L'actrice française s'offre une fois de plus un nouveau visage dans «La syndicaliste», étrange thriller signé Jean-Paul Salomé. Rencontre.
«La syndicaliste» n’y fait pas exception et Isabelle Huppert y est une fois de plus évidente. C’est dans ce contexte houleux qu’elle est victime d’une violente agression à la maison. L’actrice française s’offre une fois de plus un nouveau visage dans «La syndicaliste», étrange thriller signé Jean-Paul Salomé.
Dans le rôle d'une lanceuse d'alerte au sein d'un géant du nucléaire, l'actrice brouille les pistes dans un thriller sans réel suspense.
Ce ne sont que des apparences qui accentuent le désarroi et la solitude d'une héroïne qui en vient à douter de son innocence, essaie de reconstituer elle-même les circonstances du viol tant elle est lâchée de toute part, y compris par son mari qui finit par douter lui aussi. Elle est entourée par de solides acteurs : Marina Foïs, très juste dans le rôle d'Anne Lauvergeon, Yvan Attal dans celui, colérique, de Luc Oursel, et Grégory Gadebois dans le rôle du mari dépassé de Maureen. Le matin, elle est retrouvée bâillonnée, ligotée sur une chaise, le ventre tailladé en forme de A par un couteau dont le manche a été enfoncé dans son vagin. [Areva](/tags/areva), a rendez-vous avec le président de la République [François Hollande](/tags/francois-hollande). Reste que la victime est au cœur d'une affaire sensible dans le secteur nucléaire français, qui menace cinquante mille emplois. [le succès de ](https://www.lepoint.fr/culture/isabelle-huppert-je-ne-repondrai-qu-en-presence-de-mon-avocate-02-09-2020-2390020_3.php) [La Daronne](https://www.lepoint.fr/culture/isabelle-huppert-je-ne-repondrai-qu-en-presence-de-mon-avocate-02-09-2020-2390020_3.php) – comédie loufoque sur une traductrice arabe-français de la brigade des stups qui monte sa petite affaire de drogue pour payer la maison de retraite de sa mère – [Jean Paul Salomé](/tags/jean-paul-salome) retrouve [Isabelle Huppert](/tags/isabelle-huppert) dans La Syndicaliste.
L'actrice incarne avec génie un personnage ambigu, inspiré de l'histoire de la lanceuse d'alerte Maureen Kearney.
Ce fut la question de Maureen Keaney, et cela a toujours été celle d’Isabelle Huppert, jamais autant elle-même que lorsqu’un film tente de savoir ce qu’il y a dans sa tête et se heurte à son opacité spectrale. C’est alors que le film bascule, passe des mains de Jean-Paul Salomé à celles de son actrice, Isabelle Huppert, génie indépassé lorsqu’il s’agit de s’engager dans des zones indécidables, de porter l’ambiguïté à incandescence. Le 17 décembre 2012, Kearney est retrouvée ligotée dans le sous-sol de sa maison, un manche de couteau enfoncé dans le vagin et un « A » tailladé sur son ventre.
Les protagonistes de ce film portent des noms qui ne nous sont pas inconnus : Arnaud Montebourg, Anne Lauvergeon, Henri Proglio, on en passe. Dans La ...
Un film qui secoue, incarné par une Isabelle Huppert en forme olympique. Les protagonistes de ce film portent des noms qui ne nous sont pas inconnus : Arnaud Montebourg, Anne Lauvergeon, Henri Proglio, on en passe. Le réalisateur Jean-Paul Salomé s’inspire de faits réels et retrace les aventures de Maureen Kearney.
À l'affiche de « La Syndicaliste », de Jean-Paul Salomé, et de « Mon crime », de François Ozon, Isabelle Huppert se confie à L'Hebdo sur son parcours ...
