Le photographe avait cassé les codes de la discipline avec son livre sur New York, en 1956, marquant des générations d'artistes. D'abord formé à la peinture ...
Le film est sans arrêt retardé, et Klein en profite pour photographier les quartiers peu touristiques de la ville, la ferveur religieuse, les meetings du Parti communiste, les bustes d’empereur, les graffitis, les publicités, les tournages à Cinecitta, les enfants qui jouent au foot derrière un temple d’Apollon. Malgré ses talents pour la mode, le photographe ne s’intéresse pas à son sujet, et n’est guère dupe de ce monde d’artifice et d’argent. Une façon de mêler photographie et peinture, mais aussi de mettre en scène sans pudeur les coulisses des images : sur le négatif, on voit que son célèbre enfant armé est tantôt en colère, tantôt rieur. Il ne revient à la photographie que de façon détournée : en organisant des expositions spectaculaires, où il tire ses images dans des formats immenses, qui se télescopent et se répondent – comme dans sa rétrospective au Centre Pompidou en 2005. Là où Cartier-Bresson poursuit l’équilibre de la composition, la rigueur géométrique et la poésie, l’instant de grâce suspendu, Klein préfère entasser les personnages dans le cadre grâce à un objectif grand angle : ses images racontent une course-poursuite effrénée à travers les différents quartiers de New York. On devine l’arrivée du pop art dans cette œuvre qui porte un titre en forme de rengaine publicitaire – Life is Good and Good for you in New York – et où Klein intègre dans ses images les typographies des réclames et des enseignes. Dans sa photo la plus célèbre, un enfant au regard haineux pointe un revolver vers le spectateur : « Mais c’était pour rigoler !, soupirait le photographe, excédé par les interprétations au premier degré de son image. Loin d’endosser le rôle de l’observateur distancié et invisible prôné par son aîné Cartier-Bresson, il rentre dans le cadre : il interpelle les gens, les provoque, les fait rire, et intègre volontiers dans ses images des passants qui regardent l’objectif. » [William Klein, l'artificier de la photographie](https://www.lemonde.fr/a-la-une/portfolio/2005/11/30/le-monde-2-william-klein-l-artificier-de-la-photographie_715739_3208.html) « J’ai toujours détesté la brume, les effets de draperie, les mises en scène à la con, Le photographe, connu aussi pour son ironie et son verbe acerbe, est mort samedi 10 septembre, à l’âge de 96 ans, à Paris, la ville où il avait élu domicile dès l’après-guerre. Dès l’adolescence, le jeune Klein s’échappe de chez lui et passe son temps au Museum of Modern Art, des rêves de peinture plein la tête.
Le photographe William Klein est mort samedi soir à l'âge de 94 ans, a annoncé son fils, Pierre Klein, dans un communiqué lundi 12 septembre.
Né le 19 avril 1928 à New York au sein d’une famille juive orthodoxe, le jeune Américain avait découvert l’Europe en faisant son service militaire. « Il avait 96 ans (car né en 1926 et non en 1928 comme il l’avait longtemps laissé croire, par coquetterie ou esprit rebelle ?) », a déclaré Alain Genestar au magazine Polka. S’il disait être né en 1928, son galeriste Alain Genestar dément cette information.
Le photographe américain William Klein, qui s'est imposé dans la photographie de mode et la photographie urbaine, est décédé à Paris à l'âge de 96 ans, ...
(1966), et plus de 250 films publicitaires. "Innovateur et intransigeant, il a ouvert d'innombrables portes aux créateurs d'images du monde entier". Né le 19 avril 1926 à New York au sein d'une famille juive orthodoxe, le jeune Américain avait découvert l'Europe en faisant son service militaire.
Le photographe américain William Klein est décédé samedi soir à Paris à l'âge de 96 ans, a annoncé lundi dans un communiqué son fils, Pierre Klein.
Plutôt que de faire des photographies dans les studios, il a installé les mannequins dans la rue. Avec les photographies de mode il a fait comme avec les autres. On est à la mi-temps des années 1950 et il fait la street photography. Il est né sur les trottoirs de New York. Il est né à la photographie après un travail assez personnel. [après l'annonce, lundi 12 septembre, de la mort de William Klein à 96 ans](/culture/arts-expos/photographie/mort-du-grand-photographe-americain-william-klein-connu-pour-ses-photos-de-mode-et-de-rue_4355551.html).
