Des fouilles archéologiques, menées à proximité de camps dans le Gard où étaient parqués les Harkis après la guerre d'Algérie, ont permis...
Ça va aider beaucoup de familles à la recherche de leur défunt", reconnaît Nadia, qui a créé l'association Soraya, dédiée à la mémoire des enfants d'ex-combattants morts dans les camps et dans les hameaux de forestage. Parmi les personnes décédées dans les camps où furent relégués les Harkis en France, une grande majorité était des bébés mort-nés ou des nourrissons, selon l'historien Abderahmen Moumen et les témoignages de familles. Depuis quelques jours, aux abords du site des camps de Saint-Maurice l'Ardoise et du Château de Lascours, dans le Gard (sud-est de la France), où ont vécu les parents de Nadia, des fouilles ont lieu en contrebas d'une clairière à peine visible depuis la route. Comme des dizaines de milliers d'entre eux, les parents de Nadia ont fui en France et ont été parqués dans des "camps de transit et de reclassement" gérés par l'armée, aux conditions de vie déplorables. [indépendance algérienne](https://www.geo.fr/histoire/independance-de-lalgerie-qui-etait-messali-hadj-pere-oublie-de-la-nation-algerienne-210737) (1954-1962), les Harkis ont été abandonnés par la France à la fin du conflit. "C'est un mélange entre satisfaction que les tombes aient été localisées, mais aussi une tristesse et une colère de les savoir toujours là, malgré un signalement de la gendarmerie en 1979" qui indiquait que les autorités françaises savaient où ces bébés et enfants avaient été enterrés sans sépulture décente il y a soixante ans, témoigne Nadia Ghouafria.
A Saint-Maurice-l'Ardoise, dans le Gard, des tombes d'enfants de harkis sont révélées par des fouilles. Ils seraient morts de froid et de maladies ...
Depuis plusieurs mois, le camp militaire de Saint-Maurice l'Ardoise fondé en 1958 et qui a servi de camp de prisonniers durant la Guerre d'Algérie, ...
Avant d’apporter son « soutien aux familles et rendre hommage à la mémoire de ces enfants et d’avoir une pensée pour les associations harkis du Gard rhodanien« . Ces fouilles ont permis la découverte de tombes d’enfants harkis décédés au camp de Saint-Maurice entre 1962 et 1964. Des tombes d’enfants harkis découvertes dans les vestiges du camp de Saint-Maurice
Je veux apporter mon soutien aux familles et rendre hommage à la mémoire de ces enfants. Nous construisons au camp de Saint-Maurice un mémorial harkis et ces ...
Trente ans que l'on essaie de trouver le lieu, de dénoncer". "Étape qui précédera le lancement d'un concours d'architecte", précise le chef de cabinet du président de l'Agglo. Cette découverte est une étape importante pour les familles et pour la construction du mémorial harki.
Des vestiges du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise. - photo d'archives Thierry Allard. La semaine dernière, des sépultures d'enfants harkis ont été ...
Actualités "Que ce cimetière illégal devienne légal." Je veux apporter mon soutien aux familles et rendre hommage à la mémoire de ces enfants. Afin "que les familles puissent les visiter". L'archéologue de l'INRAP a mené un travail de fond en réétudiant les plans et a localisé un autre endroit où devait se trouver avec quasi-certitude ce cimetière. Ils ont alors été enterrés dans ce cimetière sauvage, de manière indigne. Ce qu'elle découvre est édifiant : un procès-verbal de la gendarmerie datant de 1979 de quatre pages avec le registre des inhumations, des plans, des photos. Ses parents ont vécu 220 jours sur le camp de Saint-Maurice-l'Ardoise avec son frère et sa sœur. Le président de l'Agglomération, Jean-Christian Rey, a d'ailleurs salué "le travail des archéologues Patrice George et Bertrand Poissonnier ainsi que de leurs équipes qui ont permis à la vérité d’être révélée. "Nous avons la confirmation qu'il s'agit bien du cimetière recherché, puisque deux tombes, au moins, recèlent des ossements d'enfants", a déclaré l'archéologue de l'INRAP, Patrice Georges-Zimmermann, à l'AFP, qui a dévoilé l'information ce jeudi. Ces fouilles archéologiques sont diligentées par l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) sur le site où ont vécu des harkis, de 1962 à 1976, dans des conditions très difficiles. Elle a écumé les archives pour en savoir plus sur l'histoire de sa famille.