Interview exclusive avec Christoph Blocher qui évoque la crise du Credit Suisse et la neutralité face au conflit en Ukraine / 19h30 / 11 min.
(...) C'est une erreur de la politique de ne pas permettre à ces entités de sombrer. J'espère que les autorités cartellaires procéderont à la division", estime l'ancien directeur de l'entreprise EMS-Chemie. C'est toujours la même chose: on entreprend des choses à l'étranger, où on perd de l'argent dans des opérations, et maintenant on se retrouve dans cette situation où il est impossible de faire faillite parce que ces entreprises sont trop grandes." Il a par contre dédouané l'ancien ministre des Finances Ueli Maurer, qui avait pourtant déclaré en décembre dernier dans une interview que tout allait bien chez Credit Suisse et qu'il fallait laisser la banque travailler. En plus, on ne sait pas si la solution choisie aujourd'hui ne va pas nous amener de plus gros problèmes à l'avenir", s'interroge-t-il. "Entre Credit Suisse, Swissair ou UBS à l'époque, CS est vraiment le dossier le plus problématique.