Vous êtes une très grande actrice et en même temps on ne vous identifie pas à une star. Le théâtre, c’est différent et c’est ce que montre bien le film de Benoît Jacquot. Mon crime est dans la veine de 8 femmes : il prend un matériau un peu démodé et s’en sert pour le faire résonner de manière beaucoup plus contemporaine qu’il n’y paraît, et avec des personnages qui ne sont jamais là où on les attend. : On pourrait facilement opposer le cinéma, qui permettrait cette confrontation avec soi-même, et le théâtre, qui ne la permettrait pas. C’est d’ailleurs peut-être ça qui préexiste à mes choix de films, quand je sens que le personnage va me permettre de ne pas me cacher entièrement dans cette histoire, mais au contraire d’y imprimer ma marque. : Ce n’est pas que je ne veux pas l’être mais souvent, je n’ai pas particulièrement besoin de l’être. C’est comme pour tous ceux qui débutent, c’est à la fois le fruit du hasard et de la volonté. C’est ça le cinéma, il y a ceux qui savent faire et ceux qui ne savent pas. Un film, c’est une aventure personnelle et c’est le scénario qui vous donne cette intuition de pouvoir ou non traverser une expérience inédite. Il y a ce qu’on a envie de faire et ce qu’on ne veut pas faire. Il faut dire que je travaille avec des metteurs en scène qui ne pratiquent pas particulièrement le sentimentalisme, ni le premier degré dans les émotions. Je choisis en fonction de ce que je ressens, du plaisir que j’anticipe à jouer un rôle, ça peut être aussi des dialogues qui retiennent mon attention…
Le dernier long-métrage de Jean-Paul Salomé raconte l'agression subie en 2012 par Maureen Kearney, l'ex-déléguée CFDT chez Areva Rencontre avec la ...
[Isabelle Huppert ](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/isabelle-huppert-meilleure-actrice-du-xxie-siecle-selon-le-new-york-times-26-11-2020-8410692.php)en « syndicaliste », elle a eu un choc. C’était sur le plateau du film de Jean-Paul Salomé, et la comédienne arborait une frange et un chignon blond platine, des lèvres carmin encadrées de lunettes à montures foncées et de lourdes boucles d’oreilles… « La Syndicaliste » : comment Isabelle Huppert est devenue la lanceuse d’alerte d’Areva
Le réalisateur Jean-Paul Salomé retrouve Isabelle Huppert autour de l'histoire vraie et très médiatique de l'agression de la syndicaliste Maureen Kearney. Une ...
Elle travaillait sur un dossier sensible dans le secteur nucléaire français et subissait de violentes pressions politiques. Pendant près de deux heures, dans le sillage d’une Isabelle Huppert imperturbable, on passe par tous les sentiments. J’ai tout fait pour ça, car c’est le moment où le spectateur se fait sa propre opinion. Après La Daronne, Jean-Paul Salomé et Isabelle Huppert proposent une nouvelle collaboration forte. À un moment, elle a sans doute préféré choisir sa carrière, qui était dans une phase difficile, plutôt que de prendre cause pour Maureen. On dénonce des choses mais c’est aussi le portrait d’une femme qui se fait massacrer, intimement. On a cherché la ressemblance physique au maximum dans le film aussi. C’était il y a douze ans et la parole des femmes sur les agressions sexuelles était difficile à entendre à l’époque. Ce qui apparaît, c’est qu’elle a visiblement abandonné Maureen en rase campagne, pour rester polie. Avant même de travailler sur le scénario, on voulait avoir son accord car on allait raconter son histoire. C’est aussi le rôle du cinéma de faire de la politique, d’ouvrir le débat. Après La Daronne, on avait envie de retravailler ensemble.
Alors, ce zaza-movie trimestriel ? Un film assez étrange à la lisière du thriller et du film-dossier, qui sied parfaitement à notre Isabelle nationale !
Isabelle Huppert debuted a new shag haircut at the Giorgio Armani autumn/winter 2023 show over the weekend. With lots of texture and curl, the new style ...
Suited and booted, and wearing a pair of oversized sunglasses, [the French actor – who is 69](https://www.vogue.fr/beauty-tips/article/69-isabelle-huppert-french-beauty-chic) – shone as she sat front row. A directional departure from her previous mid-length chop, the new cut is a statement-maker to say the least – and we are here for it. [Isabelle Huppert](https://www.vogue.fr/fashion/galerie/isabelle-huppert-ultimate-french-style-icon-fashion-evolution) arrived in style at [Giorgio Armani](https://www.vogue.fr/fashion/article/giorgio-armani-style-women-wardrobe-essentials)’s Fall-Winter 2023 show over the weekend.