Kevin Mayer

2022 - 7 - 25

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INTERVIEW. Kevin Mayer : "J'aimerais être une légende un jour ... (ladepeche.fr)

Devenu un des très rares athlètes français double champion du monde à Eugene (Oregon) dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 juillet, le décathlonien, ...

Je n'avais pas fait de compétition. À chaque épreuve que je n'avais pas préparé, comme le 400 m, la hauteur - je n'avais pas sauté depuis février - c'était une énorme pression. Je vois chaque compétition comme une condition de mon bonheur, parce que je sais que j'adore m'entraîner, j'adore être prêt pour un championnat et j'adore m'exprimer en championnat. Je suis conscient de la chance que j'ai et je peux vous assurer que j'en profite chaque jour. Je ne sais pas si mon ego est si gros que ça, parce que je m'en fous de doubler, tripler... Moi, je veux toujours me faire plaisir. Mais à chaque fois que je m'élançais, la confiance revenait, je faisais ce que je savais faire. "Ça a été une année vraiment très compliquée. Après les Jeux (de Tokyo l'été dernier), j'ai vite réglé mon (problème de) dos, et je me suis dit "Je peux repartir". À partir de là, mes deux tendons d'Achille ne m'ont pas lâché pendant sept mois. La pente ascendante d'émotions que je viens de me prendre dans la tête... Je suis premier, ce n'est pas comme l'année dernière, c'était une médaille olympique (en argent), j'avais sauvé les meubles, mais là, je suis champion du monde. J'ai toujours admiré les légendes en France, les Teddy Riner, Zinedine Zidane, Martin Fourcade... Je ne me mets pas du tout sur un pied d'égalité avec eux, mais j'aimerais être une légende un jour, et ça passe par là !" Franchement, je vous l'ai annoncé hier (samedi), mais je n'y croyais pas énormément. Je n'avais pas de repères. J'étais confiant sans l'être. À chaque épreuve, c'était une énorme pression parce que je n'ai eu que deux mois de préparation, tout simplement. Je sais que quand je fais des médailles, après je suis sur un nuage pendant mille ans. Je les sens toujours mais j'ai su les gérer, j'ai su trouver les réponses, au bout de sept mois, pour enfin reprendre la course et être présent aujourd'hui. Franchement c'était inespéré. Quand on est autant au pied du mur, qu'en deux mois on fait tout ce qu'il faut, que malgré ça on n'est pas confiant, et que pendant la compétition on y arrive...

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Mondiaux d'athlétisme : le Français Kevin Mayer décroche l'or en ... (Euronews)

Et de deux titres de champion du monde du décathlon pour Kevin Meyer ! A 30 ans, le Français a totalisé ce dimanche 8 816 points au bout des dix épreuves ...

Le premier, les athlètes disputent le 100 mètres, le saut en longueur, le lancer du poids le saut en hauteur et le 400 mètres. Le deuxième jour est consacré aux 110 m haies, au lancer du disque, au saut à la perche et au lancer du javelot et, enfin, au 1 500 mètres. Les dix épreuves du décathlon se déroulent sur deux jours. Kevin Mayer est également double médaillé d'argent olympique (2016 et 2021)

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Athlétisme. Kevin Mayer : « J'ai toujours admiré les légendes, les ... (Ouest-France)

Vous avez évoqué « un boulevard pour être champion du monde » après la blessure du champion olympique en titre, le Canadien Damian Warner, samedi soir. Étiez- ...

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Kevin Mayer, champion du monde à Eugene : « J'essaie juste de me ... (L'Équipe.fr)

Champion du monde du décathlon pour la seconde fois de sa carrière dans la nuit de dimanche à lundi à Eugene, le Français savourait le moment après une ...

Quand on est autant au pied du mur et qu'en deux mois on fait tout ce qu'il faut et qu'on y arrive, c'est une pente ascendante dans la tête. Je suis premier, ce n'est pas comme l'année dernière. J'ai toujours admiré les légendes en France, les Teddy Riner, (Zinédine) Zidane, Martin Fourcade. Je ne me mets pas sur le même pied qu'eux mais j'aimerais être une légende un jour et ça passe par là. Je veux toujours me faire plaisir et c'est le cas aujourd'hui à l'entraînement même quand je suis blessé. Cette envie de progresser, d'améliorer son corps, qu'il soit en bonne santé chaque jour, c'est quelque chose qui me plaît. Je ne m'ennuie jamais, même blessé, je ne suis jamais déprimé. Les Japonais disent qu'il faut trouver son Ikigai dans la vie. Ce plaisir, c'est tout ce qu'on peut espérer dans une vie. Après j'ai fait les deux vaccins, je ne suis pas du tout antivaccin et tout ça, mais j'ai senti mes tendons d'Achille à partir de là. Je les sens toujours mais j'ai su les gérer pour reprendre la course au bout de sept mois. J'essaie juste de me donner les moyens de revivre ce bonheur. Je n'avais pas fait de compétitions. À chaque épreuve que je n'avais pas préparée (400 m, hauteur), c'était compliqué. J'étais dans un gouffre mais, à chaque fois que je m'élançais, la confiance revenait et je faisais ce que je savais faire. Je n'avais fait que deux séances dans l'année. Je ne savais pas ce que je valais. Je vois chaque compétition comme une condition de mon bonheur car je sais que j'adore m'entraîner, je sais que j'adore être prêt et pouvoir m'exprimer en Championnat. Quand je fais des médailles, je suis sur un nuage pendant mille ans. Je l'avais annoncé (le podium) hier (samedi) mais je n'y croyais pas énormément. Je n'avais pas de repères sur la deuxième journée. J'étais confiant sans l'être. À chaque épreuve, c'était une énorme pression car je n'avais que deux mois de préparation. On ne prépare pas un décathlon comme ça. Je n'ai pas couru pendant trois mois avant de reprendre. Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir dans les épreuves mais j'en ai pris au 1 500 m comme au disque, à la perche et au javelot. C'était l'enfer d'un point de vue de l'attente et de la pression mais l'ambiance de l'équipe de France, de mes amis et entre les autres décathloniens, m'a fait tenir. À la perche, je n'y croyais plus avant le troisième essai (il est passé au 3e à 5 m pour sa première barre). Ce sont des moments où il faut profiter.

