Tigre

L'acheminement d'argent et de carburant par les agences humanitaires y est depuis aussi restreint par le gouvernement fédéral. Les autorités rebelles du Tigré ...

Les deux envoyés spéciaux indiquent que le chef des autorités rebelles du Tigré, Debretsion Gebremichael, a remis une lettre à transmettre au gouvernement éthiopien garantissant la sécurité des personnes envoyées dans la région pour y rétablir les services essentiels. Les combats ont quasiment cessé au Tigré depuis une trêve en mars, mais la région reste coupée du reste du pays et privée d’électricité, de télécommunications et de services bancaires depuis que les autorités rebelles tigréennes en ont repris le contrôle quasi-total courant 2021. Les envoyés spéciaux américain et européen pour la Corne de l’Afrique, de retour d’une rare visite au Tigré, ont réclamé mardi le rétablissement des services de base et la levée de restrictions dans cette région d’Ethiopie en guerre depuis novembre 2020 avec le gouvernement fédéral.

Erebti (Ethiopie) (AFP) - Depuis un camp de fortune en contrebas d'une route de la région Afar, Abdu Robso, éleveur déplacé par la guerre dans le nord de ...

La farine est pleine de charançons, nous tamisons, mais (...) elle a un goût aigre. Moustapha Ali Boko et Abdu Robso reviennent d'Abala. "Nos maisons sont détruites et notre bétail a disparu", explique le premier. Nous n'avons ni huile ni oignons, nous mangeons du berbéré (mélange local d'épices) mélangé à de l'eau", détaille ce fermier de 45 ans. Seule une dizaine de familles vivent en ville. En fin de matinée, rien ne cuit sur les foyers du camp restés éteints. Les plus faibles dorment. "Les camions acheminant l'aide au Tigré passent ici.

Depuis un camp de fortune en contrebas d'une route de la région Afar, Abdu Robso, éleveur déplacé par la guerre dans le nord de l'Ethiopie, regarde, ...

La farine est pleine de charançons, nous tamisons, mais (...) elle a un goût aigre. Moustapha Ali Boko et Abdu Robso reviennent d'Abala. "Nos maisons sont détruites et notre bétail a disparu", explique le premier. Nous n'avons ni huile ni oignons, nous mangeons du berbéré (mélange local d'épices) mélangé à de l'eau", détaille ce fermier de 45 ans. Seule une dizaine de familles vivent en ville. En fin de matinée, rien ne cuit sur les foyers du camp restés éteints. Les plus faibles dorment. "Les camions acheminant l'aide au Tigré passent ici.

L'acheminement d'argent et de carburant par les agences humanitaires y est depuis aussi restreint par le gouvernement fédéral. Les autorités rebelles du Tigré ...

Avec les responsables du gouvernement, "la Commission a discuté des modalités de coopération, notamment de l'interprétation de son mandat, et a réitéré sa requête d'accéder aux zones concernées par son enquête", selon le Conseil des droits de l'Homme. "Elle espère que le gouvernement lui accordera sans délai un accès illimité, afin qu'elle puisse visiter les sites et discuter librement et de façon confidentielle avec les témoins et personnes d'intérêt". L'acheminement d'argent et de carburant par les agences humanitaires y est depuis aussi restreint par le gouvernement fédéral. Les autorités rebelles du Tigré ont fait du rétablissement de ces services un préalable aux négociations de paix annoncées avec le gouvernement. Les combats ont quasiment cessé au Tigré depuis une trêve en mars, mais la région reste coupée du reste du pays et privée d'électricité, de télécommunications et de services bancaires depuis que les autorités rebelles tigréennes en ont repris le contrôle quasi-total courant 2021.

L'éditeur All The Anime continue de proposer ponctuellement de nouvelles éditions vinyles de bandes originales d'œuvres d'animation japonaise.

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Depuis un camp de fortune en contrebas d'une route de la région Afar, Abdu Robso, éleveur déplacé par la guerre dans le nord de l'Ethiopie, regarde, ...

La farine est pleine de charançons, nous tamisons, mais (...) elle a un goût aigre. Moustapha Ali Boko et Abdu Robso reviennent d'Abala. "Nos maisons sont détruites et notre bétail a disparu", explique le premier. Nous n'avons ni huile ni oignons, nous mangeons du berbéré (mélange local d'épices) mélangé à de l'eau", détaille ce fermier de 45 ans. Seule une dizaine de familles vivent en ville. En fin de matinée, rien ne cuit sur les foyers du camp restés éteints. Les plus faibles dorment. "Les camions acheminant l'aide au Tigré passent ici.