C'est historique! Une fusion nucléaire a été réalisée en laboratoire. Le gouvernement américain annonce mardi une "percée scientifique majeure".
C'est la problématique du confinement", explique Erik Lefebvre, chef de projet au Commissariat à l'Energie atomique (CEA). La première méthode est la fusion par confinement magnétique: des atomes légers d'hydrogène (deutérium et tritium) sont chauffés dans un immense réacteur. Là, des lasers de très forte énergie sont envoyés à l'intérieur d'un cylindre de la taille d'un dé à coudre, contenant l'hydrogène. "Nous devrons également trouver le moyen de reproduire le même effet à une haute fréquence, et pour bien moins cher, avant de pouvoir raisonnablement en faire une centrale." Au lieu de lasers, la technique dite de confinement magnétique sera utilisée: les atomes d'hydrogène seront chauffés dans un immense réacteur, où ils seront confinés à l'aide du champ magnétique d'aimants. La chambre cible ("target chamber" en anglais) de la National Ignition Facility du LLNL, où 192 faisceaux laser ont délivré plus de 2 millions de joules d'énergie ultraviolette à une minuscule pastille de combustible pour créer un allumage par fusion, le 5 décembre 2022. La fusion présente de nombreux avantages par rapport à la fission: elle ne comporte aucun risque d'accident nucléaire et produit moins de déchets radioactifs. La réaction s'est passée en moins de temps que la lumière met pour parcourir trois mètres, selon l'un des scientifiques impliqués dans la recherche. Marvin Adams, député administrateur des Programmes de défense de la NNSA, la Sécurité nucléaire nationale, montre une cible contenant une hohlraum similaire à celle dans laquelle la réaction de fusion s'est produite le 5 décembre 2022. Actuellement, les centrales nucléaires utilisent la fission, qui fonctionne en scindant le noyau d'un atome lourd, libérant ainsi de l'énergie (lire encadré). Pendant la semaine qui vient de s'écouler, les données ont été analysées de nombreuses fois pour confirmer ce résultat: "Il va falloir maintenant pouvoir répliquer ce phénomène de manière plus simple, plusieurs fois par minutes", a souligné Kim Budil, la directrice du Laboratoire national Lawrence Livermore ( Ce sont les premiers pas vers une énergie propre qui pourra révolutionner le monde", a-t-elle ajouté durant la conférence de presse.
Mardi 13 décembre, le laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL), en Californie, a annoncé avoir franchi une étape marquante dans le domaine de la ...
Pour cela, il faut, dans des temps très brefs et dans un espace minuscule, les chauffer à des températures plus élevées que celles du Soleil (plusieurs millions de degrés). « Il y avait beaucoup de critiques aux Etats-Unis envers ce projet, mais ils y sont arrivés, au prix d’un travail acharné qui aboutit à ce résultat historique », complète Sébastien Le Pape, directeur adjoint du Laboratoire pour l’utilisation des lasers intenses, à l’Ecole polytechnique. « Il s’agit d’une réalisation historique pour les chercheurs et le personnel du NIF qui ont consacré leur carrière à rendre réelle cette ignition par fusion », a précisé la secrétaire d’Etat.
C'est le Financial Times qui, le premier, a vendu la mèche le dimanche: un laboratoire américain aurait réussi une véritable percée scientifique en matière ...
C'est crucial, car un rendement supérieur à 100% veut dire que la réaction libère plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Les chercheurs du laboratoire américain ont déclaré ce mardi 13 novembre avoir mis au point un système qui produit davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Ce dernier a officialisé la percée scientifique ce mardi 13 novembre.
Des scientifiques américains ont annoncé mardi avoir accompli «une percée scientifique majeure» dans le domaine de la fusion nucléaire.
Au lieu de lasers, la technique dite de confinement magnétique sera utilisée: les atomes d'hydrogène seront chauffés dans un immense réacteur, où ils seront confinés à l'aide du champ magnétique d'aimants. Actuellement, les centrales nucléaires utilisent la fission, qui fonctionne en scindant le noyau d'un atome lourd, libérant ainsi de l'énergie. Cette réaction est celle qui alimente les étoiles, dont notre Soleil.
L'expérience s'est déroulée dans un laboratoire californien aux Etats-Unis (National Ignition Facility du Lawrence Livermore National Laboratory) et a coûté 3,5 ...
La fusion est le contraire de la fission, procédé aujourd’hui employé dans les centrales. La fusion nucléaire est décrite comme le Saint Graal de la production d'énergie. Un nouveau procédé sur lequel les scientifiques ont travaillé pendant des dizaines d'années et dépensés des milliards de dollars dans un seul but : découvrir une nouvelle source d'énergie verte, propre, et quasi illimitée, le tout à moindre coût.
Sous les applaudissements et qualifiant le moment "d'historique", le département américain de l'Énergie et des chercheurs du Lawrence Livermore National ...
Le professeur Justin Wark, professeur de physique à l’Université d’Oxford et directeur de l’Oxford Center for High Energy Density Science, explique que le Lawrence Livermore National laboratory utilise le plus grand laser au monde pour comprimer l’hydrogène lourd dans des conditions similaires à celles du centre du soleil. [Science Media Centre de Londres](https://www.sciencemediacentre.org/expert-reaction-to-fusion-announcement-from-the-lawrence-livermore-national-laboratory/), cette expérience représente un excellent résultat scientifique et une percée majeure dans la science de la fusion. Il faudra sans doute encore des décennies pour permettre une industrialisation du système.
Elle s'oppose à la fission nucléaire, technique utilisée dans les centrales nucléaires, et qui correspond à la rupture des liaisons de noyaux atomiques lourds.
En raison de son stade de développement encore précoce, la fusion nucléaire ne représente pas une solution immédiate à la crise climatique et au besoin de transition rapide des énergies fossiles. "Pour transformer la fusion en source d'énergie, nous devrons augmenter encore le gain d'énergie, a averti Jeremy Chittenden. "Après 60 ans de recherche et d'expérimentation, c'est un premier pas vers une énergie propre pouvant révolutionner le monde, a indiqué Jill Hruby, sous-secrétaire chargée de la sécurité nucléaire nationale. "C'est une source d'énergie qui est totalement décarbonnée, qui génère très peu de déchets, et qui est intrinsèquement extrêmement sûre", ajoute Erik Lefebvre. Le but est alors davantage de démontrer le principe physique, quand la première méthode cherche à reproduire une configuration proche d'un futur réacteur à fusion. La matière est alors à l'état de plasma, une sorte de soupe de très faibre densité. Elle s'oppose à la fission nucléaire, technique utilisée dans les centrales nucléaires, et qui correspond à la rupture des liaisons de noyaux atomiques lourds. C'est la problématique du confinement", explique Erik Lefebvre, chef de projet au Commissariat à l'Energie atomique (CEA). La fusion nucléaire constitue en effet une technologie qui pourrait drastiquement changer le rapport des hommes à l'énergie en le rendant plus durable et soutenable. La première méthode est la fusion par confinement magnétique. BFM Business fait le point sur cette technnologie, les avancées en la matière et ce qu'il reste à accomplir pour en tirer le plein potentiel. Le week-end dernier, le quotidien britannique Financial Times a révélé que des scientifiques du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL), situé en Californie, sont parvenus à obtenir un "gain net d'énergie" d'un réacteur à fusion expérimental le lundi 5 décembre peu après 1 heure du matin.
Des chercheurs américains ont réussi, pour la première fois, une réaction de fusion nucléaire qui a libéré plus d'é.
Une trentaine de start-up, souvent créées ces cinq dernières années, misent sur cette technologie qui promet de cré.