Alors que le sud de la France était jadis couvert d'amandiers, la France ne produit quasiment plus ce fruit essentiel de la galette des rois.
[chancre à Fusicocom](https://occitanie.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Occitanie/SudA12Fiche_3_FusicoccumPecherAmandier.pdf), provoqué par un champignon, ou encore la [guêpe de l’amandier](https://occitanie.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Occitanie/SudA10Fich17-GuepeAmande.pdf) peuvent ainsi détruire la quasi-totalité d’une récolte. [s’intéressent au sujet](https://www.wedemain.fr/partager/ils-relancent-la-culture-bio-de-l-amande-en-provence/), et les replantations se multiplient. Hervé Lauzier voit ces projets d’un bon œil : « Plus on sera nombreux, plus on pourra fournir les entreprises qui ont besoin de gros volumes, et plus les politiques s’intéresseront à nous, espère-t-il. Un paradoxe : il n’y a pas si longtemps, « l’amandier était un pilier de la ruralité dans le sud de la France, un arbre mythique, comme l’olivier », rappelait [la revue Fruits oubliés](https://reporterre.net/L-amande-pilier-abandonne-de-la-ruralite-francaise) dans son numéro consacré à ce fruitier. Quelques irréductibles — des « fadas » selon les mots de Hervé Lauzier — ont bien tenté de sauvegarder la culture traditionnelle… » En Californie, les sécheresses récurrentes [ont eu raison de nombre de vergers](https://www.geo.fr/environnement/ravagee-par-la-secheresse-la-californie-arrache-ses-precieux-amandiers-205767). [les chiffres](https://www.fao.org/faostat/fr/#data/TCL) de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), nous avons importé plus de 47 000 tonnes d’amandes écalées — sans la peau —, principalement de Californie et d’Espagne. « Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il y avait en Provence 12 000 hectares d’amandiers », estime M. » Puis arriva le coup de « Il n’y a quasiment plus de frangipane “made in France” », confirme François Moulias, de la Compagnie des amandes. En cause : le petit fruit à coque, ingrédient phare de la crème pâtissière, provient à plus de 95 % de l’étranger. Incontournable de la gastronomie française, la galette des rois n’a pourtant rien de tricolore.