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Athlétisme : Kevin Mayer en or, unique médaille française aux ... (La Croix)

Le décathlète français a remporté dimanche 24 juillet la seule médaille d'or française lors des championnats du monde d'athlétisme à Eugene, aux États-Unis.

Quand je suis avec Alexandre, si ça ne va pas, je me repose sur lui pour trouver des solutions et je n’aime pas ça. Tout seul, c’est vraiment en mode toi contre toi-même. » A-t-il déjà les JO-2024 à l’esprit ? « Je me vois déjà au départ du 100 m avec un stade plein, répondait Kevin Mayer. Rien que là, ça me donne des frissons. Un accomplissement qu’il a accueilli les yeux remplis de larmes et les lèvres tremblantes quand la Marseillaise a été jouée en son honneur. Sous un chaud soleil dimanche, il construit sa remontée au classement à la perche (5,40 m) et au javelot (plus de 70 m) notamment. C’est une énorme fierté de réussir dans ces conditions-là. » Au bout de ses dix travaux, il s’impose avec un total de 8 816 points devant le Canadien Pierce Lepage (8 701 pts) et l’Américain Zachery Ziemek (8 676 pts). À mi-parcours, plombé par son mauvais lancer de poids, avec un meilleur jet à 14,98 m, très loin de son record (17,08 m), Kevin Mayer s’endort en sixième position provisoire pour son premier décathlon depuis les Jeux de Tokyo il y a un an. « J’ai toujours admiré les Teddy Riner, Zinédine Zidane, Martin Fourcade… Je ne me mets pas du tout sur un pied d’égalité avec eux, mais j’aimerais être une légende un jour, et ça passe par là ! », rêve-t-il.

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Mondiaux d'athlétisme: les larmes de Kevin Mayer sur la Marseillaise (Le Figaro)

Le Français est devenu ce dimanche champion du monde du décathlon pour la deuxième fois de sa carrière.

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Mondiaux d'athlétisme : Après les blessures, Kevin Mayer savoure ... (Eurosport.fr)

Kevin Mayer a été sacré pour la deuxième fois (après 2017) champion du monde de décathlon, à Eugene aux Etats-Unis.

Mais, surtout, le voyage n'est pas encore terminé. "A chaque épreuve, c'était une énorme pression tout simplement parce que je n'ai que deux mois de préparation. Mais à chaque fois que je m'élançais, la confiance revenait, je faisais ce que je savais faire. Le scénario de ces Mondiaux n'a pas été simple pour Mayer. A mi-parcours, plombé par son mauvais lancer de poids, avec un meilleur jet à 14,98m, très loin de son record (17,08m), le Français pointait provisoirement à la sixième place. "Ca a été une année vraiment très compliquée. Après les Jeux (de Tokyo), j'ai vite réglé mon (problème de) dos, et je me suis dit : 'Je peux repartir'. A partir de là, mes deux tendons d'Achille ne m'ont pas lâché pendant sept mois. Il avait d'ailleurs le pied droit complètement momifié lors de ces Mondiaux d'Eugene. Kevin Mayer ne sait pas encore s'il est une légende, mais il en prend la bonne direction.

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VIDEO. Mondiaux d'athlétisme 2022 : revivez la Marseillaise en l ... (Franceinfo)

Un moment solennel pour couronner l'exploit d'un champion. Sur la plus haute marche du podium des Mondiaux à l'issue du décathlon, Kevin Mayer a eu droit d' ...

Mayer a été sacré grâce à un excellent jet au javelot et une épreuve de la perche parfaitement menée. Le Français a profité de ces concours pour se refaire une santé, après des premiers pas délicats, notamment sur le lancer du poids. Sur la plus haute marche du podium des Mondiaux à l'issue du décathlon, Kevin Mayer a eu droit d'écouter avec émotion La Marseillaise, dimanche 24 juillet à Eugene, en Oregon. Le décathlonien de 30 ans a remporté son second titre mondial, après Londres en 2017. Il a rejoint le cercle très fermé des Français deux fois champion du monde, où figurent Marie-José Pérec et Eunice Barber.

