Au Conservatoire de Genève, dans sa Salle Franz Liszt, les jeunes musiciens du projet «Side-by-Side» ont déployé un enthousiasme contagieux. MAGALI GIRARDIN.
C’est une étrange transformation urbaine qui se glisse lentement dans les interstices de la ville de Genève. Une vague légère, un frémissement discret qu’on devine sans pour autant en saisir tous les traits. À 18 heures et des poussières, alors que les premières notes de la Fête de la musique approchent, on croise des musiciens pressés. Un saxophoniste sur un vélo quelque peu déglingué qui peine à trouver la bonne cadence; une violoniste aux traits un rien tendus, puis, plus loin, un violoncelliste aussi, se dirigeant à grands pas vers une scène dérobée. Les premiers sons surgissent ici est là, dans la déambulation. Ils disent qu’il est l’heure pour les ingénieurs de procéder aux derniers réglages et aux balances. La culture est dans la citéLa Fête de la musique a démarré loin des pluies et des pandémies
550 concerts, 30 scènes dont 13 en intérieur et 17 en plein air, 3 jours de festivités.
Une façon pour la Ville de Genève qui organise la manifestation d’assurer un vrai esprit festif La fête de la musique c’est à vivre ce week-end, un événement gratuit ou chacun pourra trouver son style. Sans surprise, la configuration du lieu ne changera pas comparé à l’édition 2019. «Cela intéresse tout le monde, forcément, explique le coordinateur» Laurent Marty. Rendez-vous tout le week-end à Genève pour profiter de l’évènement.