David Goffin

Une après-midi en 2017, en banlieue anversoise, nous avions retrouvé David Goffin en mode citadin mais sur les bords d'un court de tennis. À l'époque, il venait ...

Mais je suis un grand amateur de sushis, et toute la cuisine japonaise en général. Je vis à Monaco et je suis un client fidèle de Nobu (une chaîne de restaurants japonais haut de gamme, ndlr). Partout dans le monde, quand il y a un Nobu dans une ville, je le visite. Je suis entrainé à recentrer mes énergies et me détendre, mais ce que je préfère, dès que je le peux, c’est jouer au golf. Parfois je me laisse faire — en général j’apprécie les cosmétiques — mais je ne parviens pas à prendre cette habitude… J’aime que mon hôtel soit assez central, avec des restaurants à proximité et de l’animation, comme l’Omni à Manhattan. Il faut que cela bouge. Quitte à vivre dans le déséquilibre, autant s’imprégner de l’ambiance. Et puis il y a la dimension humaine. Mais c’est une question que je me suis souvent posée. Je pense d’instinct à des professions proches de ma condition de sportif, comme ostéopathe ou kiné. Ce sont des métiers auxquels je suis confronté souvent, et que j’aurais pu exercer. Je pourrais d’ailleurs presque faire illusion comme osthéo tellement j’ai passé du temps avec eux (rires)… Plus sérieusement, j’ai aussi une fascination pour l’architecture. C’est une discipline qui aurait pu me tenter. Et pourtant, elles ne sont pas pesantes, on s’y sent pas enfermé, c’est dingue ! Cette ville est captivante, elle dégage une telle énergie ! Je m’y sens toujours bien. C’est moi ! Je fais souvent mon shopping seul et j’ai confiance en mes goûts, mais j’écoute aussi beaucoup ma femme, Stéphanie Tuccitto. Elle a travaillé dans un magazine féminin et suit la mode de près. Et même si aujourd’hui, elle m’accompagne partout dans le monde, elle est très au fait des tendances pointées sur les réseaux sociaux. C’est assez difficile à dire, j’ai grandi dans ce milieu, c’était comme une évidence pour moi. Je craque parfois pour une marque, une pièce griffée un peu chère, mais je peux tout aussi bien dévaliser un Zara. Je définirais mon allure comme classique, mais avec une touche branchée. J’aime porter une pièce forte sur un look élégant, être original sans être excentrique.