conclusives, dit-elle. Il y a deux façons de vivre un sursis : se sentir écrasé par l'échéance ou au contraire y voir une chance.
Dans le même temps, Emmanuel Macron a reçu les chefs de parti politique pour trouver le moyen d'avancer malgré l'absence d'une majorité absolue au Palais ...
«Afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours», a expliqué l’Élysée après des élections législatives qui entravent l’action du camp présidentiel. Dans le même temps, Emmanuel Macron a reçu les chefs de parti politique pour trouver le moyen d’avancer malgré l’absence d’une majorité absolue au Palais Bourbon. Curieusement, la première ministre, censée être la chef de la majorité, n’a pas été associée aux entretiens. Celle-ci a réuni mardi après-midi son gouvernement, notamment «pour préparer les prochains jours» et «l’ensemble des décrets que nous devons sortir», a indiqué la porte-parole, Olivia Grégoire. «Nous sommes là pour gouverner, nous avons été élus par le peuple français pour gouverner, nous gouvernons sous l’autorité d’Élisabeth Borne et du président de la République», a martelé Bruno Le Maire (Économie) à la… C’est une bouffée d’oxygène, mais pour combien de temps?