Le pays des Balkans, de moins deux millions d'habitants, fête ses 15 ans d'indépendance reconnue par la plupart des pays occidentaux, mais pas par la Serbie ...
On a vu dans le passé comment la Serbie s’est servie des Serbes du Kosovo". "Le but de cette association, ce n’est pas le droit des 100 000 Serbes du Kosovo, mais celui de la Serbie au sein même du Kosovo, ce qui est tout à fait dangereux, critique le politologue kosovar Eraldin Fazliu. Le fait même que le Kosovo compte de nombreux monastères et églises datant du Moyen Âge signifie bien qu'il appartient à la Serbie depuis cette époque-là."
50 % de la population du Kosovo a moins de 30 ans. Ces jeunes sont fiers de leur pays qui fête les 15 ans de son indépendance ce vendredi 17 février.
Pour éviter un exode de la population, prévient-il, le gouvernement doit investir beaucoup, et vite, dans le social. « Le Kosovo est une terre d’opportunités et le bilan de ces quinze ans est plus que positif », dit-elle. S’il y a une libéralisation des visas, beaucoup de jeunes et de gens en âge de travailler partiront. Selon un sondage de l’International Republican Institute réalisé fin 2021, 78 % des Kosovars de 18 à 35 ans veulent aller à l’étranger pour une période plus longue que des vacances. Si dans le reste des Balkans des dizaines de milliers de personnes émigrent, ne laissant derrière que les citoyens les plus âgés, à Pristina, les jeunes sont partout, dans les cafés branchés et dans l’immense bibliothèque nationale construite au début des années 1980, ou dans les nombreuses universités du centre. À l’horizon, les nombreuses grues de chantiers sont suspendues comme de grands oiseaux noirs au-dessus de la ville.
Un cessez-le-feu « technique » fut signé le 10 juin, après une intense campagne de bombardements de l'Otan. Selon la résolution 1244 de l'ONU, adoptée au même ...
Alors que les « parrains » occidentaux espéraient une vague rapide et massive de reconnaissances du Kosovo, celle-ci n’est toujours reconnue que par la moitié environ des membres des Nations unies. Ses succès sont néanmoins limités : l'économie reste à la peine, de même que le dialogue avec la Serbie, supervisé depuis 2011 par l'Union européenne. Dès le début des années 1980, les revendications albanaises se sont heurtées à une politique de plus en plus répressive, qui a culminé durant la décennie suivante après que Slobodan Milosevic a aboli l’autonomie de la province. La question du Kosovo était aussi un enjeu de développement : cette terre a toujours été la plus pauvre de la Fédération. Au sein de la Fédération yougoslave, le Kosovo n’avait qu’un statut de province autonome, inférieur à celui des républiques fédérées, comme celle de Serbie à laquelle il était justement rattaché. L'indépendance, proclamée en 2008, est donc contestée à ce titre par Belgrade, avec deux soutiens de poids : la Chine et la Russie, membres du Conseil de sécurité.
Pour la députée kosovare Vlora Citaku, signataire de la déclaration d'indépendance du Kosovo, le 17 février 2008, l'entrée de son pays dans l'Union ...
» ». « On craignait que les Serbes et les Russes [qui refusent toujours de reconnaître l’indépendance du Kosovo] fassent quelque chose ce jour-là, ou que la minorité serbe du Kosovo quitte en masse le pays, faisant croire à une expulsion, ou qu’ils empoisonnent les réserves d’eau.
« Le moment est venu assure Naim Rashiti, directeur du Balkans Policy Research Group, un think tank. Cela faisait longtemps que les États-Unis et les Européens ...
» Depuis quelques mois déjà, une échéance est même fixée : le mois de mars. Quinze ans plus tard, le petit pays serait sur le point de signer un accord « historique » avec son ancienne puissance tutélaire. Cela faisait longtemps que les États-Unis et les Européens n’avaient pas mis ainsi leur poids dans la balance : dans le contexte de la guerre en Ukraine, ils veulent solder le dossier des Balkans.
Le Kosovo célèbre vendredi le quinzième anniversaire de son indépendance, acquise neuf ans après la guerre avec la Serbie, et vient de déposer une demande ...
Et je m’efforce de faire revenir dans les institutions du pays des diplômés avec un savoir-faire acquis dans les pays de l’Ouest. En nous incluant, nous et les autres pays des Balkans occidentaux, l’UE défend l’Europe. Un tiers des Kosovars ne résident pas dans le pays ; l’apport financier de la diaspora représente 20 % du PIB. En 2022, nous avons enregistré 4 % de croissance et les exportations ont augmenté de 23 % par rapport à l’année précédente. Dans l’index de Transparency International, nous avons gagné vingt places en deux ans [entre 2020 et 2022]. La Serbie, la Russie et cinq pays de l’Union européenne ne reconnaissent toujours pas ce petit Etat de 1,8 million d’habitants.
