Au bord de la faillite, SORACO n'a pas versé les salaires de juin et de juillet. Ses employés craignent le pire.
«SORACO s’est murée dans le silence, laissant une soixantaine de travailleurs dans l’incertitude à la veille des vacances», déplore Martin Malinovski, secrétaire syndical du SIT. Et pourtant, c’est compliqué de venir bosser la boule au ventre!» Mercredi, trois syndicats et des ouvriers ont dénoncé publiquement le sort que leur réserve la direction sur un des chantiers de la société, à Chêne-Bourg: du travail à finir, mais sans toucher le salaire de juin et, vraisemblablement, celui de juillet.
Depuis deux mois, une soixantaine d'employés de chantier ne sont plus rétribués. L'entreprise connaît de graves difficultés de trésorerie.
«On bosse sans salaire, à nos frais, quoi», grimace un ouvrier. La direction les a informés le 8 juillet de sérieuses difficultés de trésorerie. «Mais ça fait des mois qu’on sent qu’il y a des problèmes, il y a eu des licenciements économiques», lâche un salarié. L'employeur «n’assume pas ses responsabilités et n’a aucun respect pour son personnel», ont critiqué les syndicats. Contactée par «20minutes», l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. L'entreprise Soraco SA a informé le Canton de ses difficultés le 12 juillet dernier. «Mon frigo commence à sérieusement se vider», soupire un ouvrier.
Quasiment en faillite, SORACO SA n'a pas versé les salaires de juin et de juillet. Appuyés par trois syndicats, des employés ont dénoncé ce matin leur ...
Les ouvriers l'admettent volontiers, ils vont travailler la boule au ventre. à Genève, des ouvriers travaillent depuis deux mois sans être payés. Leur employeur SORACO SA est au bord de la faillite. Quasiment en faillite, SORACO SA n’a pas versé les salaires de juin et de juillet.
Depuis le mois de juin, les employés de l'entreprise de génie civil Soraco travaillent sans voir l'ombre de leur salaire. C'est devant l'un des deux ...
Depuis le mois de juin, les employés de l’entreprise de génie civil Soraco travaillent sans voir l’ombre de leur salaire. Pour espérer débloquer la situation, les syndicats ont interpellé le Département des infrastructures de Serge Dal Busco. Ils espèrent que celui-ci entrera en matière pour payer les factures encore dues, de manière à permettre le versement immédiat des salaires. Aucune certitude non plus quant au versement de celui de juillet.