Le photographe américain William Klein, qui s'est imposé dans la photographie de mode et la photographie urbaine, est décédé samedi soir à Paris à l'âge de ...
"Ma devise", rappelait le photographe, "en faisant le (livre sur) New York était: Anything goes. Le déclic se produit quand il gagne au poker un Rolleiflex, son premier appareil photo: il se met à mitrailler les monuments parisiens. Décadrages, contraste exacerbé sont au rendez-vous dans son oeuvre, essentiellement en noir et blanc, où de jeunes garçons brandissent des armes à bout portant et où des visages renfrognés s'affichent en très gros plan, parfois flous.
Photographe mais aussi peintre, documentariste et graphiste, William Klein est considéré comme l'un des artistes les plus influents du XXe siècle. Il s'est ...
«Ma devise», rappelait le photographe, «en faisant le (livre sur) New York était: «Anything goes». A partir des années 80, il délaisse la caméra pour le viseur, réalise plusieurs livres («Close up», 1989, «Torino '90», 1990 et «In & Out of Fashion», 1994), et signe la pochette d'un album de Serge Gainsbourg, où le chanteur apparait en travesti, une cigarette à la main. Grâce à ce livre, Federico Fellini le remarque et lui propose d'être un de ses assistants sur «Les Nuits de Cabiria». Le film est une satire grinçante sur l'univers de la mode, que Klein fréquente sporadiquement, et toujours avec dérision. «William Klein photographiait comme un boxeur», pour Alain Génestar, directeur de la revue spécialisée et de la galerie Polka. Suivront Moscou et Tokyo pour une longue parenthèse cinéma, amorcée avec «Qui êtes-vous, Polly Maggoo?» en 1966.
Der gebürtige Amerikaner, der in Paris lebte, galt als einer der Erfinder der "Street Photography".
in der Albertina-Fotosammlung vertreten. Klein wandte sich in Folge den Film zu - sein erstes Werk, der die Lichter am Times Square dokumentierte (1958), nannte Regie-Legende Orson Welles "den ersten Film, der in Farbe gedreht werden sollte". Jahrhunderts und zu einem Begründer des Fotografie-Stils, den man gemeinhin als "Street Photography" bezeichnet.
Il a su capter le bruit et la fureur avec son objectif et a inspiré des générations de photographes. William Klein s'est éteint à l'âge de 96 ans.
Il captait le bruit et la fureur. Il a trouvé l’éditeur, le futur réalisateur Chris Marker, réalisé la maquette. Cet indiscipliné a révolutionné la photographie. Installé à Paris, le plus français des photographes américain Il a tout fait lui-même. William Klein s’est éteint à l’âge de 96 ans.
L'artiste américain est décédé samedi soir à Paris à l'âge de 96 ans.
Né le 19 avril 1926 à New York au sein d’une famille juive orthodoxe, le jeune Américain avait découvert l’Europe en faisant son service militaire. Le photographe américain William Klein, qui s’est imposé dans la photographie de mode et la photographie urbaine, est décédé samedi soir à Paris à l’âge de 96 ans, a annoncé lundi dans un communiqué son fils Pierre Klein. L’artiste américain est décédé samedi soir à Paris à l’âge de 96 ans.
On lui doit aussi la pochette de l'album "Love on the beat" où Serge Gainsbourg apparait en travesti.
Ce que disent les chiffres](/politique/video-chomage-contre-travail-les-allocations-plus-interessantes-que-la-paie-d-un-emploi-ce-que-disent-les-chiffres-revenus-2232086.html)Publié aujourd'hui à 19h46 - 10 - 9 - 8 - 6 - 4 [Lourdes, la fille aînée de Madonna, se lance dans la musique](/culture/lourdes-leon-la-fille-ainee-de-madonna-se-lance-dans-la-musique-2230305.html)Publié le 25 août 2022 à 13h51 [Harry Styles sacré "roi de la pop" ? À partir des années 1980, William Klein délaisse la caméra pour le viseur. C’est le début d’une longue parenthèse cinéma, amorcée en 1966 avec Qui êtes-vous, Polly Maggoo, satire grinçante sur l'univers de la mode. Grâce à ce livre, Federico Fellini le remarque et lui propose d'être un de ses assistants sur Les Nuits de Cabiria. Né le 19 avril 1926 à New York au sein d'une famille juive orthodoxe, William Klein avait découvert l'Europe en faisant son service militaire. Son style coup de poing traduisait la fébrilité et la violence des villes.
