Très engagé politiquement, Marlon Brando laisse la place à Sacheen Littlefeather, alors membre de la Screen Actors Guild, et première femme autochtone à montrer ...
Les Oscars ont annoncé la tenue d'une soirée avec Sacheen Littlefeather le 17 septembre prochain. C'est notre méthode de survie», a déclaré Littlefeather. «Il est profondément encourageant de voir à quel point tout a changé depuis que je n'ai pas accepté l'Oscar il y a 50 ans», a-t-il poursuivi. Pour l'anecdote qui montre bien toute l'hypocrisie de l'époque et de l'académie, ce soir-là, Charles Boren reçoit un Oscar d'honneur.... pour son combat contre les discriminations à Hollywood. Car le discours de Sacheen Littlefeather va être particulièrement mal accueillie.
En 1973, Sacheen Littlefeather avait refusé, de la part de l'interprète de Don Vito Corleone dans "Le Parrain", un Oscar du meilleur acteur pour protester ...
"Nous, les Indiens, sommes des gens très patients - cela ne fait que 50 ans !", a réagi Sacheen Littlefeather, 75 ans, lundi 15 août dans un communiqué. "Nous devons garder notre sens de l'humour à ce sujet, tout le temps. A sa place, c’est Sacheen Littlefeather qui est montée sur scène. Au nom de Marlon Brando, elle a refusé la récompense, en protestation contre le traitement par Hollywood des Amérindiens, et les discriminations que ces derniers subissaient. Pour avoir voulu porter un message sur le triste sort réservé à son peuple devant un parterre de représentants du cinéma américain, l’actrice et militante amérindienne Sacheen Littlefeather a reçu en retour des huées et des insultes.
L'actrice et militante apache représentait Marlon Brando pendant la cérémonie de 1973. Elle s'était fait huer pour avoir refusé l'Oscar, au nom du sort subi ...
« Nous, les Indiens, sommes des gens très patients – cela ne fait que cinquante ans ! Nous devons garder notre sens de l’humour à ce sujet, tout le temps. « Les abus que vous avez subis à cause de cette déclaration étaient déplacés et injustifiés. Le fardeau émotionnel que vous avez vécu et le coût de votre propre carrière dans notre industrie sont irréparables. Pendant trop longtemps, le courage dont vous avez fait preuve n’a pas été reconnu. À travers ce geste radical en 1873, il s’agissait pour l’acteur de dénoncer le traitement infligé aux autochtones d’Amérique à Hollywood. Sacheen Littlefeather avait alors subi les huées, les insultes et les moqueries du public.
L'actrice et militante Sacheen Littlefeather, Apache et Yaqui, a été conspuée lors de la cérémonie de 1973 alors qu'elle expliquait pourquoi Marlon Brando, ...
C'est notre moyen de survie», a-t-elle ajouté. «Cela fait chaud au cœur de voir à quel point tant de choses ont changé depuis que je n'ai pas accepté l'Oscar». Pour cela, nous vous présentons à la fois nos plus sincères excuses et nous vous faisons part de notre sincère admiration». L'Académie a publié cette lettre au moment où elle annonçait que Sacheen Littlefeather était invitée à s'exprimer au musée des Oscars à Los Angeles le 17 septembre.
(AFP) - Presque 50 ans après avoir été huée sur la scène des Oscars pour avoir refusé, au nom de Marlon Brando, une récompense en protestation contre le ...
"Nous devons garder notre sens de l'humour à ce sujet, tout le temps. "Pendant trop longtemps, le courage dont vous avez fait preuve n'a pas été reconnu. Pour cela, nous vous présentons à la fois nos plus sincères excuses et (nous vous faisons part de) notre sincère admiration".
A lire sur AlloCiné : Les Oscars viennent de présenter leurs excuses à l'actrice amérindienne Sacheen Littlefeather, près de cinquante ans après que cette ...
Cela ne fait que 50 ans", déclare l'actrice et activiste. "Nous, les Indiens, sommes des gens très patients. Pour cela, nous vous présentons nos plus sincères excuses et nous vous faisons part de notre sincère admiration."
En 1973, l'actrice avait été huée pour avoir refusé au nom de Marlon Brando l'Oscar du meilleur acteur pour «Le Parrain» afin de protester contre les ...
L’Académie a publié cette lettre au moment où elle annonçait que Sacheen Littlefeather était invitée à s’exprimer au musée des Oscars à Los Angeles le 17 septembre. La raison est le traitement des Amérindiens aujourd’hui par l’industrie du cinéma», explique celle qui est alors présidente du Comité national pour l’image positive des Amérindiens. Un refus symbolique qui lui vaudra d’être à la fois huée et applaudie par la salle. «Nous, les Indiens, sommes des gens très patients – cela ne fait que cinquante ans !». «Nous devons garder notre sens de l’humour à ce sujet, tout le temps.