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«J'aimerais être une légende» : Kevin Mayer, le sauveur de l ... (Le Parisien)

À 30 ans, le décathlonien décroche à Eugene (États-Unis) son deuxième titre de champion du monde. Depuis deux ans, il est aussi celui qui sauve l'équipe de ...

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VIDEO. Le décathlonien Kevin Mayer remporte la médaille d'or aux ... (France 3 Régions)

Le Montpelliérain Kevin Mayer a été sacré champion du monde du décathlon pour la deuxième fois, cinq ans après sa victoire à Londres en 2017.

Le Montpelliérain Kevin Mayer a été sacré champion du monde du décathlon pour la deuxième fois, cinq ans après sa victoire à Londres en 2017. - Lancer du disque: 52,38 m, le 17/06/2018 à Rathingen (Allemagne) "Mais la souffrance fait partie du plaisir !", a phosphoré l'athlète de 30 ans. Je suis loin de mes records, c'est pas un décathlon énorme mais il y a la manière" s'est confié Kevin heureux de ce deuxième titre mondial. "C'est ma passion, j'y passe des heures et des heures et je n'ai pas l'impression de travailler. On a pas toujours le niveau mondial car le niveau mondial est très haut.

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Mondiaux d'athlétisme : Kevin Mayer remporte la médaille d'or (Franceinfo)

Kevin Mayer a été sacré champion du monde du décathlon dans l'Oregon, le 25 juillet. Cinq ans après son premier titre, il offre à l'équipe de France sa ...

En saut en longueur, il réalise son meilleur saut de la saison à 7,54 m. Puis à la perche, il retrouve les sommets en franchissant 5,40 m. Ce retour au sommet, Kevin Mayer n’osait pas en rêver. "J’ai repris la course, il y a un peu moins de deux mois.

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Kevin Mayer, le décathlonien en or (TF1 INFO)

[VIDÉO] ▶️ Pour la deuxième fois, Kevin Mayer est champion du décathlon aux championnats du monde d'athlétisme aux États-Unis. C'est la seule victoire ...

Et il vous salue bien. Kevin Mayer se reprend et sauve sa compétition. Cette victoire, c'est donc celle du courage, de la force aussi et du mental surtout, comme lorsqu’il frôle l’élimination en ratant ses deux premiers sauts à la perche.

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Athlétisme - Mondiaux 2022 - Merci Kevin Mayer : le (triste) bilan de ... (Eurosport.fr)

MONDIAUX 2022 - Sauvée du zéro pointé par Kevin Mayer, la délégation française a confirmé à Eugene qu'elle était devenue une nation mineure de l'athlétisme.

Munich, c'est la première marche, les Mondiaux de Budapest (en 2023) seront la deuxième. Tirer des conclusions de Eugene pour 2024 est un peu prématuré", a-t-il conclu. Kevin Mayer (champion du monde de décathlon), Quentin Bigot (4e du marteau), Renaud Lavillenie (5e à la perche) ou encore Gabriel Tual (6e du 800 mètres) ont tenu leur rang. "C'est un bilan très positif pour moi avec une équipe retrouvée eu niveau du caractère, avec des gens qui se sont rapprochés du podium", a pourtant affirmé le directeur de la performance de la Fédération française d'athlétisme (FFA), Romain Barras. Piqués par une intervention sur France Télévisions du fondeur Jimmy Gressier, les dirigeants n'ont pas hésité à tirer les oreilles de son coach pour un recadrage. Une preuve que la France est officiellement devenue une nation mineure de l'athlétisme international. Une seule médaille. Et c'est encore Kevin Mayer qui s'est chargé de la ramener.

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Mondiaux d'athlétisme : Kevin Mayer, les secrets d'un succès, l ... (Midi Libre)

Kevin Mayer est un être à part, qui aime souffrir et laisser la place au doute pour mieux renaître dans la compétition, tel un phénix.

Et quand l’heure de la retraite sonnera, le plus tard possible, il trouvera dans l’éducation des enfants par le sport et l’écologie deux raisons de servir encore la patrie reconnaissante. À 30 ans, il est désormais l’égal de Marie-Jo Pérec, Stéphane Diagana, Eunice Barber et Ladji Doucouré, doubles champions du monde avant lui. Kevin Mayer aime se faire peur mais il adore, par-dessus tout, se faire mal au quotidien : "Aller à l’entraînement, le bonheur", martyriser la piste du stade Philippidès, courir, sauter… C’est d’ailleurs parce que le décathlon proposait cette diversité et lui permettait aussi de partir avec les copains et les copines deux jours durant, qu’il l’a choisi gamin. Il est comme ça “Kéké la braise”. Derrière un physique d’Apollon et une tête bien faite, il y a parfois un athlète qui doute et écoute son corps comme d’autres les horloges. Il faut toujours croire Kevin Mayer et parfois lire entre les lignes.

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