Enfant il se rêvait peintre et devint un monstre sacré de la photographie. Disparu le 10 septembre, à l'âge de 96 ans, William Klein bouleversa la pratique ...
Dans l’île de Walcheren, où Mondrian a passé la guerre de 14, j’ai trouvé des fermes goudronnées en noir. « Sortez de l’atelier, l’art est dans la rue. Pour lui, la photographie est une prise de pouvoir. À peine arrivé dans la Ville lumière, il suit brièvement les cours du peintre cubiste André Lhote (1885-1962), puis ceux de Fernand Léger (1881-1955). Enfant, il se jure de devenir peintre et de s’installer à Paris, alors capitale des arts. Enfant il se rêvait peintre et devint un monstre sacré de la photographie.
Le photographe reste notamment célèbre pour avoir révolutionné la photographie de mode et de rue. Son livre sur New York a marqué un tournant dans ...
(1966), satire de la mode et de la société du spectacle qui réunit à l’écran Dorothy McGowan, Sami Frey, Delphine Seyrig, Klein glissera alors peu à peu de la peinture abstraite vers la photographie – un changement de cap pour de bon engagé lors de sa rencontre avec Alexander Liberman, le célèbre directeur artistique du magazine Vogue, en 1954, qui lui propose un contrat dans sa ville natale. Le photographe, peintre et réalisateur américain William Klein est mort à Paris, sa ville d’adoption, à l’âge de 96 ans.
Die FAZ nimmt freudig die Herausforderung an, die die australische Künstlerin Sally Gabori für ihr Weltverständnis bedeutet. In der Welt berichten Reza Heydari ...
[resümiert](https://www.nzz.ch/feuilleton/74-primetime-emmy-awards-ld.1702431)in der NZZ die Verleihung der Emmy Awards. Der [Schriftsteller](/autor/sergej-gerassimow.html)Sergei Gerasimow [schreibt](https://www.nzz.ch/feuilleton/sergei-gerasimow-kriegstagebuch-aus-charkiw-teil-232-ld.1701665)in der NZZ weiter Kriegstagebuch aus Charkiw. Und aufgemerkt: Nur noch heute kann man das Konzert [in der Mediathek des Festivals](https://mediathek.berlinerfestspiele.de/de/musikfest-berlin/2022/the-cleveland-orchestra)sehen. [melden](https://www.derstandard.at/story/2000139021982/schlechter-scherz-hausarrest-von-tuerkischer-popsaengerin-guelsen-aufgehoben?ref=rss), dass der wegen eines harmlosen Gags über den türkischen Popstar Gülşen verhängte Hausarrest (mehr dazu [hier](/efeu/2022-08-31.html#a88691)) unter Auflagen aufgehoben wurde. In der NZZ [interessiert](https://www.nzz.ch/feuilleton/ihre-mutterschaft-macht-jennifer-lawrence-ploetzlich-berechenbar-ld.1702303)sich Nadine A. [goutiert](https://www.taz.de/!5877888/)Katrin Bettina Müller das Stück über Coparenting, Kinderwunsch, queere Familienformen zunächst als "Enzyklopädie der Reproduktion im einundzwanzigsten Jahrhundert", findet die aufgezeigte Utopie am Ende aber doch etwas fragwürdig: "von Elternschaften, die auf Kollektive von mindestens zehn Menschen verteilt werden sollen. Dass die Schau auch den gefährdeten Uferhallten ihre Solidarität bekundet, [freut](https://www.tagesspiegel.de/kultur/berlin-art-week-kunststadt-auf-abruf-8635840.html)Kuhn. Libération trauert um den französischsten aller amerikanischen Fotografen, der in den fünfziger Jahren in Paris den Faustschlag in die Kunst einführte und dort nun im Alter von 96 Jahren gestorben ist. wie eine Bestätigung der Vorwürfe, die das Expertengrium den Documenta-Kuratoren macht. [bringt](https://www.liberation.fr/culture/photographie/william-klein-ne-plus-le-voir-en-peinture-20220913_P2GI6JRWOZAATKW63O263ORML4/)auch eine eindrückliche Bilderstrecke. In der FAZ ist Ursula Scheer von beiden Ausstellungen gleichermaßen überwältigt, die ihr eine Ahnung vermitteln, dass sich die Welt auch ganz anders deuten lässt: Zu Gabori schreibt sie: "Der Reiz ihrer Kunst wird im Kontext postkolonialer Debatten, durchaus auch der verklärenden Sehnsucht nach Ursprünglichkeit und Gegendiskursen, nur größer: In Gaboris Bildern entfaltet sich selbstbewusst die visuelle Erzählung einer zuvor als vermeintlich unzivilisiert Entrechteten und Marginalisierten... In der Welt berichten Reza Heydari und Mina Kavani von den Dreharbeiten zu Jafar Panahis neuestem Film unter klandestinen Bedingungen an der türkisch-iranischen Grenze.