Des drapeaux kosovars et albanais dans les rues de Pristina pour les 15 ans de l'indépendance du Kosovo, ce 17 février 2023. © REUTERS/Florion Goga.
J'ai des rancunes envers la politique serbe qui n'a pas rendu justice aux familles des personnes qui ont été massacrées et tuées, envers les milliers de femmes qui ont été violées. Mais cette rancoeur contre le gouvernement de Belgrade ne se reporte pas sur la population serbe. "Chaque fois, la moindre étincelle dans le nord du Kosovo vient nous rappeler que le Kosovo ne va pas bien et n’ira pas bien encore longtemps. Je pense aux relations intercommunautaires, aux relations entre la Serbie et le Kosovo ou encore à la mémoire de la guerre. Lassés par la corruption, le manque de perspectives et une situation de crise permanente, les jeunes partent massivement vers l’étranger. Pendant qu’à Belgrade et à Pristina, les dirigeants jouent la surenchère nationaliste pour remporter leur bras de fer, la population s'inquiète.
Semblable à l'Ukraine, la province sécessionniste de Serbie est un exercice de “l'ordre fondé sur des règles”, où les règles sont établies pour la commodité ...
En bref, la tragédie qui se déroule aujourd’hui en Ukraine trouve clairement son origine dans le piétinement du droit international par l’OTAN dans le cas du Kosovo et de la “victorieux” Le bâtiment de l’ouest d’un nouveau (“basé sur des règles”) en élargissant son alliance militaire jusqu’aux frontières de la Russie. Et, pour aller un peu plus loin dans les parallèles, tout comme la tentative de nouvel ordre peut rencontrer son Stalingrad militaire en Ukraine, elle pourrait rencontrer son Stalingrad diplomatique au Kosovo, bien avant le 20e anniversaire de la prétendue indépendance de ce territoire occupé. Selon de hauts responsables américains à la conférence, cités par Wimmer, la Yougoslavie a été bombardée “afin de rectifier la décision erronée du général Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale,» lorsqu’il n’a pas réussi à y stationner des troupes américaines. Et, non, l’objectif initial de cet unique “établissement de règles » n’était pas de protéger « la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit» dans la province historique de Serbie, qui abrite non seulement le site de la légendaire bataille du Kosovo de 1389, la seule bataille au cours de laquelle un sultan ottoman a été tué, mais aussi des centaines d’églises et de monastères médiévaux orthodoxes serbes. Selon lui, la conférence a non seulement exposé les véritables causes de l’attaque brutale de l’OTAN contre la Yougoslavie et l’occupation ultérieure du Kosovo-Metohija, mais également le but de l’élargissement de l’OTAN vers les frontières de la Russie et, surtout du point de vue de la sécurité mondiale , l’objectif américain de saper l’ordre juridique international dans le cadre de sa volonté de domination mondiale. La lettre de Wimmer contient une description d’une conférence sur la sécurité à laquelle il avait assisté dans la capitale slovaque, Bratislava, co-organisée par le département d’État américain et l’American Enterprise Institute (AEI), un groupe de réflexion basé à Washington.
Face aux Albanais qui représentent 90 % de la population du pays, la minorité serbe se tourne vers Belgrade qui n'a jamais admis l'indépendance, ...
D’un côté, au nord, les Serbes du Kosovo dont les rues sont pavoisées de drapeaux serbes et où des graffitis proclament : Il était sur les barricades qui ont [Kosovo](https://www.ouest-france.fr/europe/kosovo/), à Mitrovica, il suffit de franchir le pont sur l’Ibar, la rivière qui coule au milieu de la ville divisée, pour changer de monde.
Dans une église rutilante dominant à perte de vue une vallée spectaculaire, un Albanais du Kosovo raconte comment sa famille a proclamé au grand jour sa foi ...
"Nous n'avons aucun sujet de conflit, au contraire, nous avons des problèmes, des défis et des projets en commun", soulignent les autorités musulmanes. Dans la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel Secours à Prizren, berceau historique du catholicisme kosovar, Shan Zefi estime que le mouvement est irréversible. Des convertis ont changé leur nom et participé aux rites islamiques comme l'Aid el-Fitr qui marque la fin du Ramadan. Au nombre des vexations, les impôts particulièrement élevés qui frappaient les chrétiens alors que ceux qui se convertissaient accédaient à divers avantages sociaux. D'après Ismet Sopi, en 2021 et 2022, 120 habitants de la région se sont ainsi fait baptiser en l'église Saint-Abraham. Le conflit a fait 13.000 morts, en grande majorité des Albanais kosovars, et n'a pris fin qu'avec une campagne de bombardements de l'Otan.
Le 17 février 2008, le pays déclarait son indépendance. Aujourd'hui, les tensions avec la Serbie perdurent et le Kosovo est toujours en quête d'une ...