Er sagte immer ja: William Klein, Fotograf, Filmemacher und Chronist des 20. Jahrhunderts, ist tot.
Gefragt nach seinem Ziel, antwortete er: "Eine Fotografie zu machen bedeutet für mich, eine Anti-Fotografie zu machen." Klein wurde 1926 in New York als Sohn orthodoxer Juden geboren, kam als GI 1947 nach Europa, verliebte sich in "die schönste Frau von Paris" und blieb dort. Er folgte einer Einladung zurück nach New York, um für die dortige Ausgabe der Vogue zu arbeiten und flanierte viel in der Stadt herum, allerdings lieber in Harlem und der Bronx als auf der Fifth Avenue. "Ich habe immer das Amateurhafte der Fotografie geliebt", sagte er über seine Methode: "automatisches Knipsen, zufällige Fotos mit unzentrierten Kompositionen, abgeschnittene Köpfe." "Ich bin fasziniert von Gesichtern", sagte Klein, "deswegen zog es mich immer in die Masse." "Ich habe keinen Bezug zur europäischen Fotografie", sagte der seit 1948 in Paris lebende Bildrevolutionär einmal: "Sie ist mir zu poetisch und anekdotisch."
Er war auch Maler und Filmregisseur, doch in Erinnerung wird er als Radikalerneuerer der Fotografie bleiben: Zum Tod von William Klein.
Der Zeuge, der wie in Trance durch die Stadt gezogen war und sie in vollen Zügen genoss, war natürlich er selbst. Zu Zeiten des Kalten Kriegs und der politischen Taktierereien mit der Atombombe zeigte er eine Welt außer Rand und Band – und fand für die Klagen der Beat-Poeten eine optische Entsprechung in Unschärfen und Verzerrungen, in harten Kontrasten und schräg verlaufenden Horizontlinien. Dazu hat sich William Klein mit Kamera und Weitwinkelobjektiv in die Fluten der Passanten gestürzt, hat sich im Supermarkt zwischen einkaufende Hausfrauen geschoben oder durch die Reihen von Zuschauern in Stadien gedrängt.
Le décès de William Klein à l'âge de 96 ans clôt un chapitre singulier et imposant de l'histoire de la photographie.
Pendant ce temps-là, ses photographies vivent leur vie à travers le monde, dans des livres et des expositions, dont la grande rétrospective de 2005 au Centre Georges-Pompidou marque le point d’orgue. Autre grand moment cinématographique, il consacre un documentaire à un éminent trublion de la si convenable Amérique, Muhammad Ali, The Greatest. William Klein casse les codes, fait descendre les mannequins dans la rue, utilise le grand-angle comme le téléobjectif, s’amuse avec les reflets des miroirs et s’affranchit des règles d’éclairage conventionnelles. Parallèlement, il mène un travail plus personnel dans les rues new yorkaises avec la même soif d’innovation. Je faisais une peinture géométriquesans aucune référence à la vie », confiait-il à France Culture dans l’émission « À voix nue » en 1998. « La photographie, c’était une espèce d’antidote, c’était le contraire de ce que je faisais à l’époque comme peinture.
DISPARITION - Formé à la sociologie puis à la peinture au côté de Fernand Léger, ce fils de Manhattan a révolutionné son art avec la parution de son livre ...
Sous l'égide de William Klein et en hommage à son œuvre, l'Académie a créé en 2019 le « Prix de Photographie de l'Académie des beaux-arts - William Klein ». Dandy échevelé en chaise roulante, il sortait encore, en juin 2020, pour le vernissage d'«Hexagone», l'exposition d'Eric Bouvet et de Yan Morvan issue des Rencontres d'Arles, accrochée dans les allées de la Gare de Lyon. «Il cherchait à être un photographe révolutionnaire et à fâcher le spectateur qui cherchait « la belle image ». De la peinture à la photographie, du film et à l'installation, de la Street Photography à l'abstraction, il a repoussé les barrières des mediums et des styles qui l'intéressaient», souligne Simon Baker qui l'exposa à Londres, bien avant de devenir directeur de la MEP à Paris. Le secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard et les membres de l'Académie des beaux-arts ont appris «avec beaucoup de tristesse le décès de William Klein, photographe, peintre, plasticien, graphiste, réalisateur de films documentaires, publicitaires et de fiction». Pour moi, William Klein est le photographe qui n'aimait pas le consensus, un chercheur infatigable des possibilités créatives et narratives des images fixes et en mouvement, du graphisme, de la composition, et surtout un homme avec un grand sens critique de la société et ses impostures.» Réputé «intenable», charmeur et dangereusement cabot, le photographe, réalisateur, documentariste vivait en France depuis sa rencontre avec Jeanne Florin, avec qui il partagea sa vie jusqu'à sa disparition en 2005. «En 1996, j'ai organisé une exposition de William Klein à la Fundació « la Caixa » à Barcelone, nous raconte Marta Gili qui fut directrice ensuite du Jeu de Paume à Paris. «À un moment où régnait un ordre moderniste défendu par Henri Cartier-Bresson, fondé sur la géométrie de l'instant, Klein propose une alternative à la tradition humaniste et apporte des États-Unis une liberté qui, notamment, passera par le livre qui est devenu désormais le grand lieu de création pour un photographe. Ce fils de réfugiés juifs hongrois qui étudia la sociologie, puis la peinture à Paris dans l'atelier de Fernand Léger, a cultivé sa réputation de «bad boy» charmeur au talent toujours en mouvement. Décédé «paisiblement», William Klein le terrible a révolutionné la photographie par ses images coup de poing traduisant la fébrilité et la violence des grandes villes, y mettant la mode au coeur de la vie, ôtant toute velléité inoffensive au sexy de l'image. DISPARITION - Formé à la sociologie puis à la peinture au côté de Fernand Léger, ce fils de Manhattan a révolutionné son art avec la parution de son livre sur New York en 1956.
Im Alter von 96 Jahren ist der legendäre Fotograf William Klein gestorben. Sein Werk kann kaum einer besser erklären als der Kurator David Campany.
Und für mich ist diese Ironie ohnehin der einzige Weg, wie Mode Saison für Saison überleben kann. Mit meiner Neuinterpretation wollte ich ein Gespräch zwischen der Lebenswirklichkeit damals, in den Sechzigern, und heute anstoßen: Wie Klein zeige ich ein Model auf der Straße, nur dass es sich als nicht-binär identifiziert und mit eingesteckten Kopfhörern und iPhone in der Hand abgelichtet wird. Neugierig blickt es durch den Spiegel in die Kameralinse und sieht damit direkt zum Betrachter hin.“ Zwischen Klein und seinem Motiv entsteht für den Moment eine Art Beziehung, er wollte nie unsichtbar sein wie die Fliege an der Hauswand. Ich würde sagen, im Kern besitzt er bis heute eine unstillbare Neugier auf Menschen und was sie in den vielfältigen, sich verändernden Umständen ihres Lebens tun. Und auch damit hat er erst so in den späten 1980ern begonnen. Also stahl er sich so oft wie möglich durch die Hintertür aus dem Hotel, im Morgengrauen oder spät in der Nacht. Adam Whyte, New York: „Die Arbeiten von William Klein brachen mit den Schemata seiner modernistischen Zeitgenossen in der Fotografie. Akustisch abgekoppelt von der Metropole, die es umgibt. Klein befreite die Models aus dem Fotostudio, schickte sie auf die Straße und ließ sie – als surrealen Einfall – große Spiegel herumtragen. Er hat einen Hang zur Theatralik und ist selten der unbeteiligte Beobachter. DAVID CAMPANY: Wer sich für Modefotografie interessiert, schätzt Klein als wahren Pionier in diesem Bereich, insbesondere während seiner Arbeit für „Vogue“.