Le pays souffre de sa reconnaissance seulement partielle sur le plan international : il ne fait pas partie du Conseil de l’Europe ou des Nations-Unies et son indépendance n’est pas reconnue par certains pays européens comme l’Espagne. Aujourd’hui, l'Etat des Balkans reste englué dans des relations tendues avec la Serbie et fait face à de nombreux défis. Aujourd’hui, les tensions avec la Serbie perdurent et le Kosovo est toujours en quête d’une meilleure reconnaissance à l’internationale
Kosovo ist in Feierlaune. Die Hauptstadt Pristina ist in den Nationalfarben geschmückt, und mit einer grossen Parade über die zentrale Flaniermeile der ...
Und trotz dieser Vielzahl an Herausforderungen ist Kosovo auch eine Erfolgsgeschichte. Emini: «Es gab etwas Fortschritt, etwa in der Korruptionsbekämpfung. Noch immer blockieren China und Russland an der Seite Serbiens die Aufnahme Kosovos in die UNO. Wie andere Länder in der Region leidet auch Kosovo unter einer starken Abwanderung. «Der Wirtschaft geht es schlecht. Er leitet das Büro der Friedrich-Ebert-Stiftung in Pristina.
Vor 15 Jahren erklärte sich der Kosovo für unabhängig, doch bis heute erkennt Serbien seinen kleinen Nachbarn nicht an. blue News hat Historikerin Franziska ...
Damjan Knezevic, der Anführer der Volkspatrouille, bezeichnete in seiner Ansprache Vucic als «Verräter», weil dieser zuletzt Zustimmung für die Annahme des Kosovo-Plans signalisiert hatte. Sie waren in Sremska Kamenica, 80 Kilometer nordwestlich von Belgrad, angehalten worden und sollen sich auf dem Weg zur Kundgebung befunden haben. Vor der Kundgebung in Belgrad hatte die Polizei zwei Männer festgenommen, die in ihrem Wagen ein Gewehr mit Zielfernrohr und Munition mit sich geführt hatten. Historikerin Franziska Anna Zaugg vom Historischen Institut der Universität Bern ordnet im Video den folgenden Konflikt mit Serbien ein und erklärt, warum die Lage immer wieder eskaliert. Februar 2008: Vor 15 Jahren hat das Parlament der autonomen Region die Unabhängigkeit des Kosovo proklamiert. Februars im Zentrum von Belgrad gegen einen neuen Plan der internationalen Gemeinschaft zur Entschärfung der Lage demonstriert.
Viele Angehörige der serbischen Minderheit sehen mit Bitterkeit auf die vergangenen Jahre und in die Zukunft, andere Bewohnerinnen und Bewohner des Kosovo ...
Daher ist es nicht verwunderlich, dass die Menschen sehr enttäuscht sind. Die serbischsprachige Politikwissenschaftlicerin Jovana Radosavljević sagt: "Die Spannungen sind sichtbar und spiegeln sich in einem sehr polarisierenden, populistischen Narrativ der kosovarischen Institutionen wider." "Die Spannungen sind sichtbar"
Kosovo ist in Feierlaune. Die Hauptstadt Pristina ist in den Nationalfarben geschmückt, und mit einer grossen Parade über die zentrale Flaniermeile der ...
Und trotz dieser Vielzahl an Herausforderungen ist Kosovo auch eine Erfolgsgeschichte. Emini: «Es gab etwas Fortschritt, etwa in der Korruptionsbekämpfung. Noch immer blockieren China und Russland an der Seite Serbiens die Aufnahme Kosovos in die UNO. Wie andere Länder in der Region leidet auch Kosovo unter einer starken Abwanderung. «Der Wirtschaft geht es schlecht. Er leitet das Büro der Friedrich-Ebert-Stiftung in Pristina.
Vor 15 Jahren erklärte sich die Republik Kosovo für unabhängig, doch Serbien versucht noch immer, ihre Anerkennung zu hintertreiben.
Kosovo und Serbien würden sich die Unverletzlichkeit ihrer Grenzen, die territoriale Integrität und die internationale Alleinvertretung garantieren. Kurti hat die Chance, den Durchbruch zu erzielen – oder Kosovos weitere internationale Integration auf Jahre zu blockieren. Mit einer konzertierten diplomatischen Initiative wollen die EU, die USA und Großbritannien nun das Grundsatzabkommen zwischen Kosovo und Serbien zum Abschluss bringen. Serbien verpflichtete sich, die Parallelstrukturen aufzugeben und – wo möglich – in kosovarische Institutionen zu integrieren. Gleichzeitig hintertrieb Serbien die weitere Anerkennung Kosovos und setzt seine Politik fort, in mehrheitlich serbisch bewohnten Gebieten Kosovos staatliche Parallelstrukturen aufzubauen. Nachdem sich Kosovo verpflichtete, den Ahtisaari-Plan in seine Verfassung aufzunehmen, fand die nun „einseitig“ ausgerufene Unabhängigkeit viele internationale Unterstützer.